Abidjan
Côte d’Ivoire

Press encounter following meeting with President Laurent Gbagbo (unofficial transcript)


Press events | Kofi Annan, Former Secretary-General


SG: On a discuté les relations entre l'ONU et la Côte d'Ivoire. Je suis très content de voir le déroulement politique ici en Côte d'Ivoire; l'ouverture et la reconciliation qui marchent. Je suis sur qu'a partir du moment que la situation politique est calme, on va pouvoir se concentrer sus les problèmes économiques et sociaux. Et je suis sur que les investisseurs vont venir.

Q: Il y a ceux au Congo qui ont l'impression que ça ne bouge pas et que l'ONU ne fait rien pour calmer la situation.

SG: Non. L'ONU travaille beaucoup avec les pays concernés, les pays voisins. Evidemment, on ne peut tout faire. Mais, le Congo, le Rwanda, et les pays concernés doivent aussi faire leur part. Nous sommes prêts à travailler avec eux. Mais les premiers responsables sont eux. Nous sommes en train de voir comment on peut augmenter la force de maintien de la paix. Dernièrement, le President Mbeki et moi même, on les a encouragé à signer un accord à Pretoria entre le RDC et le Rwanda. On va les aider à le mettre en application. Donc, je crois que subtilement, si on travaille comme il faut d'ici, doucement, on verra un très grand progrès.

Q: En Angola, quel role l'ONU éspère t'elle jouer là-bas dans le processus en cours? Est-ce que vous ne craignez-pas que la tension continue, [inaudible], un peu difficile de l'ONU à l'Angola?

SG: Non. J'éspère que…. Je crois qu'on va pouvoir travailler avec eux pour consolider la paix. Je vais y aller d'abord pour les encourager. Il y a un problème humanitaire très, très grave. Nous sommes en train de travailler avec le gouvernement sur ça. J'éspère que d'ici, disons… ils vont avoir des elections. Là aussi, on peut les aider. Il y a des problèmes de reconstruction, d'infrastructure, d'éducation, questions de santé. Donc, il y a tout a faire et l'ONU est prête à aider.

Q: What do you hope to achieve in Angola, while you're there?

SG: I think when in Angola, I hope to have very frank discussions with President Dos Santos. We are working with him on the humanitarian issue. There's the question of reconstruction. There's the question of the consolidation of peace, which we hope to work with them on. But above all, I would hope that… (other journalist interrupts, security agents whisk Annan away)