Pour Sinoya Kenayala, un agriculteur de 30 ans du Malawi, la terre c’est tout. Elle est la vie, un patrimoine et bien plus encore. Son exploitation de 1,2 hectare, située à Kalonga, une banlieue de la capitale Lilongwe, est son meilleur moyen d'assurer la subsistance et une vie stable à ses quatre enfants. Or, comme pour bien d'autres agriculteurs et communautés tributaires de la terre, la menace d'une dégradation persistante et rapide des sols est toujours présente.