Faits et chiffres

Transports

Dans la plupart des pays à revenu élevé, le transport personnel est le domaine du mode de vie qui contribue le plus à l'empreinte globale du mode de vie.

Les routes du monde sont encombrées de véhicules, la plupart d’entre eux brûlant des combustibles fossiles. Les combustibles fossiles alimentent les navires qui transportent des marchandises et les avions qui nous permettent de voyager.

Les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports ont plus que doublé depuis 1970, environ 80 % de cette augmentation provenant des véhicules routiers.

Actuellement, le secteur des transports est presque entièrement dépendant des combustibles fossiles. Il contribue à environ un quart de toutes les émissions de dioxyde de carbone liées à l’énergie.

Mais nous avons des alternatives à la conduite qui peuvent faire la différence. La marche, le vélo et les transports en commun contribuent à réduire la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre.

Cependant, seule la moitié de la population urbaine mondiale dispose d’un accès pratique aux transports publics. Et avec le parc automobile mondial devant tripler d’ici 2050, les émissions de gaz à effet de serre provenant des transports augmentent plus rapidement que dans tout autre secteur.

Le passage à la voiture électrique peut contribuer à améliorer la qualité de l’air et à stimuler les emplois verts, si l’électricité est produite à partir de sources d’énergie renouvelables. En mettant en circulation 60 % des véhicules électriques à batterie et hybrides rechargeables, on pourrait économiser plus de 60 milliards de tonnes de CO2 d’ici à 2050.

Eau

L’eau est une ressource précieuse: Moins de 3 % de l’eau mondiale est douce (potable), dont 2,5 % est gelée dans l’Antarctique, l’Arctique et les glaciers. Et l’homme utilise mal et pollue l’eau plus vite que la nature ne peut recycler et purifier l’eau des rivières et des lacs.

Une utilisation intelligente de l’eau peut nous aider à assurer un flux constant d’eau propre et sûre.

Vous pouvez économiser l’eau en prenant des douches plus courtes, en fermant le robinet lorsque vous vous brossez les dents, en installant des toilettes à faible débit, et de nombreuses autres façons.

Avec une douche d’environ 10 minutes par jour, une personne moyenne consomme l’équivalent de plus de 100 000 verres d’eau potable chaque année.

Une grave pénurie d’eau touche environ 4 milliards de personnes, soit près des deux tiers de la population mondiale, au moins un mois chaque année.

L’agriculture est de loin le plus grand consommateur d’eau, puisqu’elle représente 69 % des prélèvements annuels d’eau dans le monde.

Alimentation

Un tiers de toute la nourriture produite est perdue, gaspillée ou gâchée. Cela représente un énorme gaspillage des ressources utilisées dans la production, telles que la terre, l’eau, l’énergie et d’autres intrants, ainsi que des émissions inutiles de gaz à effet de serre. En réduisant le gaspillage alimentaire, vous pouvez économiser de l’argent, réduire les émissions et contribuer à préserver les ressources pour les générations futures.

L’achat d’aliments locaux de saison peut également aider l’environnement en réduisant l’impact du transport des aliments. Les produits locaux et saisonniers ont également meilleur goût.

Le monde devra produire environ 50 % de nourriture en plus d’ici 2050 pour nourrir une population mondiale croissante, en supposant qu’aucun changement ne survienne en matière de pertes et de gaspillage alimentaires.

L’adoption d’une alimentation saine tenant compte de la durabilité peut contribuer à réduire l’impact environnemental sur l’utilisation des terres, de l’énergie et de l’eau.

Un régime alimentaire riche en aliments d’origine végétale, tels que les légumes, les fruits, les céréales complètes, les légumineuses, les noix et les graines, et pauvre en aliments d’origine animale a un impact environnemental plus faible (émissions de gaz à effet de serre et utilisation de l’énergie, des terres et de l’eau).

Mode

Être à la mode ne signifie pas être gaspilleur. Acheter moins de vêtements, faire des achats de seconde main ou recycler, c’est-à-dire créer de nouveaux vêtements à partir d’anciens, permet d’économiser l’eau et de réduire les déchets.

L’industrie de la mode (vêtements et chaussures) produit annuellement plus de 8 % des gaz à effet de serre et 20 % des eaux usées mondiales.

Il faut environ 7500 litres d’eau pour fabriquer une seule paire de jeans -- de la production du coton à la livraison du produit final au magasin.

85 % des textiles finissent dans des décharges ou sont incinérés, bien que la plupart de ces matériaux puissent être réutilisés. Chaque seconde, l’équivalent d’un camion poubelle rempli de textiles est mis en décharge ou brûlé.

Quelque 93 milliards de mètres cubes d’eau -- assez pour répondre aux besoins de consommation de cinq millions de personnes -- sont utilisés chaque année par l’industrie de la mode.

Déchets

Chaque année, on estime à 11,2 milliards de tonnes la quantité de déchets solides collectés dans le monde, et la décomposition de la proportion organique des déchets solides contribue à environ 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Lorsqu’il est impossible d’éviter les déchets, le recyclage permet de réaliser des économies de ressources substantielles. Pour chaque tonne de papier recyclé, 17 arbres et 50 % de l’eau peuvent être économisés.

Le recyclage crée également des emplois : le secteur du recyclage emploie 12 millions de personnes rien qu’au Brésil, en Chine et aux États-Unis.

Seuls 9 % de l’ensemble des déchets plastiques jamais produits ont été recyclés. Environ 12 % ont été incinérés, tandis que le reste - 79 % - s’est accumulé dans des décharges, des dépotoirs ou dans le milieu naturel.

Utiliser une bouteille rechargeable, apporter son propre sac réutilisable et demander aux restaurants que vous fréquentez d’arrêter d’utiliser des pailles en plastique permet de réduire les déchets de plastique.

Dans le monde entier, un million de bouteilles en plastique sont achetées chaque minute, tandis que jusqu’à 5 000 milliards de sacs en plastique à usage unique sont utilisés chaque année dans le monde. Au total, la moitié de tout le plastique produit est conçu pour être utilisé une seule fois - puis jeté.

De 2010 à 2019, les déchets électroniques produits dans le monde sont passés de 5,3 à 7,3 kilogrammes par habitant par an. Entre-temps, le recyclage écologiquement rationnel des déchets électroniques a augmenté à un rythme beaucoup plus lent - de 0,8 à 1,3 kilogramme par habitant par an.