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Photo ONU/Pierre Galinier

Nos principes

Pilier informel du système d’administration de la justice de l’ONU, le Bureau des services d’ombudsman et de médiation des Nations Unies a recours à des méthodes informelles et collaboratives de règlement des différends liés au travail. Il est guidé, pour ce faire, par quatre principes fondamentaux :


INDÉPENDANCE

Le Bureau est indépendant des autres entités, organes et responsables de l’Organisation. Il peut, s’il y a lieu, communiquer directement avec le Secrétaire général, les chefs de secrétariat des fonds et programmes, le Haut-Commissaire ou la Haute-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés et les cadres supérieurs de l’ensemble de l’Organisation. Il a accès à toutes les informations dont il a besoin, à l’exception des dossiers médicaux et des documents relatifs aux affaires en instance, et peut aussi consulter des fonctionnaires susceptibles de lui fournir des conseils, des renseignements ou un avis sur un problème particulier.

CONFIDENTIALITÉ

Le Bureau œuvre dans la plus stricte confidentialité et ne divulgue aucune information sur les affaires dont il est saisi et sur les consultations tenues avec des membres du personnel. Aucun(e) fonctionnaire et aucun organe de l’ONU ne peut le contraindre à témoigner ou à divulguer des informations sur ces affaires. Il n’est dérogé à l’obligation de confidentialité que lorsque le Bureau estime que la situation semble présenter un danger grave et imminent et qu’il n’existe pas d’autre moyen raisonnable de traiter l’affaire de manière confidentielle.

 

NEUTRALITÉ

Le rôle du Bureau est de défendre la justice et l’application impartiale de procédures équitables et non de se faire l’avocat de telle ou telle personne travaillant pour l’Organisation ; il tient compte des droits et obligations de l’Organisation et de son personnel ainsi que des exigences d’équité.

ABSENCE DE FORMALISME

Le Bureau ne conserve aucun dossier ou aucune information pour le compte de l’Organisation des Nations Unies ou de quelque autre partie. De plus, il ne mène pas d’enquête formelle et n’accepte pas de signification au nom de l’Organisation. Enfin, il n’a pas de pouvoir de décision et ne peut rendre ni conclusion ni jugement.

 

Pour en savoir plus sur nos principes fondamentaux, veuillez consulter notre mandat, paru sous la cote ST/SGB/2016/7.