Les soixante-dix ans des Nations Unies

J’ai confiance que les Nations Unies, nos Nations Unies, continueront d’être le fer de lance de l’innovation afin de pouvoir réaliser le but de la Charte de vivre dans « une liberté plus grande ».

L’indépendance et l’impartialité le corps et l’âme du secrétaire général

Lorsque je tente de faire part de mon expérience dans ce qu’elle a de plus précieux, je trouve un seul mot : l’indépendance. Ce terme englobe ce qui m’a donné la force et la capacité d’exercer une influence positive sur un certain nombre de problèmes apparemment insolubles qui déchiraient la communauté internationale et qui restaient sans solution.

Le rôle des Nations Unies pour assurer un monde sûr, prospère et équitable

Les travaux relatifs à la paix et à la sécurité, au développement et aux droits de l’homme ont un impact sur la vie des populations dans le monde entier : du désarmement à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, de la prévention des conflits au maintien et à la consolidation de la paix, de la prévention des maladies à la promotion de l’égalité des sexes et à l’éducation universelle, de la réinstallation des réfugiés à l’aide humanitaire, de l’état de droit à la lutte contre la criminalité transnationale.

L’heure est aux réformes audacieuses

En cette année du 70e anniversaire, les Nations Unies doivent faire preuve de maturité et de responsabilité pour entreprendre les réformes audacieuses qui pourront assurer leur efficacité à long terme.

Œuvrer à la sécurité humaine

Depuis la création des Nations Unies, d’importants progrès ont été accomplis. Lorsque la Charte des Nations Unies a été ratifiée, la plupart des pays asiatiques et africains étaient encore des colonies européennes. L’ONU, qui comptait 51 États Membres à sa création, en compte, soixante-dix ans après, 193. Les menaces et les défis croissants à l’encontre desquels l’Organisation est testée ont probablement supplanté les progrès. L’article 1 de la Charte stipule que le premier objectif de l’Organisation mondiale est de « maintenir la paix et la sécurité internationales ». Si vivre en sécurité signifie vivre sans craindre d’être tué, persécuté ou maltraité, vivre à l’abri de l’extrême pauvreté qui engendre la perte de la dignité et le mépris de soi et libre de faire des choix, trop de personnes encore aujourd’hui n’ont pas les moyens de le faire.