Katia (Réviseuse hors classe)

Qu’est-ce qui vous a incitée à rejoindre les services linguistiques de l’ONU ? 

Cela s’est fait un peu par hasard. J’avais fait un peu de traduction quand j’étais étudiante et je voulais travailler à l’ONU car j’avais notamment étudié les sciences politiques. J’ai donc passé le concours à la fin de mes études et j’ai été reçue. 

Trouvez-vous votre travail à l’ONU différent de vos emplois précédents ? 

Travailler dans une organisation multiculturelle telle que l’ONU est une expérience unique. 

Selon vous, quelles sont les principales qualités demandées par la traduction ou la révision ? 

De la précision, du style et des connaissances solides dans de nombreux domaines. 

Quels sont les aspects de votre travail qui vous intéressent le plus ? Et pourquoi ? 

J’aime manier des textes politiquement sensibles et, en particulier, m’occuper du projet d’écriture inclusive, dont j’assure la coordination pour le Service français. 

Quels défis rencontrez-vous dans votre travail quotidien et comment y faites-vous face ? 

Le plus difficile est d’appréhender des textes très techniques sur des sujets extrêmement variés. Nous devons être des spécialistes d’un peu tous les domaines. 

Vous arrive-t-il de rencontrer des mots ou des expressions que vous ne connaissez pas ? Comment faites-vous dans ces cas-là ? 

Cela m’arrive assez souvent et cela fait partie du plaisir de traduire. C’est un peu comme essayer de résoudre une énigme. Dans ce genre de situation, je fais des recherches sur Internet ou je prends contact avec la personne référente (qui est à l’origine de la demande de traduction) pour obtenir des éclaircissements. 

Quelles sont les tâches les plus difficiles qui vous ont été confiées ?

Pour moi, l’élaboration de stratégies propres à garantir l’emploi d’un langage inclusif dans les traductions françaises a été la tâche la plus difficile, mais aussi la plus stimulante. 

Que pensez-vous de l’évolution de la technologie dans votre profession ? A-t-elle eu une influence sur vos méthodes de travail ? 

La technologie nous permet d’harmoniser nos documents de façon plus systématique. 

Comment votre travail s’inscrit-il dans le cadre plus large des Nations Unies ? 

Nous sommes un trait d’union entre les États Membres. Sans traducteurs et traductrices compétents, aucun dialogue n’est possible. 

Avez-vous des conseils à donner aux linguistes en herbe ? Par exemple, pour la préparation du concours de recrutement de personnel linguistique ? 

Je conseille toujours aux jeunes traducteurs et traductrices de relire leurs textes et de se demander s’ils pourraient être compris par des lecteurs francophones. Ils ont tendance à trop coller à l’original. C’est le style qui fait une bonne traduction.

Katia
       
 

Nom : 

 

Katia

 

Pays de nationalité : 

 

France

 

Titre fonctionnel : 

 

Réviseuse hors classe

 

Langues de travail : 

 

Anglais, espagnol et français (langue principale)