Les travailleuses de proximité en Syrie s'inquiètent de la vulnérabilité des femmes et des filles en période de confinement. © UNFPA Syrie

Questions fréquentes

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    Comment me protéger et protéger mes enfants ?

    Si vous vous trouvez dans un bureau de pays, suivez les procédures d’urgence en vigueur dans votre bureau (voir également les procédures d’urgence médicale à l’étranger) ou contactez les autorités locales. Vous pouvez également appeler le Bureau de la sécurité de votre organisation pour faire part de vos inquiétudes en matière de violences, harcèlement ou sécurité sur le lieu de travail. L’aide-mémoire pour une réponse immédiate en cas d’incident de sécurité fondé sur le genre fournira au Bureau de la sécurité des informations relatives aux services d’assistance locaux. Les conseillers en gestion du stress du Groupe de gestion du stress traumatique du Département de la sûreté et de la sécurité (DSS) inscrits sur ce site Internet sont également habilités à fournir des services de soutien psychosocial confidentiels ; ils ont également accès aux services d’aide disponibles localement.

    Si vous craignez pour votre sécurité ou celle de vos enfants, veuillez-vous référer à la question « Où peuvent aller les victimes qui décident de partir ? » ci-dessous.

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    Comment aider un/e collègue victime de violence ?

    Il existe différents moyens d’aider une personne qui, sur le ton de la confidence, vous informe qu’elle/il est victime de violence conjugale.

    Vous pouvez aider la victime de violence de diverses manières. Vous pouvez :

    • Encourager la victime à se confier dans un environnement sûr. Écouter, croire et faire savoir à la victime qu’elle n’est pas seule.
    • Faire preuve de patience et offrir un soutien constant.
    • Exprimer votre admiration devant le courage dont fait preuve la victime, qui essaie de sortir de cette situation.
    • Aider à énumérer les différentes options et élaborer un scénario de protection (qui implique de rassembler des documents importants, de choisir un lieu sûr et de décider de la marche à suivre) au cas où la victime serait contrainte de prendre la fuite précipitamment.
    • Encourager la victime à tenir un journal afin de consigner tout ce dont elle se souvient à propos des violences subies (événements, dates, actes, personnes au courant de la situation, etc.) et documenter les incidents au fur et à mesure. Le journal doit être gardé en lieu sûr. La victime ne doit EN AUCUN CAS se servir d’un ordinateur auquel l’agresseur peut accéder. Ce registre est essentiel pour la victime ainsi que pour les professionnels qui vont l’aider, car il permet de n’oublier aucun détail par la suite.
       

    Pour le bien de la victime, évitez de...

    • Juger ou de critiquer une décision prise par la victime ;
    • Presser la victime de prendre des décisions hâtives ; laissez-lui le soin de choisir à quel moment agir ;
    • Sous-estimer la gravité de la situation ;
    • Assumer une trop grande part de responsabilité, sans quoi vous risquez d’accroître le risque encouru par la victime.
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    Comment agir si vous pensez être en danger immédiat ?

    En cas de danger ou de risque de blessures immédiats, appelez les services d’urgence locaux, lorsqu’ils existent, et informez-les qu’il s’agit d’un cas de violence familiale. Si vous le souhaitez, vous pouvez également contacter le Bureau de la sécurité de votre organisation. En dehors des périodes d’urgence, il est important que vous parliez avec un professionnel formé à la gestion des cas de violences conjugales.

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    Où les victimes peuvent-elles se rendre lorsqu’elles décident de partir ?

    • Les foyers d’accueil pour les femmes victimes de violences sont les lieux les plus sûrs. Chercher refuge chez des parents ou des amis n’est pas une bonne solution car il est probable que l’agresseur y retrouve la/les victime(s), mettant en danger les victimes et les personnes qui les ont accueillies. La meilleure solution consiste à obtenir l’aide d’un professionnel. Dans la majorité des pays, les victimes de violences conjugales peuvent obtenir une protection auprès des tribunaux.
    • Il ne faut pas oublier qu’une victime essaie souvent à plusieurs reprises de sortir d’une situation de violence avant d’y parvenir.
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    Êtes-vous un agresseur, ou risquez-vous de le devenir ?

    • Si vous craignez d’avoir un comportement violent à l’égard de votre partenaire, vous pouvez obtenir de l’aide. Adressez-vous, en toute confidentialité, aux organisations de soutien aux victimes de votre localité, y compris aux conseillers en gestion du stress du Groupe de gestion du stress traumatique (CISMU), répertoriés dans la section « Organisations de soutien ».
    • Veuillez également vous référer aux informations juridiques figurant dans la section « Connaissez vos droits ».