Lancement de la Feuille de Route pour la Protection des Cibles Vulnérables Contre les Menaces Terroristes au Sénégal

Dans le cadre du Programme mondial des Nations Unies pour la lutte contre les menaces terroristes visant les cibles vulnérables, le Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations Unies (UNOCT) a organisé un atelier de trois jours à Dakar, au Sénégal, du 28 au 30 avril 2025. L'événement a été ouvert par le Général Daouda Diop, Coordinateur du Cadre interministériel de coordination des opérations de lutte contre le terrorisme (CICO) du Sénégal ; Mme Aminata Maiga, Coordinatrice résidente des Nations Unies au Sénégal ; et le Lt. Col. Claire Forgues, représentant la France en tant que partenaire financier du projet.

À la suite de consultations approfondies en décembre 2024, dirigées par la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (CTED) et l'UNOCT, l'atelier visait à lancer la Feuille de route du Sénégal (Plan d'action national) pour lutter contre les menaces terroristes visant les cibles vulnérables et à fournir une formation introductive sur la protection des infrastructures critiques et des espaces publics.

L'atelier a réuni 36 responsables des principaux ministères et agences de sécurité sénégalais. Des experts de l'UNOCT, du CTED, de l'ONUDC, du Centre de lutte contre le terrorisme de l'Union africaine (AUCTC), d'INTERPOL et de la Police belge ont participé en tant qu'intervenants.

Les sessions ont couvert le processus de développement de la Feuille de route, ses objectifs et ses priorités clés. Les experts ont aussi discuté les tendances terroristes nationales et régionales et les tactiques employées par les groupes terroristes contre les infrastructures critiques et les espaces publics. Les sessions se sont concentrées sur les cadres juridiques et internationaux applicables, les meilleures pratiques en matière de stratégies d'application de la loi, l'utilisation de bases de données pour protéger les cibles vulnérables, différents modèles de protection des infrastructures critiques, la cybersécurité et les nouvelles technologies, et l'utilisation de systèmes autonomes télécommandés, entre autres. Les partenariats public-privé, la coordination inter-agences et les procédures de gestion de crise ont également été discutés. De plus, des sessions sur mesure ont mis en lumière les considérations relatives aux droits de l'homme et au genre dans la protection des cibles vulnérables, soulignant l'importance de stratégies de sécurité inclusives et basées sur les droits.