M. Christian Saunders, du Royaume-Uni, occupe le poste de Coordonnateur spécial chargé d’améliorer les moyens d’action de l’Organisation des Nations Unies face à l’exploitation et aux atteintes sexuelles depuis le 1er septembre 2022. Il succède à Mme Jane Holl Lute, des États-Unis, qui était à ce poste depuis mars 2016. Son rôle est de travailler dans l’ensemble des services, des départements et des organismes du système des Nations Unies, afin de renforcer la lutte contre l’exploitation et les atteintes sexuelles, où qu’elles se déroulent, des villes avec un siège de l’ONU aux zones les plus reculées. M. Saunders dirige et supervise les efforts dans l'ensemble du système des Nations Unies pour aligner les approches, améliorer la coordination, la coopération et la cohérence à l'échelle du système grâce à l’élaboration de mécanismes et de procédures alignés, de protocoles et d’outils normalisés.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a annoncé en mars 2024 la nomination de Mme Najla Nassif Palma, du Brésil, au poste de défenseure des droits des victimes pour les Nations Unies. Elle succède à Mme Jane Connors, de l’Australie, à qui le Secrétaire général a exprimé sa gratitude pour son dévouement en tant que première titulaire de ce poste. Mme Nassif Palma s’appuiera sur les efforts de son prédécesseur pour renforcer l’engagement des Nations Unies à placer les droits et la dignité des victimes d’exploitation et d’abus sexuels au premier plan de ses efforts de prévention et de réponse. Elle apporte à ce poste 25 ans d’expérience au Brésil en tant que Procureure fédérale civile chargée des crimes militaires et de la violence à l’égard des femmes. À ce titre, elle joue un rôle déterminant dans la promotion de la collaboration entre les systèmes de justice militaire et civile, la mise en œuvre du droit international humanitaire et la garantie d’une approche globale dans la lutte contre l’exploitation et les abus sexuels. Sa vision holistique orientera les initiatives de prévention et de réponse de l’ONU, afin de garantir qu’elles restent centrées sur les victimes et efficaces.
Le Département des stratégies et politiques de gestion et de la conformité (DMSPC) est chargé de faire respecter les politiques des Nations Unies en matière de conduite des opérations de paix. À cet égard, il travaille en étroite collaboration avec le Département des opérations de paix et le Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA). Le Service de déontologie et discipline, qui fait partie de la Division du droit administratif de DMSPC, fournit une orientation générale sur les questions de comportement et de discipline, y compris la lutte contre l’exploitation et les atteintes sexuelles. Le travail du Service de déontologie et discipline comprend la formulation de politiques, l’élaboration d’activités de formation et de sensibilisation et la surveillance du traitement des allégations de faute. Il assure la liaison avec les États Membres en cas d’allégations de mauvaise conduite mettant en cause leur personnel en uniforme. Les équipes de conduite et de discipline des opérations de paix des Nations Unies conseillent les chefs de mission sur les questions de conduite et de discipline, forment le personnel de maintien de la paix aux règles de l'ONU, organisent des activités de sensibilisation, reçoivent et évaluent les allégations de faute et coordonnent les efforts d'assistance aux victimes.
Cette question, en tant qu’élément intégrant de la nouvelle stratégie des Nations Unies pour combattre l’exploitation et les atteintes sexuelles, est reconnue pour la première fois comme concernant l’ensemble du système, et nécessitant donc une approche globale. Dans le cadre de cette stratégie, le Secrétaire général a par conséquent demandé aux institutions, fonds et programmes d’adopter de nouvelles mesures et de renforcer celles déjà établies de manière à ce que ces actes inexcusables et odieux soient plus efficacement évités, détectés et signalés et à ce que des actions effectives soient prises contre le personnel qui les commet. La grande majorité des employés des institutions, des fonds et des programmes des Nations Unies est déployée dans le monde entier, souvent dans des environnements extrêmement dangereux où ils doivent eux-mêmes faire face à des épreuves, pour venir en aide à des populations vulnérables et leur fournir une assistance humanitaire, promouvoir les droits de l’homme et contribuer à l’avancée de ces pays vers la paix et le développement durables.