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António Guterres au podium de la COP30.
António Guterres, Secrétaire général, s'adresse au sommet des dirigeants de la COP30 à Belém (Brésil).
©CCNUCC/Kiara Worth

António Guterres,
Secrétaire général des Nations Unies

 

La science nous dit qu’un dépassement temporaire du seuil de 1,5°C, au plus tard à partir du début des années 2030, est désormais inévitable... Si nous agissons maintenant, nous pouvons limiter l’ampleur, la durée et la dangerosité de ce dépassement, et ramener les températures en dessous du seuil de 1,5°C avant la fin du siècle [en] plafonnant immédiatement les émissions mondiales, en réduisant à zéro les émissions nettes mondiales d’ici à 2050 et en augmentant considérablement les investissements dans l’adaptation et la résilience... Nous pouvons choisir de montrer la voie – ou nous laisser conduire à la ruine. Choisir de faire de Belém un tournant décisif.

Le Secrétaire général António Guterres prononce un discours lors de l'ouverture du débat général de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies.

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Le Secrétaire général António Guterres s'adresse aux journalistes après l'annonce d'un accord visant à garantir un cessez-le-feu et la libération des otages à Gaza.
Photo ONU/Mark Garten

António Guterres,
Secrétaire général des Nations Unies

 
Je me félicite qu’un accord visant à obtenir un cessez-le-feu et la libération des otages à Gaza ait été annoncé [...]. Pour que ce cessez-le-feu donne vraiment lieu à des progrès, il ne suffit pas de faire taire les armes. Il faut que le personnel humanitaire bénéficie d’un accès total, sûr et durable, que les contraintes administratives et les obstacles soient levés et que les infrastructures anéanties soient reconstruites. Et il faut que les États Membres veillent à ce que les opérations humanitaires reçoivent un financement suffisant pour faire face à l’immensité des besoins [...]. L’Organisation des Nations Unies fournira toute l’aide nécessaire. Avec nos partenaires, nous sommes prêts à agir – dès maintenant.

Rien ne justifie la terreur, rien ne justifie la punition collective

 
L’ordre donné jeudi soir par les forces de défense israéliennes aux Palestiniens de Gaza d’évacuer leurs maisons dans les 24 heures était dangereux et profondément troublant. Toute demande d’évacuation massive dans un délai extrêmement court pourrait avoir des conséquences humanitaires dévastatrices.