Le drapeau des Nations Unies est en berne au Siège de l’ONU.
Le drapeau des Nations Unies est en berne au Siège de l’ONU à la mémoire des membres de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) qui ont péri dans un accident d’hélicoptère le 29 juin 2004.
Photo :ONU / Mark Garten

En ce jour important, rendons hommage à la bravoure et au dévouement de tous les travailleurs et travailleuses humanitaires du monde, en nous engageant à les protéger et à les épauler tandis qu’ils contribuent à bâtir un monde plus pacifique et plus humain pour chacun et chacune d’entre nous.

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres

Protéger le personnel de l'ONU

Depuis la création de l’Organisation des Nations Unies en 1945, plusieurs milliers de femmes et d’hommes oeuvrant avec professionnalisme, courage et dévouement ont perdu la vie à son service.

Durant les années 90, le nombre d’opérations de maintien de la paix de l'ONU a augmenté et la nature de celles-ci est devenue de plus en plus complexe. Le nombre de dangers auxquels le personnel des Nations Unies a été confronté fut multiplié au cours de cette décennie. Davantage de vies ont ainsi été perdues au cours des années 90 par rapport aux quatre précédentes décennies de l'Organisation.

Constatant avec une vive inquiétude la multiplication des attaques et l’usage croissant de la force contre des personnes participant à des opérations des Nations Unies, le Conseil de sécurité a adopté une première résolution sur cette question (S/RES/868 (1993), en date du 29 septembre 1993.   

D'intenses négociations ont ensuite eu lieu dans le cadre des travaux de la Sixième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, chargée des questions juridiques, en vue de la conclusion d'une Convention internationale destinée à protéger le personnel des Nations Unies et le personnel associé. 

La Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé fut adoptée le 9 décembre 1994 par l'Assemblée générale des Nations Unies. 

Contexte

La Journée de solidarité avec les membres du personnel détenus ou portés disparus a lieu chaque année à la date anniversaire de l'enlèvement d'Alec Collett, ancien journaliste qui travaillait à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) lorsqu'il fut enlevé par des hommes armés en 1985. Son corps sera retrouvé dans la vallée de la Bekaa, au Liban, en 2009.

La Journée de solidarité avec les membres du personnel détenus ou portés disparus a pris une importance encore plus grande ces dernières années, alors que s'intensifient les attaques contre l'ONU. 

Objectif

Cette journée annuelle de respect est destinée à mobiliser, à exiger justice et à renforcer la détermination à protéger le personnel et les Casques bleus des Nations Unies, ainsi que les personnes qui travaillent pour les organisations non gouvernementales et la presse.

Documents

 

Alec Collett
Alec Collett, lors de sa nomination en tant que Directeur du Centre d'information des Nations UNies à Accra, au Ghana, en 1979. Il fut enlevé en 1985 alors qu'il travaillait pour l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Photo ONU/Milton Grant
Staff at the UN Secretariat mourn their colleagues who perished in the Baghdad bombing of 2003.

Servir la cause de la paix dans un monde violent est un métier dangereux. Depuis la création de l'Organisation des Nations Unies, plus de 3 500 femmes et hommes oeuvrant avec professionnalisme, courage et dévouement ont perdu la vie à son service. Ici, nous nous souvenons de ceux qui sont souvent oubliés - ceux qui sont morts au service de l'ONU – ceux qui sont tombés en opération, en raison d'actes de violence ou à cause de catastrophes naturelles. Consulter le site Internet En mémoire des disparus.

Portrait d'une femme souriante servant de lien vers la page des célébrations des Nations Unies

Chaque journée internationale représente une occasion d’informer le public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement durable ou la santé. Ces journées permettent au système des Nations Unies, aux pouvoir publics et à la société civile d’organiser des activités de sensibilisation et de mobiliser des ressources.