Femme cambodgienne debout dans un champ de culture.

Retrouvez sur cette page les différents messages publiés par le système des Nations Unies à l'occasion de la Journée internationale des femmes, le 8 mars.

Declaración de Sima Bahous, Directora Ejecutiva de ONU Mujeres

En el Día Internacional de la Mujer, celebramos el potencial y el poder de las mujeres y las niñas. Reconocemos su coraje, resiliencia y liderazgo. Señalamos las formas en las que estamos haciendo progresos hacia un mundo con más igualdad de género.

Al mismo tiempo, observamos cómo los progresos se ven afectados por las distintas crisis generacionales que se relacionan entre sí y empeoran aún más la situación.

En la actualidad, somos testigos de la terrible situación que está ocurriendo en Ucrania, donde las consecuencias para las mujeres y las niñas, incluidas los cientos de miles de personas desplazadas, nos recuerdan lo siguiente: en todos los conflictos, ya sea los de Ucrania, Birmania y Afganistán, o los del Sahel y Yemen, las mujeres y las niñas pagan un elevado coste. El secretario general ha sido claro: la guerra debe parar.

Hace poco, experimentamos cómo la pandemia de COVID-19 ha profundizado las desigualdades, ha aumentado los niveles de pobreza y ha provocado más violencia contra las mujeres y las niñas, así como ha revertido los logros que habíamos alcanzado en las áreas de empleo, salud y educación. La crisis cada vez más graves del cambio climático y la degradación ambiental repercuten de manera desproporcionada en los derechos y el bienestar de las mujeres y las niñas. Multiplican la inseguridad en todos los niveles: desde el personal y familiar hasta el nacional. El aumento de las temperaturas, las sequías prolongadas, las tormentas violentas y las inundaciones están ocasionando la pérdida de medios de vida, agotando los recursos e impulsando la migración y el desplazamiento. El informe más reciente del IPCC sobre el cambio climático, y el mensaje de nuestro secretario general, nos advierte que "actualmente, casi la mitad de la humanidad está viviendo en la zona de peligro", y que "muchos ecosistemas, hoy en día, están en una situación irreversible".

Hoy en día, tenemos la oportunidad de que las mujeres y las niñas ocupen un lugar central en nuestros planes y acciones, así como de incorporar las perspectivas de género en las leyes y políticas mundiales y nacionales. Tenemos la oportunidad de repensar, redefinir y reasignar los recursos. Tenemos la oportunidad de beneficiarnos del liderazgo asumido por las mujeres y las niñas como defensoras ambientales y activistas contra el cambio climático para encaminar las medidas de conservación del planeta. Necesitamos las habilidades, las prácticas y los conocimientos intergeneracionales de las mujeres indígenas.

Deberemos contar con niveles sin precedentes de cooperación y solidaridad mundial para alcanzar el éxito, pero no hay otra alternativa. Debemos proteger los progresos que obtuvimos con tanto esfuerzo en las áreas de derechos humanos y derechos de las mujeres, y actuar con decisión para no dejar atrás a ninguna mujer ni niña.

Tenemos un plan que seguir. Incluye el liderazgo y la participación plena e igualitaria de las mujeres en la toma de decisiones, su acceso a los empleos verdes y la economía azuI, y su acceso igualitario a la financiación y los recursos.

Debemos asegurar una protección social universal y una economía del cuidado que proteja a todas las personas. Debemos entregar más fondos para las iniciativas climáticas, ambientales y de reducción del riesgo de desastres que tengan en cuenta las cuestiones de género, incluida la recuperación de la pandemia de COVID-19, y fomentar la resiliencia a las futuras crisis. La solución está ahí. Estamos decididas a buscarla.

Convirtamos este Día Internacional de la Mujer en un momento para recordar que tenemos las respuestas no solo para lograr el ODS 5, sino también para cumplir, a través de la promoción de la igualdad de género, con los 17 Objetivos de Desarrollo Sostenible y la Agenda 2030. Espero con ansias trabajar con cada una de ustedes en este sentido.

Sima Bahous

En la actualidad, somos testigos de la terrible situación que está ocurriendo en Ucrania, donde las consecuencias para las mujeres y las niñas, incluidas los cientos de miles de personas desplazadas, nos recuerdan lo siguiente: en todos los conflictos, ya sea los de Ucrania, Birmania y Afganistán, o los del Sahel y Yemen, las mujeres y las niñas pagan un elevado coste.

Sima Bahous, Directora Ejecutiva de ONU Mujeres Mensaje en el sitio web de ONU Mujeres

 

Message de Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO

L’égalité des genres est une idée simple. C’est la conviction que les femmes méritent les mêmes droits, les mêmes opportunités et les mêmes connaissances que les hommes. C’est aussi la conviction que les femmes ont autant à apporter à la société ainsi qu’à la résolution des problèmes sociétaux. C’est prendre l’engagement de faire tomber les barrières qui empêchent les femmes d’avancer depuis bien trop longtemps.

Bien que simple, l’égalité des genres s’avère un objectif extrêmement difficile à atteindre. Aujourd’hui, aucun pays au monde ne peut prétendre à l’égalité des genres. Au rythme actuel, il faudra près de 300 ans pour que tous les pays y parviennent. En attendant, selon les données de l’UNESCO, l’intelligence artificielle privera de leur emploi plus de femmes que d’hommes d’ici à la fin de la décennie. D’après les estimations, la crise climatique plongera 160 millions de femmes dans la pauvreté d’ici à 2050.

Pour faire tomber les barrières auxquelles se heurtent les femmes, l’UNESCO a fait de l’égalité des genres une priorité globale de son action. Nous reconnaissons les contributions inestimables des femmes scientifiques, artistes, journalistes, éducatrices et athlètes. Nous agissons pour faire en sorte que toutes les femmes et les filles se voient offrir les opportunités qu’elles méritent. Chaque année, le 8 mars, nous célébrons la Journée internationale des femmes pour sensibiliser l’opinion à ces questions.

Le thème de cette année est « Investir dans les femmes pour accélérer le progrès ». Cela implique l’élaboration, le financement et la mise en œuvre de solutions transformatrices pour faire progresser l’égalité des genres et la durabilité face à des préoccupations et des crises mondiales en cascade. L’UNESCO le fait, en coopération avec ses partenaires, dans tous les domaines de son mandat.

Tout d’abord, pour mieux comprendre les incidences négatives que la discrimination fondée sur le genre a sur les économies et les sociétés, l’UNESCO a élaboré un Cadre de résilience fondé sur le genre, intitulé « Autonomiser les femmes pour le bien de la société », qui souligne la nécessité de combler les écarts entre les genres dans les domaines du travail, de l’innovation et du sport, mais aussi en matière de leadership et de prise de décision, comme en témoigne notre nouveau podcast lancé aujourd’hui : Leadership for Equality.

Dans le domaine de l’éducation, nous donnons aux femmes les moyens d’agir en leur enseignant les compétences dont elles ont besoin pour acquérir une plus grande autonomie économique et sociale, par exemple dans le cadre de notre programme phare « Son éducation, notre avenir ». Cette année, nous racontons l’histoire de quatre filles dont la vie a été changée par cette initiative, dans un documentaire sorti le 7 mars.

Nous nous engageons également à faire en sorte que les femmes et les filles puissent s’épanouir dans les domaines scientifiques, d’autant que les femmes ne représentent qu’un tiers de l’ensemble des chercheurs, selon le Rapport de l’UNESCO sur la science. En 2022, pour faire tomber les barrières dans le domaine des STIM, nous avons soutenu 5 550 femmes et filles par le biais de mentorats, de la mise en avant de modèles à suivre et de programmes de développement de carrière. Depuis 1998, grâce au Programme L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science, nous avons en outre récompensé plus de 4 200 femmes scientifiques talentueuses dans plus de 140 pays à travers le monde.

Dans les industries créatives également, l’UNESCO s’efforce de créer des perspectives professionnelles pour les femmes. Par exemple, avec la Walt Disney Company, nous nous associons à Women in Animation et à son programme « Stories x Women » 2024 pour donner à une douzaine d’animatrices – en particulier d’Afrique – la possibilité de présenter des projets au Festival international du film d’animation d’Annecy, en France.

Enfin, l’UNESCO met en lumière les conditions difficiles auxquelles sont confrontées les femmes journalistes – dont 73 % sont victimes de violence en ligne, selon notre étude – et travaille avec des gouvernements, des juges, des plates-formes numériques et les médias pour créer des conditions de travail plus sûres et pour lutter contre le harcèlement en ligne. 

L’autonomisation des femmes reste l’un des plus grands défis de l’humanité et, en même temps, une immense opportunité pour réaliser le plein potentiel de l’espèce humaine. Cette année, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, l’UNESCO appelle à une action immédiate pour provoquer ce changement de paradigme – maintenant.

Portrait de la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay

L’autonomisation des femmes reste l’un des plus grands défis de l’humanité et, en même temps, une immense opportunité pour réaliser le plein potentiel de l’espèce humaine. Cette année, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, l’UNESCO appelle à une action immédiate pour provoquer ce changement de paradigme – maintenant.

Audrey Azoulay
Directrice générale de l'UNESCO
Message sur le site de l'UNESCO