Karina (Traductrice)

Qu’est-ce qui vous a incitée à rejoindre les services linguistiques de l’ONU ? 

La perspective de travailler dans un environnement multiculturel et multilingue, puisque la Division de la documentation emploie des linguistes venus du monde entier. J'ai énormément appris depuis que je travaille à l'ONU, non seulement sur les questions dont traitent les documents de l'Organisation, mais aussi sur la diversité de ma langue maternelle. L'espagnol est la langue officielle de 21 pays, ce qui lui confère une incroyable richesse. 

Trouvez-vous votre travail à l’ONU différent de vos emplois précédents ? 

Il s'agit de mon premier emploi en tant que traductrice salariée, mais j'ai exercé ce métier comme indépendante pendant plus de 15 ans dans le domaine de la santé et de la médecine. La principale différence réside dans la diversité des documents que je traduis, mais aussi dans mon environnement de travail, puisque je collabore désormais avec d’autres linguistes au quotidien. Les questions abordées dans les documents de l’ONU ont constitué un bouleversement dans ma carrière. Mon expérience dans le domaine scientifique était un atout du point de vue des méthodes de recherche et de documentation, mais j'ai également dû me confronter à de nouvelles disciplines et thématiques et sortir de ma zone de confort.  

Quels sont les aspects de votre travail qui vous intéressent le plus ? Et pourquoi ? 

L’éventail des sujets traités à l’ONU est si vaste que tous les documents ou presque constituent un défi sur le plan des connaissances, de la terminologie ou du style, qu’ils portent sur les affaires internationales, le développement, le maintien de la paix ou les questions économiques, sociales ou scientifiques. La journée peut commencer par un message publié par le Secrétaire général à l'occasion d'une journée internationale et se terminer par le budget d'une mission de maintien de la paix. L'apprentissage et la recherche sont essentiels pour produire des traductions conformes aux normes de qualité de l'ONU. C’est à mon avis ce qui fait la beauté de cette profession. 

Avez-vous des conseils à donner aux linguistes en herbe ? Par exemple, pour la préparation du concours de recrutement de personnel linguistique ? 

Je leur recommande d'accorder la plus grande attention aux règles de grammaire et d'usage et aux conventions stylistiques dans leur langue principale. Le langage que nous utilisons doit être adapté au sujet traité, et les traducteurs et traductrices doivent faire preuve d'une excellente maîtrise de la langue cible. Il est essentiel de s’accorder une bonne nuit de repos avant l’examen et de veiller à s’alimenter et à s’hydrater correctement. Le jour dit, assurez-vous de traduire l'intégralité du texte dans les délais impartis.  

Karina
       
 

Nom : 

 

Karina

 

Pays de nationalité : 

 

Argentine

 

Titre fonctionnel : 

 

Traductrice

 

Langues de travail : 

 

Anglais et espagnol (langue principale)