Aujourd'hui, nous avons une pensée pour toutes les personnes qui ont péri lors du génocide au Rwanda il y a 23 ans », a dit M. Guterres dans un message pour cette journée.
En 1994, plus de 800.000 personnes ont été systématiquement assassinées dans le pays – en très grande majorité des Tutsis, mais également des Hutus modérés, des Twas et des membres d'autres ethnies.
Aujourd'hui, nous rendons également hommage aux survivants. Nous reconnaissons les souffrances qu'ils ont endurées, le courage dont ils ont fait preuve et les épreuves difficiles qu'ils continuent de traverser. Leur force morale et leur capacité de réconciliation sont une source d'inspiration pour nous tous », a ajouté M. Guterres.
Selon lui, la seule véritable manière d'honorer la mémoire des personnes qui sont mortes au Rwanda est « de faire en sorte qu'un tel drame ne se reproduise jamais.
La prévention des génocides et d'autres crimes odieux est une responsabilité partagée et un devoir essentiel du système des Nations Unies, a-t-il dit.La communauté internationale doit toujours rester attentive aux signes avant-coureurs des génocides et agir rapidement et suffisamment tôt contre ces menaces.
Le chef de l'ONU a rappelé que l'histoire foisonne d'exemples tragiques où le cycle de la haine, de l'inaction et de l'indifférence a entraîné des violences, des emprisonnements et l'apparition de camps de la mort.
Comme on a pu le constater à de nombreuses reprises au cours du siècle dernier, le poison de l'intolérance se répand toujours dans nos sociétés. Encore à l'heure actuelle, des minorités et d'autres groupes sont victimes d'attaques et d'exploitation en raison de leur identité, a-t-il souligné.
Nous devons retenir les enseignements du Rwanda et travailler main dans la main pour bâtir un avenir où règnent la dignité, la tolérance et le respect des droits de l'homme pour tous, a-t-il conclu.
La date de début du génocide de 1994 au Rwanda, le 7 avril, a été désignée par l'Assemblée générale des Nations Unies par la résolution 58/234 comme la Journée internationale de réflexion sur le génocide au Rwanda.
Chaque année, l'Organisation des Nations Unies organise des événements commémoratifs à son Siège à New York et dans les bureaux des Nations Unies dans le monde entier.
Les Nations Unies ont célébré vendredi la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, le https://academicimpact.un.org/sites/academicimpact.un.org/files/field/im... 0
74663 Aider les réfugiés syriens, c'est aussi garantir la sécurité mondiale, déclare le chef de l'ONU en Jordanie 03/28/2017 07/21/2017 Nouvelles, Que se passe-t-il?
28 mars 2017 – A l'occasion d'une visite dans le camp de Zaatari, en Jordanie, qui accueille environ 80.000 réfugiés syriens, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a souligné mardi que la générosité envers ces réfugiés sert aussi à garantir la sécurité mondiale.« C'est le moment pour tous les pays qui sont impliqués, directement ou indirectement dans le conflit, de mettre de côté leurs différences et de comprendre [...] qu'ils sont tous menacés par le terrorisme mondial », a déclaré M. Guterres lors d'une conférence de presse au camp de Zaatari.« La solidarité avec les réfugiés syriens est également un moyen d'exprimer notre capacité à garantir la sécurité mondiale. Ce n'est pas seulement un acte de générosité. C'est aussi un acte éclairé d'intérêt personnel », a-t-il ajouté, soulignant qu'en ne soutenant pas les réfugiés, des groupes tels que l'Etat islamique d'Iraq et du Levant (EIIL/Daech) et Al Qaïda pourraient se servir de cette inaction pour avancer leurs propres intérêts et mettre en danger la sécurité mondiale.Le chef de l'ONU a salué la générosité du gouvernement et du peuple jordanien pour le soutien apporté aux réfugiés en dépit d'une économie fragile. Il a appelé à la solidarité internationale avec des pays comme la Jordanie qui accueillent des réfugiés syriens.« J'espère que si tous les pays ayant une influence sur la situation syrienne sont capables de travailler ensemble, ces réfugiés qui vivent de manière artificielle depuis plus de quatre ans pourront reprendre le cours de leur vie, trouver un emploi, travailler, et avoir une vie normale », a-t-il dit.Il a également souligné l'importance de l'unité arabe et a dit que lorsque les pays arabes sont divisés, cela permet à d'autres d'intervenir et de manipuler les situations, créant de l'instabilité, alimentant des conflits et facilitant les activités des organisations terroristes.Le Secrétaire général des Nations Unies a en outre appelé la communauté internationale à accroître son aide humanitaire et à veiller à ce que les réfugiés bénéficient de plus de possibilités et à s'assurer que les pays qui ont une influence sur les parties au conflit joignent leurs efforts « pour mettre fin à cette tragédie ».Alors que les pourparlers inter-syriens ont repris à Genève la semaine dernière, M. Guterres a souhaité que tout le monde comprenne qu'il est temps de « faire la paix ». « C'est devenu une tragédie non seulement pour le peuple syrien, mais aussi une menace pour la stabilité de la région et une menace pour la sécurité mondiale car le terrorisme bénéficie de la crise en Syrie et de plusieurs autres crises dans le monde », a-t-il ajouté.
Le Conseil de sécurité a adopté vendredi une résolution demandant aux États membres de l'ONU de prendre des mesures pour empêcher et combattre le commerce illicite et le trafic des biens culturels ou « à valeur archéologique, historique, culturelle, scientifique ou religieuse » qui ont été enlevés en période de conflit armé, notamment par des groupes terroristes.
Présentée par la France et l'Italie, la résolution 2199 (2017) encourage les États membres à proposer des listes de Daech, Al-Qaïda et des personnes, groupes, entreprises et entités impliqués dans ce type de trafic.
Avec ce texte adopté à l'unanimité de ses membres, le Conseil prie instamment les Etats membres d'élaborer « une large coopération policière et judiciaire » à cette fin, avec l'aide de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNESCO ).
Devant le Conseil, la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a exprimé sa « vive émotion » après l'adoption de cette résolution historique, qui marque une prise de conscience essentielle du rôle du patrimoine pour la paix et la sécurité.
L'UNESCO travaille avec la Cour pénale internationale (CPI) pour mettre un terme à l'impunité des crimes de guerre contre la culture, a dit la Directrice générale, précisant que cette coopération avait notamment permis la condamnation du responsable de la destruction des Mausolées de Tombouctou.
La résolution demande également aux États membres de dresser « des inventaires du patrimoine et des biens culturels, notamment sous forme numérique » et de se doter de normes régissant l'exportation et l'importation de ce type de biens, y compris la « certification d'origine ». Il leur est également demandé d'établir des services spécialisés et de créer des bases de données destinées à recueillir des informations sur les activités criminelles liées aux biens culturels.
Le Directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Yury Fedotov, a expliqué au Conseil que son organisation coopère étroitement avec l'UNESCO, INTERPOL et l'Organisation mondiale des douanes pour renforcer la réponse des pays à tous les niveaux.
Une des formes prises par cette coopération, est le cofinancement, avec l'UNESCO, d'une étude globale visant à identifier les principaux itinéraires de trafic et les modus operandi, et à déterminer les défis que les pays doivent relever s'agissant de la réponse pénale.
La Directrice générale de l'UNESCO a par ailleurs salué l'intégration par le Conseil de sécurité de la protection du patrimoine dans le mandat des forces de maintien de la paix, « car lorsque le patrimoine est en première ligne des conflits, il doit être en première ligne de la paix.
La force des armes ne suffit pas à vaincre l'extrémisme violent », a souligné Mme Bokova. « La recherche de la paix passe aussi par la culture, par l'éducation, la prévention, la transmission du patrimoine : tel est le message de cette résolution historique, et son immense portée.
20 mars 2017 – La Haut-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l'homme, Kate Gilmore, a estimé lundi que l'élection d'une seule femme par les Etats membres pour servir au sein du Comité des droits des personnes handicapées était « fondamentalement inappropriée ».Mme Gilmore s'exprimait à l'ouverture de la 17ème session de ce comité, à Genève. Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a fait de la parité et de la représentation égale des femmes un élément central de son mandat.La Haut-Commissaire adjointe a exhorté les États membres à « rectifier cette situation inacceptable » lors des prochaines élections au Comité des droits des personnes handicapées, dont la session actuelle se poursuivra jusqu'au 12 avril.Ce comité est un organe composé d'experts indépendants qui surveille l'application de la Convention sur les droits des personnes handicapées par les États parties. Il se réunit deux fois par an à Genève et est composé de 18 experts qui siègent à titre individuel et non à titre de représentants de gouvernements. Ces experts sont élus sur une liste de personnes désignées par les États pour un mandat de quatre ans, avec possibilité d'être réélus une seule fois.Selon la Haut-Commissaire adjointe, bien que les États membres soient responsables du manque de représentation des femmes au sein du comité, il y a beaucoup à faire au sein de ce comité.« Nous vous demandons instamment de veiller à tenir compte de l'égalité des sexes dans votre ordre du jour cette année et nous vous exhortons à veiller à ce que la voix et l'expérience des filles et des femmes résonnent lors de vos délibérations », a-t-elle dit.Mme Gilmore s'est félicitée que la Convention sur les droits des personnes handicapées compte désormais 172 parties et soit « sur la voie de la ratification universelle ».
Les objectifs de développement durable : Pour une vie meilleure partout dans le monde est un clip de hip hop produit par Flocabulary en partenariat avec les Nations Unies. Cette vidéo vise à transmettre aux jeunes du monde entier l'importance des objectifs de développement durable et comment ils peuvent contribuer à la paix.
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74585 Afghanistan : l'ONU s'inquiète de la détérioration de la situation sécuritaire 03/13/2017 07/21/2017 Nouvelles, Que se passe-t-il?
10 mars 2017 – Le Représentant spécial du Secrétaire général en Afghanistan, Tadamichi Yamamoto, a estimé vendredi devant le Conseil de sécurité que le principal défi du gouvernement est de poursuivre à la fois un processus de paix inclusif et une stratégie de croissance économique, dans un contexte marqué par une insurrection qui va en s'intensifiant et une situation sécuritaire qui se détériore.
Dans un exposé devant les membres du Conseil, M. Yamamoto a détaillé les progrès accomplis par le gouvernement dans trois domaines, citant en premier lieu la lutte contre la corruption. Le gouvernement a rompu avec les pratiques du passé en prenant plusieurs mesures pour lutter contre ce fléau, en vue de restaurer l'intégrité des services publics, a-t-il constaté. Le centre judiciaire chargé de lutter contre la corruption s'est également saisi d'affaires. Il a néanmoins déclaré que beaucoup restait encore à faire.
S'agissant du deuxième domaine, le processus électoral, M. Yamamoto a insisté sur l'engagement du gouvernement, au plus haut niveau, en faveur de l'organisation d'élections législatives impartiales, inclusives et transparentes. Les commissaires de la Commission électorale indépendante et de la Commission du contentieux électoral ont été nommés, a-t-il indiqué, ajoutant que les préparatifs étaient encourageants. Il a néanmoins convenu que la restauration de la confiance dans le processus électoral serait difficile.
Au titre du troisième domaine, l'autonomisation économique des femmes, il a mentionné le programme national prioritaire lancé par le gouvernement afghan. Les femmes doivent être pleinement associées aux processus de prise de décision, a-t-il souhaité.
La détérioration de la situation sécuritaire demeure extrêmement préoccupante, a poursuivi le Représentant spécial. Les combats se sont poursuivis au début de 2017 malgré le froid de l'hiver. Il a prôné la vigilance face à la présence de combattants étrangers, en particulier ceux de Daech. L'année dernière, la Mission des Nations Unies en Afghanistan (https://academicimpact.un.org/sites/academicimpact.un.org/files/field/im... 0
74567 À l'évènement « Solve at the United Nations », la Vice-Secrétaire générale encourage l'innovation et les partenariats en vue de réaliser le Programme 2030 03/08/2017 07/21/2017 Nouvelles, Que se passe-t-il?
La Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Mme Amina J. Mohammed, a déclaré, ce matin, à l'ouverture de la manifestation « Solve at the United Nations », que réaliser les objectifs de développement durable était une façon d&rsquoinvestir dans la prévention des catastrophes, des conflits et des crises à venir, alors même que « le Secrétaire général a fait de la prévention des crises une priorité absolue ». Pour cela, « nous avons besoin de solutions, nous avons besoin d'innovation et nous avons besoin de partenariats », a-t-elle souligné.
« Solve at the United Nations » est le fruit d'une collaboration entre l'initiative Impact universitaire, un programme du Département de l'information, et « Solve », une initiative du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Au cours de la réunion d'aujourd'hui, chacun des 42 innovateurs sélectionnés a présenté un argumentaire pour offrir des solutions à trois défis 'avait lancés « Solve » en novembre dernier, sur l'éducation des réfugiés, les maladies chroniques et l'impact du carbone. Ils ont fait leurs exposés devant un jury composé d'experts et une audience de plus de 200 dirigeants venus d'organisations à but non lucratif, du secteur privé, ainsi que des étudiants.
Les participants qui auront réussi à faire passer leurs arguments au cours de « Solve at the United Nations » recevront un soutien et seront invités à participer à des ateliers dans le cadre de « Solve at MIT », du 8 au 10 mai 2017. Ils travailleront également avec le MIT pour établir des partenariats avec des leaders du secteur public, du secteur privé, du monde philanthropique et du milieu universitaire, en vue de mettre en application leurs idées novatrices.
Pour la Secrétaire générale adjointe à la communication et à l'information, Mme Cristina Gallach, l'évènement « Solve », qui promeut l'innovation et les partenariats pour relever les défis mondiaux, est à mettre en lien avec la culture commune de responsabilité sociale intellectuelle qui lie les institutions membres de l'initiative Impact universitaire. À l'heure actuelle, l'initiative Impact universitaire compte plus de 1 200 membres qui, partout dans le monde, assurent la promotion des buts et du mandat des Nations Unies dans le cadre de leurs activités et notamment de leurs recherches.
Pour plus d'informations sur « Solve », veuillez consulter le site solve.mit.edu . Pour plus d'informations sur l'initiative Impact universitaire, veuillez consulter le site academicimpact.un.org/fr .
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74543 Journée de la vie sauvage : l'ONU appelle à prendre en compte la voix des jeunes 03/07/2017 07/21/2017 Nouvelles, Que se passe-t-il?
3 mars 2017 &ndash A l'occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage, plusieurs dirigeants du système des Nations Unies ont incité les jeunes à aborder les questions de la conservation de la faune et flore sauvages et les décideurs à tenir compte de leurs points de vue.
Célébrée chaque année le 3 mars, la Journée a cette année pour thème : « <a href=https://www.un.org/fr/events/wildlifeday/index.shtml style=color: rgb(0, 86, 137) line-height: inherit>Écoutons la voix des jeunes ». Selon le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), les jeunes (personnes âgées entre 10 et 24 ans) représente près d'un quart de la population mondiale. Toutefois, l'évolution des attitudes, des croyances et des comportements des jeunes vis-à-vis de l'environnement est préoccupante, suggérant une baisse de la responsabilité individuelle chez eux en ce qui concerne la conservation des espèces sauvages et l'environnement dans son ensemble.
Le <a href=http://www.un.org/sg/fr style=color: rgb(0, 86, 137) line-height: inherit>Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a appelé les jeunes à protéger leur patrimoine en restant informés et en agissant pour protéger les animaux et les plantes sauvages de la menace d'extinction. « L'application stricte des lois est importante, mais la prise de conscience l'est tout autant », a-t-il dit dans un message.
La Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, a pour sa part rappelé que la moitié des animaux et des plantes sauvages ont été perdus au cours des 40 dernières années, en raison de la perte d'habitat, du changement climatique, de la surexploitation, du braconnage et du trafic illicite. « Partout dans le monde, les jeunes jouent un rôle de plus en plus important en tant que consommateurs responsables et futurs leaders de la conservation pour inverser cette tendance », a souligné Mme Mohammed.
Hausse des crimes contre la vie sauvage
Pour la Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (<a href=http://www.unesco.org/new/fr/unesco/ style=color: rgb(0, 86, 137) line-height: inherit>UNESCO), Irina Bokova, les crimes à l'encontre de la vie sauvage sont plus élevés jour après jour et requièrent un nouvel engagement de tous pour les combattre et promouvoir la justice.
<span style=font-size:13.008px>Les jeunes femmes et les jeunes hommes ont un rôle particulier à jouer ici, en tant que décideurs du changement aujourd'hui et futurs gardiens », a déclaré la cheffe de l'UNESCO dans un message. « Nous devons les écouter et entretenir leur engagement, concevoir de nouvelles formes d'action pour conserver et protéger la faune sauvage sur la base de la solidarité.</span>
Mme Bokova a souligné que la communauté internationale doit aider les jeunes à relier le « local » et le « global » pour une conservation de la faune plus efficace à un moment où les gouvernements travaillent sans relâche pour faire avancer le Programme de développement durable à l'horizon 2030 et l'Accord de Paris sur le climat. « Pour cela, nous avons besoin de la voix des jeunes. Nous avons besoin que les jeunes s'expriment, se donnent la main et collaborent à l'élaboration de nouveaux chemins vers le développement durable de manière à conserver la faune et à protéger la richesse partagée de la biodiversité », a-t-elle dit.
La préservation de la vie sauvage requiert un effort entre les générations
Selon le Secrétaire général de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (<a href=https://www.cites.org/fra style=color: rgb(0, 86, 137) line-height: inherit> CITES), John E. Scranton, la génération actuelle n'ayant pas encore réussi à assurer l'avenir de nombreux animaux et plantes sauvages, relever ce défi sera maintenant partagé avec la prochaine génération.
<span style=font-size:13.008px>Pour réussir, nous devons exploiter pleinement l'innovation et l'énergie de la jeunesse, et la combiner avec la sagesse qui vient avec l'expérience, si nous voulons réaliser le changement que nous devons voir se produire », a déclaré M. Scranton.</span>
Le chef de la CITES a souligné que les générations actuelles ont l'obligation de partager leurs connaissances de la conservation de la faune avec les jeunes générations, tout en les habilitant et les encourageant à participer activement et à participer de manière créative. « L'investissement dans nos jeunes assurera la survie continue des animaux sauvages et des plantes et nous aidera dans la lutte contre le commerce illicite dévastateur de la faune », a-t-il dit.
Le Secrétaire exécutif de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (<a href=http://www.cms.int/fr/ style=color: rgb(0, 86, 137) line-height: inherit>CMS), Bradnee Chambers, s'est fait l'écho de son collègue de la CITES estimant que l'implication des jeunes d'aujourd'hui est essentielle pour trouver des solutions aux problèmes environnementaux.
<span style=font-size:13.008px>Nous devons réfléchir sérieusement à la conservation des espèces pour les générations à venir », a déclaré le Secrétaire exécutif du traité intergouvernemental qui coordonne l'action mondiale pour la conservation de la faune migratrice mondiale.</span>
M. Chambers a souligné que les idées des jeunes doivent être prises au sérieux et qu'il faut les encourager à s'attaquer aux problèmes environnementaux actuels. « Jeune ou vieux, nous pouvons tous faire une différence. Nous devrions travailler ensemble pour forger un avenir plus durable. Leur avenir est notre avenir", a-t-il conclu.
 
 
 
 
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74528 La pollution de l'environnement entraîne 1,7 million de décès d'enfants par an, selon l'OMS 03/06/2017 07/21/2017 Nouvelles, Que se passe-t-il?
6 mars 2017 – Chaque année, les risques environnementaux – pollution de l'air intérieur et extérieur, tabagisme passif, insalubrité de l'eau, manque de moyens d'assainissement et hygiène insuffisante – entraînent le décès de 1,7 million d'enfants de moins de 5 ans, selon deux nouveaux rapports de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publiés lundi.
Le premier rapport, intitulé « Inheriting a Sustainable World: Atlas on Children's Health and the Environment », révèle qu'une grande partie des maladies qui sont les principales causes de décès d'enfants âgés de 1 mois à 5 ans – diarrhée, paludisme et pneumonie – peuvent être évitées grâce à des interventions dont on sait qu'elles réduisent les risques environnementaux, tels que l'accès à l'eau potable et l'utilisation de combustibles propres pour la préparation des repas.
« Un environnement pollué est mortel, en particulier pour les jeunes enfants », souligne la Directrice générale de l'OMS, Dr Margaret Chan. « Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution de l'air et de l'eau car leurs organes et leur système immunitaire sont en cours de développement et leur organisme, notamment leurs voies respiratoires sont de petite taille ».
Les expositions dangereuses peuvent débuter pendant la grossesse et accroître le risque de naissance prématurée. En outre, lorsque les nourrissons et les enfants d'âge préscolaire sont exposés à la pollution de l'air intérieur et extérieur et au tabagisme passif, il existe un risque plus important de contracter une pneumonie pendant l'enfance et une affection respiratoire chronique telle que l'asthme tout au long de la vie. L'exposition à la pollution atmosphérique peut aussi faire augmenter le risque de cardiopathie, d'accident vasculaire cérébral et de cancer tout au long de l'existence.
Des infections respiratoires attribuables à la pollution de l'air Un autre rapport, intitulé « Don't pollute my future! The impact of the environment on children's health », offre un panorama complet des conséquences de la pollution de l'environnement sur la santé des enfants et montre ainsi l'ampleur du problème.
Chaque année:
570.000 enfants de moins de 5 ans meurent d'infections respiratoires (par exemple, de pneumonie) attribuables à la pollution de l'air intérieur et extérieur et au tabagisme passif.
361.000 enfants de moins de 5 ans meurent de maladies diarrhéiques à cause d'un accès insuffisant à l'eau potable et aux moyens d'assainissement et d'hygiène.
270.000 enfants meurent dans le mois suivant leur naissance de diverses affections, dont la prématurité, qui pourraient être évitées moyennant un accès à l'eau potable et aux moyens d'assainissement et d'hygiène dans les établissements de santé, ainsi qu'une réduction de la pollution atmosphérique.
200.000 décès d'enfants de moins de 5 ans dus au paludisme pourraient être évités en agissant sur l'environnement, par exemple en réduisant le nombre de gîtes larvaires de moustiques ou en couvrant les réservoirs d'eau potable.
200.000 enfants de moins de 5 ans meurent de traumatismes accidentels attribuables à l'environnement (intoxications, chutes et noyades).
« La pollution de l'environnement pèse lourdement sur la santé de nos enfants», souligne le Dr María Neira, Directeur du Département Santé publique, déterminants sociaux et environnementaux de la santé de l'OMS. « Si nous investissons en vue de supprimer les risques environnementaux pour la santé, par exemple en vue d'améliorer la qualité de l'eau ou d'utiliser des combustibles plus propres, les bienfaits pour la santé seront considérables ».
Ainsi, les nouveaux dangers environnementaux, tels que les déchets électroniques et électriques (p. ex. les téléphones portables usagés) qui ne sont pas correctement recyclés, exposent les enfants à des toxines qui peuvent entraîner une diminution des aptitudes cognitives, un déficit de l'attention, des lésions pulmonaires ou encore un cancer. On prévoit que la quantité de déchets électroniques et électriques aura augmenté de 19% entre 2014 et 2018, pour atteindre 50 millions de tonnes.
Des substances chimiques dangereuses dans la chaîne alimentaire Le changement climatique fait augmenter les températures et les niveaux de dioxyde de carbone, ce qui favorise la production de pollen, associée à une augmentation des taux d'asthme chez l'enfant. À l'échelle mondiale, des symptômes d'asthme sont actuellement signalés chez 11% à 14% des enfants de 5 ans et on estime 44% de ces symptômes sont liés à des expositions environnementales. La pollution atmosphérique, le tabagisme passif, ainsi que les moisissures et l'humidité à l'intérieur des habitations aggravent l'asthme chez l'enfant.
Dans les logements dépourvus d'accès à l'eau potable et de moyens d'assainissement ou qui sont enfumés à cause de l'emploi de combustibles polluants, comme le charbon ou le fumier, pour la préparation des repas et le chauffage, les enfants sont exposés à un risque accru de contracter une maladie diarrhéique ou une pneumonie.
Les enfants sont également exposés à des substances chimiques dangereuses présentes dans les denrées alimentaires, dans l'eau, dans l'air et dans les produits qui sont autour d'eux. Les substances chimiques telles que le fluor, le plomb et le mercure, les pesticides, les polluants organiques persistants et d'autres substances présentes dans les biens manufacturés se retrouvent finalement dans la chaîne alimentaire. Et bien que l'essence au plomb ait été abandonnée dans la quasi-totalité des pays, le plomb est encore largement présent dans les peintures, et l'ingestion de plomb a des conséquences néfastes sur le développement cérébral.
Combattre la pollution de l'air à l'intérieur et à l'extérieur des logements, améliorer l'accès à l'eau potable et aux moyens d'assainissement et l'hygiène (y compris dans les établissements de santé où les femmes accouchent), protéger les femmes enceintes du tabagisme passif et améliorer la salubrité de l'environnement permet de prévenir des décès et des maladies chez l'enfant.
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74495 Nigéria et région du lac Tchad : 672 millions de dollars promis par des bailleurs de fonds à la conférence d'Oslo 02/26/2017 07/21/2017 Nouvelles, Que se passe-t-il?
24 février 2017 – Lors de la OCHA ).
170 représentants de 40 pays, de l'ONU, des organisations régionales et de la société civile ont participé à cette conférence organisée conjointement par la Norvège, le Nigéria, l'Allemagne et les Nations Unies. Elle fait suite à une réunion de la société civile qui a vu une forte participation de la société civile travaillant au Nigéria, au Tchad, au Niger et au Cameroun.
La région du lac Tchad est confrontée à l'une des plus grandes crises humanitaire au monde avec 17 millions de personnes vivant dans les zones les plus touchées. Environ 11 millions d'entre elles ont besoin d'une assistance humanitaire d'urgence.
Lors de la conférence, 14 donateurs ont annoncé 458 millions de dollars de promesses de dons pour l'aide en 2017 et un soutien additionnel de 214 millions de dollars pour 2018 et au-delà.
Les promesses de dons ont été annoncées par la Commission européenne, la Norvège, l'Allemagne, le Japon, la Suède, la Suisse, la France, l'Italie, l'Irlande, la Finlande, le Danemark, le Luxembourg, les Pays-Bas et la République de Corée.
Les partenaires humanitaires se sont mis d'accord pour augmenter leur réponse, afin d'atteindre les groupes les plus vulnérables menacés par la famine, y compris les enfants souffrant de malnutrition sévère. Une attention particulière a été portée sur les besoins de protection des femmes, des enfants et de la jeunesse, ainsi que sur la nécessité d'un soutien à plus long terme et des solutions durables pour les personnes déplacées.
« La crise humanitaire qui se déroule dans la région du lac Tchad, avec 10,7 millions de personnes ayant un besoin urgent d'assistance humanitaire, est véritablement une crise majeure », a déclaré le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence, Stephen O'Brien.
« Sans notre soutien accru, les communautés touchées seront condamnées à la faim, aux maladies, aux violences basées sur le genre, et aux déplacements continus. Mais un autre avenir est à portée de main : étant donné que la communauté internationale renforce son soutien, nous pouvons empêcher que cette crise ne s'aggrave d'avantage et entraîne d'inimaginables conséquences pour des millions de personnes », a-t-il ajouté.
M. O'Brien s'est dit reconnaissant du généreux soutien pour l'action humanitaire annoncé ce vendredi. « Les Nations Unies et nos partenaires sommes prêts et mobilisés à intensifier notre réponse vitale - les personnes dans la région n'ont pas le temps d'attendre », a-t-il ajouté.
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74465 Soudan du Sud : 5 millions de personnes confrontées à la famine ont besoin d'une aide d'urgence, selon l'ONU 02/20/2017 07/21/2017 Nouvelles, Que se passe-t-il?
20 février 2017 – Face à la famine qui touche plusieurs régions du Soudan du Sud, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont averti lundi qu'il était essentiel d'agir de manière urgente afin d'empêcher davantage de personnes de mourir de faim.
Selon les trois agences onusiennes, les conflits et l'effondrement de l'économie ont entrainé près de 100.000 personnes dans une situation de famine dans plusieurs régions du Soudan du Sud, où l'état de famine a d'ailleurs été déclaré ce lundi. Un million d'autres personnes sont considérées comme étant au bord de la famine. Il s'agit de la pire famine que connait le pays depuis le début du conflit, il y a un peu plus de trois ans.
« La famine fait maintenant partie de la réalité tragique de plusieurs régions du Soudan du Sud et nos pires craintes se sont réalisées. De nombreuses familles ont épuisé tous les moyens en leur possession pour survivre », a déclaré le Représentant de la FAO au Soudan du Sud, Serge Tissot. « Ces personnes sont principalement des agriculteurs et la guerre a perturbé l'agriculture. Ils ont perdu leur bétail et leurs outils agricoles. Pendant des mois, ils dépendaient totalement des plantes qu'ils pouvaient trouver et des poissons qu'ils pouvaient attraper ».
Trois années de conflit ont gravement compromis la production agricole et les moyens d'existence ruraux à travers le pays. La recrudescence des violences depuis juillet 2016 a contribué à l'effondrement de la production agricole, y compris dans les zones auparavant stables.
Par ailleurs, la malnutrition s'est aggravée avec la généralisation des combats, les déplacements de population, un accès limité aux services de santé et une faible couverture des installations sanitaires.
> « Selon les estimations, plus d'un million d'enfants souffrent actuellement de malnutrition aigüe au Soudan du Sud et plus d'un quart de million souffrent déjà de malnutrition sévère. Si nous ne parvenons pas à venir en aide de manière urgente à ces enfants, nombre d'entre eux mourront », a prévenu le Représentant par intérim de l'UNICEF au Soudan du Sud, Jeremy Hopkins. Les organisations onusiennes ont insisté sur l'importance de garantir le libre accès de l'aide humanitaire à toutes les personnes confrontées à la famine ou menacées de famine afin de remédier à la catastrophe.
« Cette famine est l'œuvre de l'homme. Le PAM et l'ensemble de la communauté humanitaire ont fait tout leur possible pour éviter cette catastrophe, en élaborant une intervention humanitaire de grande échelle, qui pour être honnête, n'aurait pas semblé faisable il y a trois ans », a indiqué la Directrice du PAM au Soudan du Sud, Joyce Luma, avertissant toutefois que les accomplissements de l'aide humanitaire seront limités sans paix et sécurité, qu'il s'agisse du personnel humanitaire ou des personnes affectées par les crises.
La FAO, l'UNICEF, le PAM et d'autres partenaires ont mené de vastes opérations de secours depuis le début du conflit et intensifié leurs efforts visant à atténuer les pires répercussions de la crise humanitaire en 2016. Si les trois agences onusiennes parviennent à acheminer l'aide de manière appropriée et durable, des progrès devraient être constatés d'ici les prochains mois et les souffrances liées à la faim devraient s'atténuer. Mais si rien n'est fait, le nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire devrait atteindre le pic de 5,5 millions de personnes en juillet.
A ce jour, la FAO a fourni à plus de 2,3 millions de personnes des kits d'urgence pour les moyens d'existence afin de les aider à pêcher ou à planter des légumes. Elle a également vacciné plus de 6 millions de bêtes, telles que des chèvres ou encore des moutons, afin d'empêcher davantage de pertes.
Le PAM envisage pour sa part de fournir une aide alimentaire et nutritionnelle à 4,1 millions de personnes lors de la saison maigre cette année, notamment à travers des repas scolaires et la mise en place de programmes communautaires de relance et visant à renforcer la résilience des populations.
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74447 10 ans après son adoption, l'ONU exhorte tous les gouvernements à appuyer la convention sur les disparitions forcée 02/17/2017 07/21/2017 Nouvelles, Que se passe-t-il?
17 février 2017 – A l'occasion du dixième anniversaire de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, l'ONU a exhorté vendredi tous les gouvernements qui ne l'ont pas encore fait à le ratifier.
L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté cette convention visant à empêcher les personnes de subir des disparitions forcées ou des détentions secrètes le 20 décembre 2006 et l'a ouvert pour ratification en février 2007.
Lors d'une réunion de haut niveau consacrée aux disparitions forcées, le président de l'Assemblée générale, Peter Thompson, a déclaré que depuis son adoption, la Convention a comblé «un vide judiciaire important dans le système international» en empêchant la victimisation future et cherchant à réparer les torts passés.
« Bien que le catalyseur de l'établissement de la Convention ait été les événements horribles qui ont eu lieu en Amérique latine au cours des années 1970 et 1980, dans de nombreuses régions du monde, le fléau de la disparition forcée se poursuit », a déclaré M. Thomson.
M. Thomson a souligné l'importance de voir dans ladite Convention un élément important des efforts visant à réaliser les objectifs de développement durable, en particulier l'objectif 16 sur la promotion de l'état de droit, l'accès de tous à la justice et la lutte contre l'impunité notamment. Une mise en œuvre fidèle de cet objectif créera les conditions pour que plus personne ne soit la victime d'une disparition forcée, a-t-il dit.
L'idée que les disparitions forcées se poursuivent aujourd'hui sous une forme ou une autre a été reprise dans un message vidéo du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, qui a noté que la plupart des personnes présentes à la réunion de haut niveau ont vu disparaître des membres de leurs familles.
« La pratique de la disparition forcée ne diminue pas - elle change », a-t-il dit. « Dans le contexte de la migration, des conflits internes, de la criminalité transnationale organisée, des crises humanitaires et de la lutte contre l'extrémisme violent, nous assistons à des modèles nouveaux et alarmants de disparition forcée », a-t-il ajouté.
M.M. Thomson et Zeid ont félicité les 55 États membres qui ont ratifié la Convention ou y ont adhéré et ont exhorté ceux qui ne l'ont pas encore fait à y adhérer.
Les deux responsables onusiens ont également salué les travaux du Comité des disparitions forcées qui, aux côtés du Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires, est le principal mécanisme d'experts des Nations Unies dans ce domaine.
S'exprimant au nom du Comité, son Président, Santiago Corcuera Cabezut, a déclaré qu'il y avait 347 actions urgentes actuellement à l'étude par le Comité - contre seulement cinq en 2012.
« Les valeurs protégées par cette Convention sont universelles et, par conséquent, l'universalité de l'instrument devrait être atteinte dans un avenir proche, tout comme la Convention relative aux droits de l'enfant », a-t-il déclaré.
Pour appuyer les principes de la Convention, l'Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 30 août comme Journée internationale des victimes des disparitions forcées pour attirer l'attention sur le problème mondial des disparitions forcées.
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74414 Journée de la radio : l'UNESCO souligne l'importance de la participation des auditeurs pour relever les défis 02/13/2017 07/21/2017 Nouvelles, Que se passe-t-il?
13 février 2017 – A l'occasion de la UNESCO ) a appelé lundi chacun à développer le potentiel de la radio afin d'encourager les échanges et l'écoute nécessaires pour mettre en place la coopération qui permettra de relever les défis auxquels l'humanité tout entière est aujourd'hui confrontée.
« Nous connaissons actuellement une révolution dans notre manière d'obtenir et de partager l'information », a déclaré la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, dans un message publié à l'occasion de la journée célébrée chaque 13 février. « Pourtant, malgré ces changements profonds, la radio n'a jamais été aussi dynamique, attrayante et importante », a-t-elle souligné.
Mme Bokova a rappelé que sur le chemin du travail, dans les foyers, au bureau ou dans les champs, que ce soit en temps de paix ou dans les situations de conflit ou d'urgence, la radio reste une source essentielle d'information et de savoir, touchant toutes les générations et les cultures, « inspirant chacun grâce à la richesse de la diversité humaine, et nous reliant au reste du monde ».
« Quel que soit l'endroit, la radio permet aux femmes et aux hommes de s'exprimer. Elle offre une écoute et répond à certains besoins », a indiqué la cheffe de l'UNESCO. « Elle est également un atout pour les droits de l'homme et la dignité humaine, ainsi qu'un outil efficace pour trouver des solutions aux défis auxquels toutes les sociétés sont aujourd'hui confrontées ».
Mme Bokova a également souligné importance considérable de la radio en vue de la réalisation du https://academicimpact.un.org/sites/academicimpact.un.org/files/field/im... 0
74387 L'ONU appelle à redoubler d'efforts pour lutter contre les mutilations génitales féminines 02/06/2017 07/21/2017 Nouvelles, Que se passe-t-il?
6 février 2017 – A l'occasion de la Journée internationale de tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines, le rapport du Secrétaire général publié en 2016 montre que le désir d'être socialement accepté et d'éviter toute stigmatisation constitue le facteur avec la plus forte influence sur les mutilations génitales féminines. Les normes sociales, les coutumes et les valeurs qui mènent à la tolérance de la pratique des mutilations génitales féminines comportent plusieurs facettes, varient selon les pays, voire même d'une communauté à l'autre, et peuvent évoluer au fil du temps. Une telle situation représente donc un défi complexe et de taille pour tous ceux qui œuvrent en vue de mettre un terme à la pratique des mutilations génitales féminines.
Le thème de la journée cette année est : « Bâtir un pont solide et interactif entre l'Afrique et le monde afin d'accélérer l'abandon des mutilations génitales féminines ».
Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (https://academicimpact.un.org/sites/academicimpact.un.org/files/field/im... 0
74369 Le diagnostic précoce du cancer permet de sauver des vies et d'abaisser le coût du traitement, rappelle l'OMS 02/05/2017 07/21/2017 Nouvelles, Que se passe-t-il?
3 février 2017 &ndash A l'occasion de la Journée mondiale du cancer, l'Organisation mondiale de la Santé (<a href=http://www.who.int/fr/ style=color: rgb(0, 86, 137) text-decoration: none line-height: inherit>OMS) a indiqué vendredi que 8,8 millions de personnes meurent chaque année d'un cancer, pour l'essentiel dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, et que l'un des problèmes tient au fait que le diagnostic intervient souvent trop tard.
« Le diagnostic tardif du cancer et l'inaptitude à proposer un traitement condamnent beaucoup de personnes à souffrir inutilement et à mourir prématurément », a souligné le Directeur du Département Prise en charge des maladies non transmissibles, handicap, prévention de la violence et du traumatisme, le Dr Etienne Krug, dans un communiqué de presse publié par l'OMS.
« En prenant les mesures nécessaires pour mettre en œuvre les nouvelles orientations de l'OMS, les planificateurs des soins de santé peuvent améliorer le diagnostic précoce du cancer et garantir un traitement rapide, en particulier pour le cancer du sein, du col de l'utérus et le cancer colorectal. Cela permettra à un plus grand nombre de malades de survivre à la maladie. Et ce sera aussi moins onéreux de traiter et de guérir les cancéreux », a-t-il ajouté.
D'après le nouveau <a href=http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/254500/1/9789241511940-eng.pdf?... style=color: rgb(0, 86, 137) text-decoration: none line-height: inherit>Guide de l'OMS pour le diagnostic précoce du cancer, tous les pays peuvent prendre des mesures pour y parvenir.
Les trois étapes du diagnostic précoce sont les suivantes : améliorer la sensibilisation du public aux différents symptômes du cancer et encourager les personnes à consulter lorsqu'ils se manifestent investir dans le renforcement et l'équipement des services de santé et la formation des soignants de façon à ce qu'ils puissent poser un diagnostic correct en temps utile veiller à ce que les personnes atteintes d'un cancer aient accès à un traitement sûr et efficace, y compris pour soulager la douleur, sans être en proie à des difficultés personnelles ou financières prohibitives.
Les défis sont à l'évidence plus importants dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui sont bien moins lotis pour offrir l'accès à des services de diagnostic efficaces, notamment pour ce qui est de l'imagerie, des tests de laboratoire et de la pathologie &ndash autant de volets décisifs pour faciliter le dépistage des cancers et la planification du traitement. À l'heure actuelle, les pays disposent aussi de capacités différentes pour orienter les malades vers le niveau de soin approprié.
L'OMS encourage ces pays à donner priorité aux services de diagnostic et de traitement de base ayant un fort impact et un faible coût. L'Organisation recommande par ailleurs de limiter l'obligation faite aux malades d'acquitter eux-mêmes leurs soins, ce qui en empêche beaucoup de consulter dès le départ.
Le dépistage précoce du cancer réduit en outre sensiblement ses conséquences financières : non seulement le traitement est moins onéreux au début de la maladie, mais les personnes concernées peuvent aussi continuer à travailler et à subvenir aux besoins de leur famille si elles ont accès à un traitement efficace en temps voulu.
Les stratégies visant à améliorer la précocité du diagnostic peuvent être facilement intégrées dans les systèmes de santé moyennant un coût modique. Un diagnostic précoce performant va, à son tour, contribuer à dépister un cancer plus tôt, ce qui permet au traitement d'être généralement plus efficace, moins complexe et moins onéreux.
La plupart des personnes auxquelles on a diagnostiqué un cancer vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, où surviennent deux tiers des décès liés à cette maladie. Moins de 30% des pays à revenu faible ont généralement des services de diagnostic et de traitement accessibles, et les systèmes d'orientation recours pour les cancers présumés sont souvent indisponibles, ce qui se traduit par un retard et une fragmentation des soins.
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74345 L'ONU encourage les jeunes à participer à la mise en œuvre des objectifs de développement durable 01/30/2017 07/21/2017 Nouvelles, Que se passe-t-il?
30 janvier 2017 – A l'occasion du sixième Forum de la jeunesse organisé par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), deux hauts responsables des Nations Unies ont encouragé les jeunes à s'impliquer dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030, adopté en septembre 2015 par les Etats membres des Nations Unies.
« Rien qu'en étant ici, vous montrez que vous vous souciez des questions de pauvreté, de chômage, de changement climatique, d'inégalité, d'injustice », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres dans un message vidéo à l'adresse des jeunes participants à ce forum.
« Vous, vos amis et les jeunes du monde entier vivent ces réalités. À l'échelle mondiale, 74 millions de jeunes ne peuvent trouver un emploi. Les conflits détruisent les familles et poussent un nombre record de jeunes hors de chez eux. Même là où règne la paix, les jeunes souffrent de violence et de discrimination », a-t-il ajouté.
Il a rappelé que les jeunes étaient aussi à l'avant-garde du progrès - en tant qu'entrepreneurs, militants et leaders communautaires. « Nous voulons vous entendre. Dites-nous comment les Nations Unies peuvent voir le monde selon votre perspective et répondre à vos préoccupations », a-t-il dit.
Le thème du Forum de la jeunesse cette année est : « Rôle de la jeunesse dans l'éradication de la pauvreté et la promotion de la prospérité dans un monde en mutation ».
Le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Peter Thomson, a souligné pour sa part que la pauvreté affecte les jeunes de manière disproportionnée. 156 millions de jeunes à travers le monde vivent dans l'extrême pauvreté.
« Et dans notre monde d'évolution rapide vers l'automatisation et la numérisation, de ralentissement de la croissance économique et de destruction de l'environnement, à moins que des mesures urgentes ne soient prises, le nombre de jeunes vivant dans la pauvreté risque d'augmenter plutôt que de baisser », a-t-il dit dans un discours.
« Je crois fermement que la jeunesse d'aujourd'hui sera la force clé pour la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD) d'ici 2030 », a-t-il ajouté.
M. Thomson a précisé avoir écrit à tous les chefs de gouvernement pour les encourager à inclure les ODD dans les programmes scolaires « afin que nous puissions mieux faire connaître le Programme 2030 et que tous les jeunes puissent connaître les droits et les responsabilités ».
« Alors qu'ils sont ceux qui ont le plus grand intérêt dans notre réussite, j'invite tous les jeunes à apporter leur énergie, leur passion, leur idéalisme et leurs idées pour transformer notre mode de vie sur cette planète pour qu'il devienne celui qui est énoncé dans le Programme de développement durable à horizon 2030 », a-t-il conclu.
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