La COVID-19 — qui provient elle-même de la nature — a montré comment la santé humaine dépend étroitement de notre relation avec le monde naturel. Alors que le monde cherche à mieux se reconstruire après la crise actuelle, il est essentiel de préserver la biodiversité et d’investir dans des approches basées sur la nature. La biodiversité peut servir à appuyer les efforts déployés pour réduire les effets négatifs des changements climatiques. Les habitats conservés ou restaurés sont en mesure d’éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère en le stockant, ce qui participe à la lutte contre les changements climatiques. En outre, la conservation d’écosystèmes intacts, tels que les mangroves, peut contribuer à réduire les effets catastrophiques des changements climatiques, en particulier les inondations et les marées de tempête.

La biodiversité peut servir à appuyer les efforts déployés pour réduire les effets négatifs des changements climatiques. Les habitats conservés ou restaurés sont en mesure d’éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère en le stockant, ce qui participe à la lutte contre les changements climatiques. En outre, la conservation d’écosystèmes intacts, tels que les mangroves, peut contribuer à réduire les effets catastrophiques des changements climatiques, en particulier les inondations et les marées de tempête.

Les mangroves occupent 5,1 % du territoire de Cuba et recouvrent 70 % des côtes du pays. La disparition de ces mangroves et les dommages qui leur sont causés risquent par conséquent de vulnérabiliser les populations côtières. Pour restaurer les mangroves de l’île, un projet du PNUD aide ces populations à en planter et à favoriser leur régénération naturelle en installant des piquets pour les protéger des vagues, en nettoyant les canaux et en favorisant l’expansion des forêts côtières par le biais d’initiatives de sensibilisation et d’activités durables. Quatre ans après le lancement du projet, les mangroves s’étendent, les populations d’animaux sauvages, de crevettes et de poissons augmentent et les inondations sont mieux contrôlées. De fait, le projet contribue positivement à réduire la vulnérabilité au climat et à rendre les communautés des provinces du sud de l’île plus résistantes aux changements climatiques.

Des centaines de papillons reposant sur un arbre

La Réserve de biosphère du papillon monarque, située dans l’État mexicain du Michoacán, est connue dans le monde entier pour abriter un phénomène migratoire exceptionnel. Des millions de papillons en provenance des États-Unis et du Canada gagnent la réserve chaque automne. Bien que la région reste fortement touchée par l’exploitation forestière illégale, le tourisme incontrôlé et les effets de plus en plus graves des changements climatiques, le PNUD a soutenu un certain nombre d’initiatives en faveur de l’adaptation aux changements climatiques et de la protection de la biodiversité dans 17 zones couvrant 7,8 millions d’hectares. Ces initiatives commencent à porter leurs fruits.

Au Samoa, grâce à une initiative appuyée par le PNUD, des plantes, et notamment des légumineuses, qui ont pour propriété de fixer l’azote dans le sol, ont été plantées dans des zones vitales. Comme le projet a permis d’introduire des cultures vivrières et arboricoles résistantes au climat, des agriculteurs, des organisations communautaires, des groupes de jeunes, des étudiants et des groupes religieux de 126 villages du Samoa en ont bénéficié, au moins 16 760 hectares de terres agricoles et forestières ayant ainsi été bonifiés.

Au Chili, les bouleversements et la variabilité climatiques nuisent à la production mytilicole de trois façons : des marées rouges toxiques plus fréquentes causées par la prolifération d’algues, l’acidification des océans et une faible quantité de naissains de moules sauvages qui ne permettent pas d’assurer une bonne reproduction. Le pays a par conséquent mis au point une méthode d’élevage respectueuse du climat, qui produit peu ou pas d’émissions de gaz à effet de serre. La plupart des activités mytilicoles sont réalisées dans des parcs flottants ou sous-marins qui favorisent la filtration permanente du phytoplancton de l’eau par les mollusques.