10 juillet 2025

Le Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien

La Question De La Palestine Ne Concerne Pas Seulement Le Peuple Palestinien, Mais La Survie De L’humanité Et Jérusalem N’est Pas Simplement Une Terre Occupée – C’est Une Identité, Une Foi Et Une Histoire Occupées

 

Dakar, 10 juillet 2025 – La Conférence sur la question de Jérusalem, organisée le mercredi 9 juillet, conjointement par le Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, sous la présidence du Sénégal et de l’Organisation de la coopération islamique, avait pour thème « Oppression et déplacement des Palestiniens à Jérusalem à l’ombre de la guerre : Un microcosme de la situation dans l’ensemble du territoire palestinien occupé ». Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a prononcé un discours d’ouverture. Les États membres basés dans la capitale ont appelé à l’unanimité à un cessez-le-feu immédiat et global et au retrait total des forces israéliennes de Gaza, à l’ouverture de tous les points de passage pour l’acheminement de l’aide et à une assistance humanitaire sans entrave et durable à tous les civils de Gaza. Les crimes commis à Jérusalem-Est et en Cisjordanie comprennent l’expansion des colonies, l’annexion illégale, les saisies et démolitions massives de terres et de biens, les incursions militaires et les déplacements de population, qui constituent des violations flagrantes des résolutions de l’ONU et du droit international. Les intervenants du Sénégal et de Palestine ont souligné le rôle central de Jérusalem-Est dans l’identité palestinienne et ont condamné les actions israéliennes en cours visant à modifier le caractère démographique, religieux et culturel de la ville.

Les intervenants et le public ont évoqué l’incapacité de la communauté internationale à remplir ses obligations internationales. Les États membres ont été exhortés à passer de la simple réitération de principes à l’action. Il a été souligné que les gestes ne suffisent plus. Les États membres et les mouvements de solidarité ont appelé à des actions internationales concrètes et unifiées. Ces dernières comprennent la rupture des relations diplomatiques avec Israël, la fermeture de l’espace aérien et le boycott des produits israéliens, ainsi que la suspension des liens économiques avec les organisations et entreprises liées à l’occupation israélienne.

La seule voie réaliste, juste et durable est la solution à deux États, avec un État palestinien indépendant et souverain, basé sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. La diplomatie reste la voie à suivre pour la reprise des pourparlers de paix, défendant l’initiative de paix arabe et la solution à deux États par l’intermédiaire du Comité des droits des Palestiniens et de l’OCI. L’ambassadeur de Palestine auprès de l’ONU, Riyad Mansour, a appelé les États membres à participer à la Conférence de haut niveau de New York, coprésidée par la France et l’Arabie saoudite, ainsi qu’à d’autres forums importants, dont le Groupe de La Haye.

Le Sénégal a été félicité pour son soutien de longue date à la cause palestinienne. Le pays n’a jamais transigé sur ces principes a souligné l’ambassadeur du Sénégal aux Nations Unis, Coly Seck. Le pays porte la cause palestinienne avec constance, fidélité et responsabilité, et aujourd’hui encore en accueillant cette Conférence. Jérusalem ne peut être le monopole d’aucune action, d’aucune exclusivité et demeure un test moral pour l’humanité. Le Sénégal reste cette voix constante, qui croit encore qu’une paix juste est possible.

La discussion ayant été ouverte au public, afin de permettre un échange interactif avec les intervenants, un certain nombre de représentants d’organisations non-gouvernementales ainsi que de la société civile ont soulevé des questions relatives aux actions possibles de la communauté internationale face à la cause la plus douloureuse de l’histoire moderne – témoignant du plaidoyer actif de la société civile sénégalaise.