Thème 2011 : La traite transatlantique des esclaves : l’héritage vivant de 30 millions d’histoires inédites. »

 

En mémoire des victimes, l’Assemblée générale, dans sa résolution 62/122 du 17 décembre 2007, a déclaré le 25 mars Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves. La résolution a demandé l’établissement d’un programme éducatif de mobilisation des institutions éducatives et de la société civile sur le sujet en vue d'inculquer aux générations futures « les causes, les conséquences et les leçons de la traite transatlantique des esclaves et de leur enseigner les dangers du racisme et des préjugés ».

Des Événementscommémoratifs reflétant le thème de cette année sont conçus pour répondre à des questions clés : Qui étaient ces gens? Quelles sont leurs histoires? Comment on-t-ils contribué aux sociétés qui les ont réduit en esclavage? Quels sont leurs héritages et quelles sont les leçons que le monde moderne a tirées de cette phase sombre de l’histoire de l’humanité ?

Message du Secrétaire général | Calendrier des événements 

 

Contexte

 

Slave Ship – Sighting an English Cruiser

Photo : Dessin à l’encre paru en 1874 dans l’hebdomadaire politique américain Harper’s Weekly – Un navire négrier repère un croiseur anglais. « Cette illustration représente un navire négrier faisant voile en Méditerranée, au large des côtes africaines, avec à son bord une cargaison d’hommes destinés à être réduits en esclavage. Repérant au loin un croiseur anglais, les officiers du négrier hissent précipitamment les voiles pour tenter de lui échapper. »

 

La traite transatlantique des esclaves est dans l’histoire le plus vaste mouvement forcé de personnes innocentes. D’après les estimations de l’UNESCO, cette traite a déraciné 25 à 30 millions d’Africains qui ont été séquestrés et trainés de force dans les Amériques et les Caraïbes. Ces personnes ont enduré une misère indescriptible de même que leurs descendants et ce pendant des centaines d’années. 
Bien que 400 ans de traite transatlantique d’esclaves représentent un élément majeur de l’histoire mondiale, on n’en sait que très peu sur certains aspects de cette pratique de même que sur ses conséquences irréparables à travers le monde.  Ce que l’on sait, c’est que depuis la fin du XVe siècle, l’océan Atlantique, autrefois une barrière redoutable entre les peuples vivant sur les quatre continents et qui empêchait les contacts réguliers entre ces peuples, est devenu pour la première fois un passage commercial qui a combiné les histoires de l’Afrique, de l’Europe, du continent Américain et des Caraïbes. L’esclavage et la traite transatlantique des esclaves furent les piliers de ce procédé qui a fait du fond de l’océan un tombeau pour les millions qui n’ont pas survécu à l’épouvantable traversée.

 


Message du Secrétaire général

 

La traite transatlantique des esclaves a infligé d’immenses souffrances à des millions de victimes innocentes pendant quatre siècles, ce qui en fait une des tragédies de l’histoire humaine qui a sévi le plus longtemps et à la plus grande échelle. Bien que l’esclavage légalisé ait été aboli depuis longtemps, les pratiques esclavagistes perdurent, sous la forme de servitude pour dettes, d’esclavage domestique, de mariages précoces ou forcés, de vente d’épouses et de traite d’enfants.

De nombreuses études ont été consacrées à ces horreurs, notamment dans le cadre de diverses campagnes de l’UNESCO. Il reste néanmoins beaucoup à apprendre sur les millions d’Africains qui ont été déracinés et maltraités, sur les mauvais traitements infligés à leurs descendants et sur les conséquences de ces pratiques, qui se font encore sentir aujourd’hui. C’est pourquoi cette année le thème de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves est « Héritage vivant de 30 millions d’histoires inédites ».

En étudiant l’esclavage, nous contribuons à nous prémunir contre les instincts les plus vils de l’humanité. En examinant les préjugés et les croyances dominantes qui ont permis à cette pratique de se développer, nous sensibilisons aux dangers du racisme et de la haine, toujours présents. En honorant la mémoire des victimes de l’esclavage, comme nous le faisons en célébrant cette journée internationale, en érigeant un mémorial permanent au Siège de l’ONU à New York ou encore en proclamant l’année 2011 « Année internationale des personnes d’ascendance africaine », nous restituons un peu de leur dignité à ceux qui en ont été si impitoyablement privés.

Cette journée nous oblige à regarder en face ce qu’il y a de pire en l’homme, mais elle nous invite aussi à honorer ce qu’il y a de meilleur en lui, à travers ceux qui, hier comme aujourd’hui, se sont opposés à l’esclavage : les esclaves courageux qui se sont insurgés au péril de leur vie, les abolitionnistes qui ont dénoncé le statu quo, les militants d’aujourd’hui qui luttent contre l’intolérance et l’injustice. Illustres ou inconnus, ces héros prouvent que la quête de la dignité humaine est le plus beau combat qui soit.

En cette journée internationale, inspirons-nous de cette vérité. Rappelons-nous toutes les victimes de la traite transatlantique des esclaves et de l’esclavage moderne, et engageons-nous à éliminer ces pratiques une fois pour toutes.

Ban Ki-moon

 


Calendrier des événements

 

Lundi 21 mars

Projection du long métrage : « Traces of the Trade » (Trace de la traite transatlantique) (Katrina Browne, 2008) (1 heure et 30 minutes)

18 h 30 – 21 heures

Lieu : salle de l’ECOSOC, North Lawn Building, Siège de l’Organisation des Nations Unies, New Yor

 

Traces of the Trade film

Photo : La cinéaste en compagnie de sa famille et de la Ghanéenne Beatrice Manu lors du tournage d’une scène racontant la cérémonie durant laquelle les Africains capturés prenaient un dernier bain dans la rivière avant d’être embarqués pour les Amériques. Crédit photo : Amishadai Sackitey

 

La réalisatrice, Katrina Browne, dont c’est le premier film, fait une découverte pour le moins dérangeante : la plus grande famille esclavagiste de l’histoire des États-Unis était celle de ses ancêtres de Nouvelle-Angleterre.  Avec neuf de ses proches, des descendants également de cette famille aux activités interlopes, elle entreprend de retracer le commerce triangulaire qui reliait la ville où s’étaient établis ses ancêtres, dans l’État de Rhode Island, au Ghana et à Cuba.  Peu à peu, ils découvrent l’étendue réelle des complicités qui, dans l’hémisphère nord, ont contribué à l’expansion de la traite d’êtres humains, et le champ de mines que constituent les relations raciales contemporaines.  Ce film entend servir de vecteur d’échanges, d’éducation et d’action.

Animateur : Dawn Johnston-Britton, Responsable du Groupe des Services aux visiteurs et point de contact pour les évènements organisés dans le cadre de la Journée internationale de la commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves 2011.

Brève déclaration de S. E. M. Raymond Wolfe, Président du comité du Mémorial permanent et Représentant permanent de la Jamaïque auprès des Nations Unies.

Séance de questions-réponses avec S. E. M. Wolfe, Katrina Browne, la réalisatrice du film, et les membres de sa famille qui apparaissent dans le film, James De Wolf Perry VI, Elizabeth Sturges, Llerena De Wolf et Thomas De Wolf.   

 

Jeudi 22 mars

Inauguration de l’exposition « Honouring the Living Cultural Legacy » (En l’honneur d’un héritage culturel toujours vivant)

18 h 30 – 21 heures

Lieu :  Galerie principale, Hall des visiteurs, Siège de l’Organisation des Nations Unies, New York

Photo : Triptyque de navires négriers, intitulé « Why? » (Pourquoi ?)

triptych of slave ships titled 'Why?'

Inauguration de cette exposition en trois parties, composée d’une installation multimédias d’un artiste américano-caribéen visant à recréer, sur un mode mystique, le Passage du Milieu ; d’un triptyque signé Abdoulaye Ndoye, artiste plasticien sénégalais, qui raconte le voyage d’un navire négrier et pose, dans son titre, la « Grande Question » : « Pourquoi ? », et d’une collection d’artefacts et de documents historiques prêtés par le Freeman Institute, témoins du caractère inhumain de la traite transatlantique des esclaves et de ses ramifications insidieuses. Divers ouvrages sur la traite transatlantique des esclaves étaient également exposés, et que l’on pouvait acheter à la Librairie de l’ONU.  Pour clore l’inauguration, une soirée consacrée aux cultures et cuisines d’Afrique et des Caraïbes avait été organisée.

Maître de cérémonie : M. Maher Nasser

Allocutions de S. E. Mme Salomon Nguema Owono, Président de l’Union africaine et Vice-Premier ministre chargé des affaires sociales de Guinée équatoriale ; de S. E. M. Raymond Wolfe, Président du comité du Mémorial permanent et Représentant permanent de la Jamaïque auprès des Nations Unies ; de Mme Imna Arroyo, artiste, auteure des œuvres exposées sous le titre « Ancestral Memories » ; et de M. Joel Freeman, PDG du Freeman Institute.
 

Soirée culturelle et culinaire 

Lieu :  Galerie principale, Hall des visiteurs, Siège de l’Organisation des Nations Unies, New York

Diverses prestations, du City South Steel Orchestra d’Antigua-et-Barbuda, du Ballet national du Cameroun, d’une troupe de Guinée équatoriale et de la St. Lucia Cultural-Organisation.  Dégustation de mets africains et caribéens.

Maîtresse de cérémonie : Mme Lena Dissin, Directrice adjointe de la Division de la sensibilisation du public du Département de la communication globale des Nations Unies

 

Mercredi 23 mars

Vidéoconférence : « New Approaches to Teaching African History and the Transatlantic Slave Trade » (Nouvelles approches et pratiques en matière d’enseignement de l’histoire africaine et de la traite transatlantique des esclaves)

Lieu : salle de l’ECOSOC, North Lawn Building, Siège de l’Organisation des Nations Unies, New York

Vidéoconférence : « New Approaches to Teaching African History and the Transatlantic Slave Trade » (Nouvelles approches et pratiques en matière d’enseignement de l’histoire africaine et de la traite transatlantique des esclaves)

Vidéoconférence mondiale à l’intention des enseignants : « New Approaches to Teaching African History and the Transatlantic Slave Trade » (Nouvelles approches et pratiques en matière d’enseignement de l’histoire africaine et de la traite transatlantique des esclaves) – 9 heures – 16 heures

En collaboration avec le Réseau des écoles associées de l’UNESCO (réSEAU) et un groupe consultatif, le Département de la communication globale des Nations Unies a organisé une vidéoconférence mondiale à l’intention des enseignants de plus de 70 établissements d’enseignement primaire et d’enseignement secondaire de six pays, à savoir la Colombie, le Portugal, la Gambie, la Trinité-et-Tobago, le Royaume-Uni et les États-Unis.  Cette conférence avait pour objet d’informer les enseignants sur les nouvelles possibilités de bourses, les nouvelles ressources et les meilleures pratiques en matière d’enseignement de l’histoire et de l’héritage de la traite transatlantique des esclaves.

Organisée par le Département de la communication globale des Nations Unies à l’intention des enseignants du primaire et du secondaire, cette première conférence du genre était articulée en deux tables rondes visant à attirer l’attention sur la nécessité de nouvelles méthodes d’enseignement de la traite transatlantique des esclaves. 

Table ronde 1 : « Enseigner la traite transatlantique des esclaves : leçons du passé et nouvelles orientations ».

  • Animateur : Mme Ulrike Storost, UNESCO
  • Intervenants : Mme Monica Lima e Souza (Brésil) , Michaela Alfred-Kamara (Royaume-Uni), Mme Sheila Walker (États-Unis) et M. Alvin Thompson (Barbade).  

Table ronde 2 : « Parlons d’enseignement ». Cette table ronde était destinée à interpeler et échanger avec les enseignants du primaire et du secondaire.

  • Animateur :  Mme Angela Keiser, Carnegie Mellon University
  • Intervenants :  Luis Fernel Bonilla (Colombie), Jose Barrao (Portugal), Magda Borges (Portugal), Yahya Al-Matarr-Jobe (Gambie), Mme Cecilia Hall (Trinité-et-Tobago) et Sue Anderson (États-Unis). 

La principale intervention à cette conférence est revenue à Mme Hilary Beckles, pro-vice rectrice de l’Université des Indes occidentales et Directrice du Cave Hill Campus, à la Barbade.

Parmi les participants présents physiquement au Siège de l’Organisation des Nations Unies, on notait des enseignants des établissements de la Ville de New York d’autres villes et États des États-Unis,  les autres participants prenant part à la conférence à distance à partir de l’un des six pays concernés.  La conférence a été enregistrée en direct, et l’enregistrement vidéo archivé est disponible à l’adresse suivante : www.un.org/webcast :   Partie 1 Partie 2

Pour permettre aux participants et aux autres enseignants de poursuivre les échanges sur les questions évoquées à cette conférence, le Département de la communication globale des Nations Unies a créé une page Facebook dédiée.

Mot de bienvenue de Mme Yvonne Acosta, cheffe du Groupe de l’action éducative

 

Jeudi 24 mars

Séance d’information pour les ONG – « The living legacy of the victims of the transatlantic slave trade » (L’héritage vivant des victimes de la traite transatlantique des esclaves) 

Lieu : salle de conférence 6, North Lawn Building, Siège de l’Organisation des Nations Unies, New York

10 heures – 12 h 30

Cette séance d’information sur le thème « La traite transatlantique des esclaves : héritage vivant de 30 millions d’histoires inédites », organisée à l’intention des personnels des ONG nationales et internationales qui travaillent avec l’ONU, a attiré plus d’une centaine de personnes.

Un groupe d’experts s’est penché sur les histoires inédites de millions de personnes victimes de l’indicible brutalité associée à la traite transatlantique des esclaves, et sur la manière dont ces histoires peuvent servir d’outil de sensibilisation et contribuer à la découverte de la vérité sur cette question souvent ignorée. Ce groupe était composé de S. E. M. Raymond Wolfe, Représentant permanent de la Jamaïque auprès des Nations Unies et Président du comité du Mémorial permanent, M. Michael Gomez, professeur d’histoire et d’études moyen-orientales et islamiques, New York University, et président du Comité scientifique international du projet « La route de l’esclave : résistance, liberté, héritage » de l’UNESCO de 2009 à 2011, Mme Abena Busia, Directrice associée du Centre d’études africaines, Rutgers University, et M. Alvin Thompson, professeur émérite de l’Université des Indes occidentales à Cave Hill, à la Barbade.

Cette séance d’information visait à contribuer à une meilleure compréhension de la traite transatlantique des esclaves, qui a duré 400 ans, en examinant les millions d’histoires peu à peu révélées par les faits historiques qui se sont faits jours et l’abondante littérature produite depuis, ainsi qu’à corriger les interprétations erronées, et à poursuivre la transmission de ces histoires de génération en génération.  S’est ensuivie une séance de questions-réponses qui a permis aux représentants des ONG et aux intervenants d’échanger sur ces questions.

Après quoi, l’un des intervenants, M. Alvin Thompson, a présenté son nouvel ouvrage consacré à la traite transatlantique des esclaves, intitulé « Confronting Slavery – Breaking through the Corridors of Silence » (Affronter l’esclavage – sortir du labyrinthe du silence), qui raconte la traite transatlantique des esclaves « tant par l’image que par le texte ».

Cette séance d’information a été enregistrée en direct et archivée ici.

Animateur : Mme Maria-Luisa Chavez, cheffe du Groupe des relations avec les ONG

 

Vendredi 25 mars

Réunion commémorative solennelle

10 heures – 12 h 30

Lieu : salle de conférence 4, North Lawn Building, Siège de l’Organisation des Nations Unies, New York

Le Président de l’Assemblée générale a convoqué une réunion commémorative spéciale de l’Assemblée générale à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, le vendredi 25 mars 2010, à 10 heures.  Plusieurs discours ont été prononcés, par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Président de l’Assemblée générale, les représentants de groupes régionaux et des États-Unis en qualité de pays hôte.

Le discours inaugural a été prononcé par la première présidente d’origine afro-américaine de l’une des prestigieuses universités américaines de l’« Ivy League », Mme Ruth Simmons, présidente de Brown University. La famille Brown, qui a donné son nom à cette université, faisait partie des familles américaines à s’être enrichies grâce à la traite transatlantique des esclaves. 

S. E. Mme Ama Tutu Muna, Ministre de la Culture du Cameroun, a offert un tambour à vocation décorative au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.

Les personnes invitées à cette réunion commémorative ont eu par ailleurs le plaisir d’assister à un récital de la chanteuse classique Mme Tricia Keens-Douglas, originaire de la Grenade, et à une prestation du Ballet national du Cameroun.

L’Assemblée générale marque la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves 

Assembly Marks Slavery and Transatlantic Slave Trade Remembrance Day

Photo : L’Assemblée générale marque la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves. De gauche à droite : la Secrétaire générale adjointe, Asha Rose Migiro ; le Secrétaire général, Ban Ki-moon ; le Président de la soixante-cinquième session de l’Assemblée générale, Joseph Deiss.

 

Conférence de presse

12 h 45 – 13 h 15

Lieu :  Auditorium de la bibliothèque Dag Hammarskjöld, Siège de l’Organisation des Nations Unies, New York

Animateur :  M. Stephane Dujarric, directeur de la Division de l’information et des médias, Département de la communication globale

Conférence de presse donnée à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves 

Press Conference on Slavery and Transatlantic Slave Trade Remembrance Day

S. E. Mme Ama Tutu Muna, Ministre de la Culture du Cameroun, S. E. M. Raymond Wolfe, Représentant permanent de la Jamaïque auprès des Nations Unies et Président du comité du Mémorial permanent, et la chanteuse et actrice Mme Melba Moore.

 

Concert en l’honneur de l’héritage vivant de 30 millions d’histoires inédites

19 heurs – 21 heures

 

UN Slavery Remembrance Day Concert, "Legacy of 30 Million Untold Stories"

Lieu : salle de l’Assemblée générale, Siège de l’Organisation des Nations Unies, New York

 

Concert organisé à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, « 30 millions d’histoires inédites » 

Organisé dans la salle de l’Assemblée générale des Nations Unies, ce concert réunissait des interprètes de renom venus d’Afrique, des Caraïbes et des Amériques, dont Melba Moore et Randy Weston, des États-Unis, Morgan Heritage, de Jamaïque, Khaira Arby, du Mali, Aurelio Martinez, garifuna d’Honduras, et plusieurs groupes du Cameroun et de Guinée équatoriale.

Texte extrait de « Die Free : A heroic family tale » (Mourir libre : l’histoire d’une famille héroïque), de Mme Cheryl Wills, écrivaine et animatrice de la chaîne de télévision NY1 

Extraits du documentaire « Routes de l’esclave : une vision globale »

Hôte de la cérémonie solennelle : M. Maher Nasser, directeur de la Division de la sensibilisation du public, Département de la communication globale

Maîtresse de cérémonie : Mme April Sutton, animatrice de l’émission « April in Hollywood » diffusée par la chaîne de télévision Time Warner et fondatrice du gala annuel « Diplomat Diversity Gala »