- عربي
- 中文
- English
- Français
- Русский
- Español
Visites sur le terrain
La Défenseuse des droits des victimes se rend régulièrement dans les pays où les Nations Unies ont une présence afin de constater en personne comment les cas d’exploitation et d’atteintes sexuelles sont traités. La Défenseuse des droits des victimes entre directement en contact avec les victimes/survivant(e)s pour connaître leurs besoins individuels et leurs avis sur les mesures de prévention et d’intervention, afin que leurs idées puissent éclairer notre travail.
Visites dans des pays où les demandes de paternité et de pension alimentaire sont en suspens
En 2022, la Défenseuse des droits des victimes a entamé une série de visites dans les États dont le personnel a des demandes de paternité et de pension alimentaire en suspens. L'objectif principal de ces visites est de solliciter les bons offices des autorités gouvernementales afin de soutenir la résolution amiable des demandes de paternité et de pension alimentaire pour les enfants nés à la suite d'actes d'exploitation et d'abus sexuels perpétrés par des personnels en uniforme déployés dans le cadre d'opérations de maintien de la paix de l'ONU.
A cet égard, du 29 mars au 6 avril 2023, la Défenseuse des droits des victimes s'est rendu en République d'Afrique du Sud et a rencontré le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Vice-ministre de la Présidence chargé des femmes, de la jeunesse et des personnes handicapées, le Directeur général des relations et de la coopération internationales, et a participé à une réunion technique avec des responsables de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF, par ses sigles en anglais). Pendant sa visite officielle en Afrique du Sud, la Défenseuse des droits des victimes a également rencontré des membres de la Commission sud-africaine des droits de l'homme et de la société civile active dans le domaine des droits des victimes et de la justice en matière de genre.
Visite en Asie du Sud-Est (23 octobre au 3 novembre 2023)
Du 23 octobre au 3 novembre 2023, la Défenseuse des droits des victimes s'est rendue en Thaïlande, au Cambodge et en Indonésie pour évaluer les meilleures pratiques dans la mise en œuvre d'une approche centrée sur les victimes dans des contextes de développement. Au cours de sa visite, avec le soutien du Coordonnateur résident des Nations Unies et de ses bureaux dans chaque pays, la Défenseuse des droits des victimes a rencontré les équipes de pays des Nations Unies, des responsables gouvernementaux et des représentants de la société civile pour renforcer les droits des victimes d'exploitation et d’atteintes sexuelles.
À Bangkok, la Défenseuse des droits des victimes a participé à une réunion publique avec tout le personnel des Nations Unies en Thaïlande pour faciliter une discussion sur la prévention de l'exploitation et d’atteintes sexuelles. À Phnom Penh, la Défenseuse des droits des victimes a discuté avec le Comité cambodgien des droits de l'homme de la manière de renforcer le partenariat avec l'ONU. À Jakarta, la Défenseuse des droits des victimes a rencontré plusieurs entités des Nations Unies, bailleurs de fonds et des représentants du gouvernement, notamment le Ministère indonésien de l'autonomisation des femmes et de la protection de l'enfance, la Commission nationale sur la violence à l'égard des femmes, la Commission indonésienne de protection de l'enfance, entre autres interlocuteurs, pour discuter opportunités et défis de plaidoyer pour garantir les droits des victimes d'exploitation et d’atteintes sexuelles en Indonésie, et a participé à un exercice de formation basé sur des scénarios sur l'exploitation, les atteintes sexuelles et le harcèlement sexuel avec le réseau sur la Protection contre l’exploitation et l’atteintes sexuelles (PEAS).
Visite au Libéria (20 au 25 août 2023)
Du 20 au 25 août 2023, la Défenseuse des droits des victimes s'est rendue au Libéria pour poursuivre la résolution des demandes en reconnaissance de paternité et de pension alimentaire en suspens liées à des enfants nés de l'exploitation et d’atteintes sexuelles par le personnel en uniforme anciennement déployé dans la Mission des Nations Unies au Libéria (UNMIL, en anglais), un processus qui a débuté en 2022. Elle a rencontré les victimes d'exploitation d’atteintes sexuelles lorsqu'elles celles-ci en ont fait la demande. Au cours de sa visite, avec le soutien du Coordonnateur résident des Nations Unies et accompagnée du point focal pour les droits des victimes au Libéria, la Défenseuse des droits des victimes a rencontré l'équipe pays des Nations Unies, y compris la « Tribu des sœurs », un réseau de femmes du personnel de l'ONU, pour discuter des mesures visant à prévenir et à lutter contre l'exploitation et les atteintes sexuelles et le harcèlement sexuel. Elle a également rencontré de hauts responsables gouvernementaux, la communauté diplomatique et la société civile pour identifier les réseaux de soutien et d'assistance aux victimes et à leurs enfants.
Visite en République démocratique du Congo (24 juillet au 4 août 2023)
Du 24 juillet au 4 août 2023, la Défenseuse des droits des victimes s'est rendue en République démocratique du Congo. À Goma, elle y a rencontré des membres de l’équipe en charge des demandes en reconnaissance de paternité et de pension alimentaire en suspens concernant des membres de la Force de défense nationale sud-africaine. Elle a également poursuivi les discussions avec les autorités sud-africaines qui on eut lieu plus tôt cette année à ce sujet. Elle a également rencontré des victimes d'exploitation et d'atteintes sexuelles et leurs enfants, lorsqu'elles en ont fait la demande, pour les accompagner lors du prélèvement d'échantillons d'ADN. Lors de son séjour à Kinshasa, la Défenseuse des droits des victimes a rencontré la Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en République démocratique du Congo et chef de la MONUSCO, des responsables gouvernementaux, des homologues des Nations Unies, la communauté diplomatique et des organisations de la société civile pour évaluer la mise en œuvre de son mandat et explorer les moyens de faciliter la résolution des demandes en reconnaissance de paternité et de pension alimentaire en suspens en utilisant une approche axée sur les droits des victimes et des mesures visant à empêcher que des cas d'atteintes sexuelles ne se reproduisent à l'avenir.
Visite au Mali (28 janvier au 3 février 2023)
Du 28 janvier au 3 février 2023, la Défenseuse des droits des victimes s'est rendue au Mali pour évaluer la mise en œuvre de son mandat et faciliter les discussions à l'échelle du système des UN sur l'approche des droits des victimes et la manière dont elle peut être mise en œuvre dans la pratique. La Défenseuse des droits des victimes a rencontré des hauts fonctionnaires des Nations Unies, des représentants du gouvernement, de la société civile et du monde universitaire, et s'est notamment adressée à un groupe d'étudiants de la Faculté de droit de l'Université de Bamako. À Bamako et à Tombouctou, la Défenseuse des droits des victimes a rencontré des victimes d'exploitation et d'abus sexuels perpétrés par le personnel des Nations unies et, à Bamako, elle a visité le premier "guichet unique" établi au Mali, qui permet aux victimes de violences basées sur le genre d'avoir accès à un soutien médical, juridique et psychologique. Lors d'une visite à Tombouctou avec le Coordonnateur spécial chargé d’améliorer les moyens d’action de l’Organisation des Nations Unies face à l’exploitation et aux atteintes sexuelles , la Défenseuse des droits des victimes a rencontré les gouverneurs de Tombouctou et de Taoudeni, ainsi que des membres du réseau communautaire de plaintes (CBCM, par ses sigles en anglais).
Visite au Soudan du Sud (18 au 25 septembre 2022)
Du 18 au 25 septembre 2022, la Défenseuse des droits des victimes s'est rendue au Soudan du Sud pour évaluer les meilleures pratiques et les principaux défis liés à la mise en œuvre de son mandat et au travail de la Spécialiste des droits des victimes hors classe en ce qui concerne la fourniture d'un soutien et d'une assistance aux victimes. La Défenseuse des droits des victimes a rencontré des hauts fonctionnaires de la mission des Nations unies, des représentants du gouvernement, du monde universitaire et de la société civile. Elle s'est également rendue à Bentiu, avec d'autres entités des Nations unies, pour le lancement d’un projet du Fonds d'affectation spéciale en faveur des victimes d'exploitation et d'abus sexuels visant à fournir des moyens de subsistance aux femmes à risque au sein de la communauté locale.
Visite au Kenya (28 novembre au 10 décembre 2021)
Du 28 novembre au 10 décembre 2021, la Défenseuse des droits des victimes s'est rendue au Kenya, reprenant ses visites officielles qui avaient été suspendues depuis mars 2020 en raison du Covid-19. Elle a rencontré des représentants d'entités des Nations Unies, d'organisations gouvernementales et de la société civile, des bénéficiaires et des prestataires de services à Nairobi, ainsi qu’au camp de réfugiés de Kakuma, à l'établissement intégré de Kalobeyei et à Lodwar. Elle a également rencontré des représentants du Centre international de formation pour le soutien de la paix à Nairobi.
La visite a coïncidé avec les 16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre, et comptait avec la participation du Coordonnateur spécial chargé d’améliorer les moyens d’action de l’Organisation des Nations Unies face à l’exploitation et aux atteintes sexuelles, du Directeur de l'Organisation mondiale de la santé chargé de la prévention et de la réponse à l'exploitation, aux atteintes et au harcèlement sexuels et du Coordinateur principal du HCR pour l'exploitation, les atteintes et le harcèlement sexuels.
Visite en République démocratique du Congo (22 au 29 novembre 2019)
Du 22 au 29 novembre 2019, la Défenseuse des droits des victimes s’est rendue en République démocratique du Congo où elle a rencontré le personnel de la Mission, des représentants d’autres entités onusiennes sur le terrain, des autorités nationales et du Comité international de la Croix-Rouge. Le but de sa visite était d'évaluer l'assistance et le soutien offerts aux victimes, y compris l'assistance médicale, le soutien aux moyens de subsistance et l'aide juridique.
La Défenseuse a effectué des visites à Bukavu et Goma, où elle a rencontré des prestataires de services, des bénéficiaires de ces services et des victimes. Elle s’est rendue dans des lieux où sont mis en place des projets du Fonds d’affectation spéciale ainsi que dans des hôpitaux locaux, où elle a pris note de la nécessité de fournir un traitement approprié et digne aux victimes d'exploitation et d’atteintes sexuelles.
Plus d’informations sur cette visite sont disponibles en suivant ce lien.
Visite en Colombie (22 au 26 avril 2019)
Du 22 au 26 avril 2019, la Défenseuse des droits des victimes s’est rendue en Colombie. Elle a rencontré le personnel de la Mission de Vérification des Nations Unies en Colombie, l’équipe de pays des Nations Unies et les membres du groupe de travail sur la protection contre l'exploitation et les atteintes sexuelles, ainsi que les autorités nationales. La Défenseuse s'est également rendue à Cucuta, où elle s’est entretenue avec l'équipe de coordination locale et les partenaires de mise en œuvre. Le but de cette visite était d’observer directement la mise en œuvre de la stratégie du Secrétaire général axée sur les victimes pour lutter contre l'exploitation et les atteintes sexuelles commises par le personnel des Nations Unies et le personnel apparenté, ainsi que d’évaluer les services disponibles pour les victimes.
La Défenseuse a encouragé la nomination d’un coordinateur dédié à la protection contre l'exploitation et les atteintes sexuelles et d'un point de contact pour les droits des victimes. Elle a également constaté la nécessité de renforcer le soutien apporté aux victimes, en particulier dans les zones reculées, en augmentant le nombre de centres d’accueil et de refuges pour les victimes et en renforçant les capacités de la société civile, des autorités nationales et des institutions nationales.
Visite en République centrafricaine (19 au 22 février 2019)
Du 17 au 24 octobre 2017, Mme Jane Connors, la Défenseuse des droits des victimes (VRA), a accompagné le Secrétaire général en visite à la Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) afin de comprendre elle-même comment les entités des Nations Unies en République Centrafricaine, c’est-à-dire les acteurs nationaux tels que la police, les juges et la société civile, abordent l’exploitation et les atteintes sexuelles.
Mme Connors a rencontré l’équipe de la MINUSCA pour en savoir plus sur les bonnes pratiques sur le terrain et sur la manière dont la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles est mise en œuvre. Elle a également rencontré des victimes qui ont été sujet de l’exploitation et les atteintes sexuelles par le personnel des Nations Unies.
« Pour que les victimes se transforment en « survivantes », nous devons nous assurer qu’elles pourront porter plainte immédiatement, que l’enquête sera menée sérieusement et que toute demande de prise en charge (sur le court ou long terme) sera prise en compte dans l’espoir que les responsables soient traduits en justice. »
Plus d’informations sur cette visite sont disponibles en suivant ce lien.
Visite en Jordanie et au Liban (28 août au 9 septembre 2018)
Du 28 août au 9 septembre 2018, la Défenseuse des droits des victimes est allée en Jordanie et au Liban pour évaluer la mise en place de la stratégie défini par le Secrétaire général à l’échelle du système des Nations Unies pour prévenir et éradiquer l’exploitation et les atteintes sexuelles dans le cadre des interventions humanitaires et des opérations de maintien de la paix. Connors a rencontré un certain nombre d’acteurs, y compris les hauts fonctionnaires des Nations Unies qui travaillent en Jordanie, au Liban et en Syrie, des membres des réseaux de l’inter-organisation de la protection de l’exploitation et des atteintes sexuelles agissants à travers le Moyen-Orient, des autorités locales et des organisations de la société civile. En Jordanie, la Défenseuse des droits des victimes a aussi rendu visite aux camps de réfugiés palestiniens et syriens pour y rencontrer des femmes et des enfants, et écouter leurs histoires. Ses visites étaient soutenues par le bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies en Jordanie et la FINUL au Liban.
Ces visites ont souligné la nécessité d’agir en particulier pour ceux qui ne dénoncent pas les abus subis, ce qui est probablement le cas pour la majorité des victimes. Celles-ci peuvent craindre des représailles de leur agresseur, leur communauté ou même de leur propre famille.
Visite en Haïti (22 au 26 avril 2018)
Du 22 au 26 avril 2018, la Défenseuse des droits des victimes s’est rendue à la Mission des Nations Unies pour l’appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH) pour une première compréhension du travail effectué par la MINUJUSTH et l’équipe de pays afin d’y mettre en œuvre la stratégie du Secrétaire général pour la prévention et les actions contre l’exploitation et les atteintes sexuelles.
Au cours de sa visite, la Défenseuse des droits des victimes a rencontré des acteurs principaux, notamment les cadres supérieurs de la MINUJUSTH, les membres de l’inter-organisation du groupe de travail sur la protection de l’exploitation et des atteintes sexuelles (PSEA), les autorités nationales et les acteurs de la société civile. Elle a également rencontré individuellement les victimes d’exploitation et d’atteintes sexuelles afin de connaître leurs difficultés et leurs aspirations.
« Ma visite a révélé la force de l’engagement des dirigeants de la mission et de la famille des Nations Unies pour mettre fin à cette conduite abjecte et notre désir d’être ouvert et transparent concernant les accusations. J’étais impressionnée par les efforts de la Défenseuse des droits des victimes sur le terrain qui a déjà eu un impact positif sur place – en tant que contact principal pour toutes les victimes et grâce à son approche centrée sur les victimes.
Visite au Soudan du Sud (3 au 8 décembre 2017)
Du 3 au 8 décembre 2017, la Défenseuse des droits des victimes a rendu visite à la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS). Cette mission a le taux de cas d’exploitation et d’atteintes sexuels présumés est le plus élevé de toutes les missions des Nations Unies.
En plus de ses réunions avec le personnel des Nations Unies, Mme Connors a noué un dialogue avec les communautés locales pour aborder les sujets d’accessibilité aux mécanismes d’enregistrement des dénonciations et pour améliorer le soutien aux victimes. Elle a aussi rencontré des victimes d’exploitation et atteintes sexuelles pour comprendre comment répondre au mieux à leurs besoins.
« Nous ne pouvons pas perdre de vue les victimes et l’impact que l’exploitation et les atteintes sexuelles ont sur leurs vies. J’estime que, ensemble, nous pouvons faire davantage pour soutenir ceux qui ont été les plus touchés, pour faire en sorte que leurs voix soient entendues et respectées, et pour être à leurs côtés alors qu’ils reconstruisent leurs vies et réalisent leurs rêves et aspirations. »
Visite en République Centrafricaine (17 au 24 octobre 2017)
Du 17 au 24 octobre 2017, Ms Jane Connors, la Défenseuse des droits des victimes (VRA), a accompagné le Secrétaire général en visite à la Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) afin de comprendre elle-même comment les entités des Nations Unies en République Centrafricaine, c’est à dire les acteurs nationaux tels que la police, les juges et la société civile, abordent l’exploitation et les atteintes sexuelles.
Ms Connors a rencontré l’équipe de la MINUSCA pour en savoir plus sur les bonnes pratiques sur le terrain et sur la manière dont la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles est mise en œuvre. Elle a également rencontré des victimes qui ont été sujet de l’exploitation et les atteintes sexuelles par le personnel des Nations Unies.
« Pour que les victimes se transforment en « survivantes », nous devons nous assurer qu’elles pourront porter plainte immédiatement, que l’enquête sera menée sérieusement et que toute demande de prise en charge (sur le court ou long terme) sera prise en compte dans l’espoir que les responsables soient traduits en justice. »