Brazzaville
Congo

Press encounter upon arrival in Brazzaville


Press events | Kofi Annan, Former Secretary-General


Q: Monsieur le Secrétaire général, bienvenu au Congo, ce pays que vos découvrez. Est-ce qu'on peut connaître les motivations profondes de ce voyage que vous effectuez au Congo Brazzaville ?

SG : Il y a beaucoup de choses que j'aimerais discuter avec le Président [Denis Sassou Nguesso]. On s'est vu dernièrement à Paris, et on a eu l'occasion de discuter des problèmes africains et comme je devais venir dans la région, je lui avais promis de passer le voir et de discuter d'un certain nombre de choses; de questions africaines, la question du Darfour, de la Côte d'Ivoire, et des problèmes que nous sommes en train de traiter dans les pays voisins. Evidemment, je compte discuter aussi avec lui, de la réforme des Nations Unies. J'étais très content la semaine dernière quand on a pu établir le Conseil des droits de l'homme. Evidemment, il y a encore du travail à faire.

Q: Le Congo est membre du Conseil de sécurité de l'ONU, le Congo assure également la présidence de l'Union Africaine, alors est-ce ce double statut offre des perspectives particulières pour une coopération nouvelle entre le Congo et l'ONU ?

SG : La communauté internationale, pas seulement les pays africains

Question : Oui la communauté internationale plutôt…

SG: Mais aussi la communauté internationale parce que comme membre du Conseil de Sécurité, le Congo est obligé de travailler avec tous les membres. Evidemment, en tant que Président de l'Union Africaine, il s'occupe des problèmes africains mais le rôle qui lui a été échu, au Conseil de sécurité, c'est un rôle mondial.

Q: Monsieur le Secrétaire général, qu'est ce qu'on peut attendre de concret au terme de votre visite, notamment sur la question du Darfour et sur le relais que doivent prendre les Nations Unies par rapport à la présence de troupes de maintien de la paix de l'Union Africaine ?

SG: Evidemment, on aura l'occasion de discuter de tout ça mais je ne peux pas vous dire d'attendre, disons, un résultat concret parce que c'est une chose qui est assez complexe, que nous sommes en train de discuter –pas seulement ici mais aussi à New York, à Khartoum, au Caire, et ailleurs. J'étais content de la décision que l'Union Africaine a prise, c'était le 10 mars, à Addis-abeba. On aura l'occasion de discuter de la suite, je suis sur que le Président [Denis Sassou Nguesso] et moi-même pourront décider quels sont les prochaines étapes.