New York

22/08/2020

Message du Secrétaire général pour la Journée internationale des victimes de disparition forcée 2020

António Guterres, Secretary-General

Le droit à la liberté de religion ou de conviction est fermement ancré dans le droit international des droits de l’homme et compte parmi les piliers d’une société inclusive, prospère et pacifique. 
 
Pourtant, dans le monde entier, nous continuons d’être témoins d’une discrimination profondément enracinée à l’encontre des minorités religieuses, d’attaques contre des personnes et des sites religieux ainsi que de crimes haineux et d’atrocités criminelles perpétrés contre des populations simplement en raison de leur religion ou de leurs convictions.
 
Si les sociétés ont fait preuve de résilience et de force face à la COVID-19, la pandémie s’est également accompagnée d’une recrudescence de la stigmatisation et d’un discours raciste consistant à dénigrer certaines populations, à répandre des stéréotypes ignobles et à désigner des coupables.
 
Alors que nous commémorons les victimes, nous devons en faire davantage pour nous attaquer aux causes profondes de l’intolérance et de la discrimination en promouvant l’inclusion et le respect de la diversité. Nous devons également veiller à ce que les auteurs de ces crimes soient amenés à répondre de leurs actes.
 
C’est aux États qu’il incombe au premier chef de protéger le droit à la liberté de religion ou de conviction. J’en ai toutefois également fait une priorité en lançant des initiatives telles que l’appel à l’action en faveur des droits humains, la Stratégie pour la lutte contre les discours de haine et le Plan d’action des Nations Unies pour la protection des sites religieux.
 
En cette période exceptionnelle, il est impératif que nous travaillions ensemble, comme une seule et même famille humaine, pour vaincre la COVID-19 et mettre fin à la haine et à la discrimination.