New York

05 November 2019

Secretary-General's message for World Tsunami Awareness Day [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

This year marks the 15th anniversary of the Indian Ocean Tsunami, when 230,000 lives were tragically lost in 14 countries.  Since then, we have seen great improvement in early warning systems, not only for the Pacific Ocean but also for the Indian Ocean, the Caribbean, the North East Atlantic, the Mediterranean and others. As a result, many lives have been saved.
 
However, it is clear from the growing economic losses over the last twenty years that we have not yet fully learned the importance of disaster-proofing critical infrastructure. This is essential to avoid the disruption to important public services that can occur during tsunamis, earthquakes and extreme weather events.  
 
The risks remain immense. An estimated 680 million people live in low-lying coastal zones; by 2050, this number might surpass 1 billion. At the same time, rising sea levels caused by the climate emergency may further exacerbate the destructive power of tsunamis.
 
Risk reduction will be crucial to our efforts to deliver the Sustainable Development Goals. On World Tsunami Awareness Day, I encourage governments, local authorities and the construction industry to pursue risk-informed development and invest in resilience.
 
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Cette année marque le quinzième anniversaire du tsunami dans l’océan Indien, qui a causé la mort tragique de 230 000 personnes dans 14 pays. Depuis, les dispositifs d’alerte rapide se sont grandement améliorés non seulement pour l’océan Pacifique mais aussi pour l’océan Indien, les Caraïbes, l’Atlantique du Nord-Est et la Méditerranée, entre autres, ce qui a permis de sauver de nombreuses vies.
 
Toutefois, les pertes économiques de plus en plus lourdes subies ces vingt dernières années montrent bien que nous n’avons pas encore pleinement pris conscience qu’il importe de mettre nos infrastructures critiques à l’abri des catastrophes naturelles. Il est essentiel de protéger ces infrastructures afin d’éviter que les principaux services publics ne soient perturbés en raison de tsunamis, de séismes ou de phénomènes météorologiques extrêmes.
 
Les risques restent immenses : on estime à 680 millions le nombre de personnes vivant dans les plaines côtières. En 2050, elles pourraient être plus d’un milliard. Dans le même temps, l’élévation du niveau de la mer causée par la crise climatique pourrait rendre les tsunamis encore plus dévastateurs.
 
La réduction des risques sera une composante essentielle de l’action menée pour concrétiser les objectifs de développement durable. À l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis, j’encourage les gouvernements, les collectivités locales et le secteur du bâtiment à tenir compte de ces risques dans leurs activités de développement et à investir dans la résilience.