Vue d'ensemble d'une réunion

Pour les cadres et les dirigeants

Programme de formation « Santé mentale et bien-être au travail – Diriger et apprendre »

Les dirigeants et les cadres jouent un rôle essentiel en veillant à ce que le système des Nations Unies favorise une bonne santé mentale et le bien-être. Il s’agit notamment de créer un environnement de travail positif et de soutenir le personnel qui souffre d’un problème de santé mentale.

Diriger et apprendre : programme d’apprentissage en ligne

Le programme se compose de quatre thèmes liés à la santé mentale et au bien-être, structurés en modules :

  • Module 1 : Santé mentale et bien-être sur le lieu de travail
  • Module 2 : Bien-être personnel et épanouissement en tant que cadre
  • Module 3 : Soutenir un collègue ayant des problèmes de santé mentale
  • Module 4 : Lutter contre la stigmatisation liée aux problèmes de santé mentale

Le programme « Santé mentale et bien-être au travail – Diriger et apprendre » est disponible sur la plateforme Blue Line de l’École des cadres du système des Nations Unies.

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Que peuvent faire les cadres et les dirigeants ?

Les lieux de travail qui promeuvent la santé mentale peuvent conduire, et conduisent effectivement, à ce que le personnel ait le sentiment que son bien-être est pris en charge. Le résultat de cette approche positive est que le personnel est souvent plus engagé et plus productif. Nous lancerons une série d’initiatives axées sur le renforcement du bien-être et de la résilience dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie pour la santé mentale et le bien-être dans le système des Nations Unies.

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    Renforcer vos compétences et vos connaissances

    La première étape consiste à en savoir plus sur ce que vous savez et ce que vous ne savez pas et sur votre impact. Voici deux approches.

    Quelques questions à se poser :

    • Lorsque vous avez lu le PDF – Benefits of a Mentally Healthy UN System Workplace (Avantages d’un lieu de travail jouissant d’une bonne santé mentale dans le système des Nations Unies), qu’est-ce qui vous a semblé le plus important dans les informations ? Y a-t-il de nouvelles informations dont vous aimeriez en savoir plus ?
    • Qu’est-ce qui ressort de vos points forts et de vos besoins en termes de bien-être, de santé mentale et d’habitudes saines sur le lieu de travail ?
    • Comment décririez-vous votre impact en tant que cadre sur l’équipe, l’organisme, certains individus ?
    • Que devez-vous savoir de plus sur les éléments susceptibles de causer des dommages sur le lieu de travail ?
    • Si vous pouviez changer trois choses pour votre équipe au cours des trois à six prochains mois, quelles seraient-elles ? Choisissez des choses sur l’avènement desquelles vous pouvez avoir une grande influence.
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    Essayez cette Auto-évaluation des ressources canadiennes en matière de santé mentale au travail (en anglais) .

    Souscrire au Programme de formation « Santé mentale et bien-être au travail – Diriger et apprendre». Créer un compte (en anglais) .

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    Créer une culture de travail saine

    L’un des rôles clés d’un responsable efficace est de limiter la possibilité que le travail et le lieu de travail nuisent au bien-être du personnel ou de l’équipe, ce qui peut à conduire à une mauvaise santé.

    Il existe une série de mesures pratiques que les cadres et les dirigeants peuvent prendre pour promouvoir un lieu de travail sain, mettre en œuvre des initiatives de prévention, intervenir ou apporter rapidement un soutien et contribuer au mieux au rétablissement et au retour au travail du personnel concerné si cela s’avère nécessaire.

    De nombreuses mesures peuvent être prises pour protéger et promouvoir la santé mentale et le bien-être. Ce qui fonctionnera le mieux dépendra de votre environnement de travail particulier. Voici quelques mesures simples que vous pouvez prendre pour commencer :

    Sensibilisez et informez votre équipe sur ce qui favorise le bien-être et une bonne santé mentale :

    • Encouragez le personnel à accéder à la documentation sur ce site (informations pour tous) ;
    • Organisez une Journée mondiale de la santé mentale sur votre lieu de travail en partenariat avec des conseillers et des représentants du personnel local ;
    • Veillez à ce que votre équipe dispose d’informations ou d’affiches indiquant où trouver de l’aide et ce qui est disponible.

    Examinez votre lieu de travail à la recherche de risques ou de vulnérabilités susceptibles d’avoir un impact sur la santé mentale et le bien-être de l’équipe ou de l’individu :

    • Faites participer votre équipe à l’examen du lieu de travail afin d’identifier les problèmes et les solutions ;
    • Collaborez avec des collègues représentants du personnel – ils disposent souvent de personnes formées pour apporter un soutien aux collègues souffrant de problèmes de santé mentale et comprennent la dynamique générale du lieu de travail ;
    • Collaborez avec les conseillers, les médiateurs et les divisions des ressources humaines et des services médicaux de votre organisme pour vous aider à mener l’évaluation. Ils disposeront d’outils d’évaluation des risques au moyen d’un modèle biopsychosocial (évaluation physique, psychologique, sociale et environnementale) ;
    • Demandez aux conseillers quels sont les cours et les ressources dont ils disposent pour la formation et le perfectionnement de l’équipe. Ils pourront peut-être vous aider à élaborer un plan ou vous indiquer comment on peut accéder aux cours, par exemple (NB : il s’agit d’exemples et non d’une liste complète) :
      • Gérer le stress, faire face au changement, gérer l’incertitude ;
      • Préparer les voyages en mission et le retour ;
    • Apprenez les premiers secours psychologiques, comprenez et acceptez les différences et les préjugés inconscients et dispensez la formation à la pleine conscience ;
    • Discutez avec les médiateurs de la formation, des supports de gestion des incivilités et des conflits et de la formation des témoins.
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    Que faire si un membre du personnel a besoin d’un soutien supplémentaire ?

    Comment savoir si quelqu’un a besoin d’un soutien plus important ?

    • De nombreux cadres et dirigeants s’inquiètent de ne pas savoir comment soutenir une personne ayant des problèmes de santé mentale. Il n’est pas nécessaire de savoir comment traiter quelqu’un ou d’être thérapeute.
    • Si vous vous inquiétez pour un membre de votre équipe, vous pouvez prendre plusieurs mesures pratiques et directes.
    • N’oubliez pas d’apprendre à remarquer les changements chez les gens – vous pouvez remarquer un changement de comportement chez l’un de vos collaborateurs, ou un changement dans ses performances professionnelles.
    • Certains indicateurs qu’un membre du personnel pourrait présenter sont présentés ci-dessous et dans d’autres documents sur le site, notamment « Supporting a Colleague: Signs of Poor Mental Health: What is Mental Health » (Soutenir un collègue : les signes d’une mauvaise santé mentale : qu’est-ce que la santé mentale ?)
    • Il est essentiel de ne pas tirer de conclusions hâtives sur la santé mentale d’une personne. Il ne vous appartient pas de poser un diagnostic, mais si vous remarquez des changements, vous pouvez prendre des mesures pour aider l’intéressé(e)à obtenir de l’aide si nécessaire.

    Voici un lien vers un programme en ligne (en anglais)  qui vous aidera à réfléchir à votre approche afin que la personne reçoive l’aide dont elle a besoin. Le programme vous aidera également à réfléchir à la manière de créer une culture positive autour de la santé mentale.

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    À quoi dois-je faire attention ? Comment puis-je savoir si quelqu’un a besoin d’aide ou d’un soutien plus important ?

    • Observez bien votre équipe – comment elle fonctionne, comment les gens se comportent les uns envers les autres, les individus dans l’équipe, etc. : avez-vous remarqué des changements, bons ou mauvais ?
    • Il convient d’être attentif à des changements dans la façon dont les personnes se comportent au travail, par exemple : humeur générale, concentration, irritabilité, retards, travail non effectué à temps, moins bonne entente avec les autres, augmentation des conflits, changements d’apparence, absences répétées ou prolongées.
    • Apprenez à connaître les personnes qui constituent votre équipe, si vous ne le faites pas déjà : les choses qui se passent et qui peuvent être stressantes ainsi que les aspects positifs et les célébrations qu’ils ont.
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    À qui puis-je m’adresser pour obtenir des conseils et comment puis-je obtenir de l’aide pour les membres de mon équipe ?

    Collaborez avec les conseillers, les médiateurs ou les représentants du personnel, les conseillers en ressources humaines et le personnel des services médicaux de votre organisme – ils pourront vous mettre en contact avec la personne indiquée ou vous aider directement. Ils sont également susceptibles de savoir quelle aide est disponible dans votre organisme et comment comprendre les règles et les processus de l’assurance maladie du personnel et accéder aux soins, le cas échéant.

    De nombreux cadres et dirigeants s’inquiètent de ne pas savoir comment soutenir une personne ayant des problèmes de santé mentale. Il n’est pas nécessaire de savoir comment administrer un traitement de santé mentale à quelqu’un ou d’être thérapeute. Si vous vous inquiétez pour un membre de votre équipe, vous pouvez prendre plusieurs mesures pratiques et directes.

    Entamer une conversation

    • Commencez par quelque chose de simple : un amical « Est-ce que ça va ? » « Quelque chose s’est-il passé ? » Ces questions valent mieux que de dire « Y a-t-il quelque chose qui ne va pas chez vous ? »
    • Demandez : Quel soutien pourrais-je vous apporter dans ce domaine ? C’est mieux que de dire : « Puis-je vous aider ? »
    • Si la personne ne veut pas parler, dites-lui gentiment et amicalement que vous avez remarqué qu’elle n’avait pas l’air ou ne se sentait pas comme d’habitude et que vous vous inquiétiez de son bien-être.
    • Suggérez-lui qu’elle peut venir vous parler à tout moment, ou qu’elle pourrait s’il y a lieu parler à quelqu’un de l’équipe.
    • Si vous êtes suffisamment inquiet, partagez avec l’intéressé(e) d’autres options pour parler à quelqu’un ou accéder à des ressources qui pourraient l’aider (voir les informations destinées à tous sur ce site concernant la recherche d’aide).
     

    Agir tôt – n’attendez pas trop longtemps pour entamer la conversation ou demander de l’aide

    • Discutez avec la personne de ce qui peut être fait à court terme pour l’aider, par exemple des changements temporaires en matière d’horaires, de rôle et de déplacement, un soutien supplémentaire, un congé.
    • Si vous êtes inquiet, n’attendez pas trop longtemps avant de demander l’aide d’un conseiller ou d’une équipe médicale. Vous devrez cependant obtenir l’autorisation des membres du personnel pour partager des informations personnelles.
    • Une intervention précoce et l’accès à un traitement, si nécessaire, permettent d’obtenir de meilleurs résultats pour le bien-être et la santé des personnes, et de réduire ou limiter la souffrance qu’elles éprouvent.
     

    Comprendre l’incidence pour leur santé et leur bien-être et la nécessité d’un congé de maladie ou d’un congé de maladie de longue durée et demander de l’aide pour mettre en place un programme de retour au travail, le cas échéant :

    • Consultez l’équipe des services médicaux de votre organisation pour savoir ce que vous devez faire en matière de congé de maladie et de retour au travail.
    • Discutez avec le membre du personnel, si possible, ou avec son délégué le cas échéant, de la fréquence à laquelle vous devez rester en contact avec lui/elle pendant son congé de maladie – pour vérifier comment il/elle va, et non pour le/la pousser à reprendre le travail.
    • Il peut arriver que vous ayez à demander l’avis et l’aide de conseillers en ressources humaines si vous ne maîtrisez pas les politiques, les droits et les procédures.
    • Un retour au travail bien géré et planifié, avec l’aide du personnel médical et des conseillers, est important pour un retour au travail réussi et à temps voulu. C’est une mesure dynamique visant à garantir que les membres du personnel puissent poursuivre leur carrière à l’ONU s’ils ont dû s’absenter très longtemps pour des raisons de santé.
    • Veillez à ce que le plan de retour au travail comprenne, éventuellement, un retour progressif au travail (jours et heures), un aménagement du lieu de travail en termes d’échelonnement ou de modification des tâches et des accords concernant le traitement en cours et/ou des réévaluations.
    • Ne partez pas du principe que la personne aura besoin de s’absenter de son travail. Parfois, la meilleure chose à faire est de rester au travail afin de ne pas s’isoler et de conserver le sentiment d’avoir un but à atteindre.