[Watch the video on webtv.un.org]
On this International Mother Earth Day, all eyes are on the COVID-19 pandemic – the biggest test the world has faced since the Second World War.
We must work together to save lives, ease suffering and lessen the shattering economic and social consequences.
The impact of the coronavirus is both immediate and dreadful.
But there is another deep emergency -- the planet’s unfolding environmental crisis.
Biodiversity is in steep decline.
Climate disruption is approaching a point of no return.
We must act decisively to protect our planet from both the coronavirus and the existential threat of climate disruption.
The current crisis is an unprecedented wake-up call.
We need to turn the recovery into a real opportunity to do things right for the future.
I am therefore proposing six climate-related actions to shape the recovery and the work ahead.
First: as we spend huge amounts of money to recover from the coronavirus, we must deliver new jobs and businesses through a clean, green transition.
Second: where taxpayers’ money is used to rescue businesses, it needs to be tied to achieving green jobs and sustainable growth.
Third: fiscal firepower must drive a shift from the grey to green economy, and make societies and people more resilient
Fourth: public funds should be used to invest in the future, not the past, and flow to sustainable sectors and projects that help the environment and the climate.
Fossil fuel subsidies must end, and polluters must start paying for their pollution
Fifth: climate risks and opportunities must be incorporated into the financial system as well as all aspects of public policy making and infrastructure.
Sixth: we need to work together as an international community.
These six principles constitute an important guide to recovering better together.
Greenhouse gases, just like viruses, do not respect national boundaries.
On this Earth Day, please join me in demanding a healthy and resilient future for people and planet alike.
*****
En cette Journée internationale de la Terre nourricière, tous les yeux sont tournés vers la pandémie du COVID-19 – la plus grande épreuve que le monde ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale.
Nous devons unir nos forces pour sauver des vies, atténuer les souffrances et adoucir les terribles conséquences économiques et sociales de cette crise.
L’impact du coronavirus est à la fois immédiat et effroyable.
Mais il existe un autre problème qui exige notre attention de toute urgence : la crise environnementale qui touche notre planète.
La biodiversité est en fort déclin.
Les dérèglements climatiques sont tels que nous approchons du point de non-retour.
Nous devons lancer une action décisive pour protéger notre planète du coronavirus mais aussi des dérèglements climatiques, qui menacent l’existence même de l’humanité.
La crise que nous traversons actuellement est l’occasion d’une prise de conscience inédite.
Nous devons mettre à profit les mesures prises pour surmonter la pandémie afin de poser des bases solides pour notre avenir.
Je propose donc six actions liées au climat, qui nous aideront à façonner la reprise et les travaux à venir.
Premièrement : nous dépensons actuellement des sommes énormes pour surmonter la pandémie, mais nous devons aussi créer de nouveaux emplois et de nouvelles entreprises dans le cadre d’une transition propre et écologique.
Deuxièmement : lorsque nous utilisons l’argent des contribuables pour sauver des entreprises, nous devons nous employer à créer des emplois verts et à assurer une croissance durable.
Troisièmement : nous devons établir des budgets qui favorisent la transition d’une économie grise à une économie verte et aident à renforcer la résilience des sociétés et des personnes.
Quatrièmement : les fonds publics doivent être investis dans l’avenir, et non dans le passé, et être affectés à des secteurs et à des projets durables qui contribuent à la protection de l’environnement et du climat.
Les subventions aux combustibles fossiles doivent cesser, et les pollueurs doivent commencer à payer pour la pollution dont ils sont responsables.
Cinquièmement : il faut tenir compte des risques liés au climat et des possibilités offertes en la matière aussi bien dans le système financier que dans tous les aspects de l’élaboration des politiques publiques et du développement des infrastructures.
Sixièmement : nous, qui formons la communauté internationale, devons œuvrer ensemble, dans la cohésion.
Ces six principes nous aideront à mieux surmonter cette crise ensemble.
Les gaz à effet de serre, tout comme les virus, ne respectent pas les frontières nationales.
En cette Journée internationale de la Terre nourricière, unissons nos voix pour exiger un avenir sain et résilient pour l’humanité comme pour la planète.