At airport upon arrival (unofficial transcript)
Press events | Kofi Annan, Former Secretary-General
Je vous remercie de votre accueil chaleureux. Je dois dire que je suis enchantT que le moment soit enfin venu pour moi de visiter ce grand et beau pays. Au cours des six derniers mois, l'exTcution de l'Accord de Lusaka a connu des progrFs rTels, et a cet Tgard, le choix d'une date et d'un lieu pour la tenue du dialogue inter-Congolais a la suite de la rTunion prTparatoire de Gaborone est trFs encourageant. Le PrTsident Joseph Kabila a jouT un r(le dTterminant dans le bon dTroulement du processus, et je me rTjouis de le retrouver dFs demain. J'aurai Tgalement l'occasion de m'entretenir avec d'autres congolais, aussi bien a Kinshasa qu'a Kisangani, avant de rencontrer le PrTsident KagamT lundi prochain a Kigali. Au cours de mes discussions, mon attention se portera sur les paroles qui reflFtent la confiance et le respect que les congolais se doivent mutuellement. Et je rechercherai ce mOme Ttat d'esprit dans le discours de vos voisins, qui eux aussi, ont le devoir de respecter la souverainetT de la nation congolaise.La confiance et le respect rTciproques sont les vTritables bases de la paix a laquelle nous travaillons ensemble, et que j'espFre prochaine. Merci!
Q (Presse PrTsidentielle): Votre Excellence, vous venez de mentionner la que vous voudriez que nos voisins puissent tenir compte de la souverainetT de notre pays. Beaucoup de rTsolutions ont TtT prises par le Conseil de sTcuritT des Nations Unies, contenant particuliFrement le retrait des troupes d'agression de la RTpublique DTmocratique du Congo. Ces rTsolutions malheureusement n'ont jamais TtT appliquTes. Pouvons-nous penser, Monsieur le SecrTtaire gTnTral, que l'ONU va enfin faire quelque chose pour le retour de la paix en RTpublique DTmocratique du Congo? Et sinon, que pouvons-nous dire? Pouvons-nous penser a des moyens coercitifs pour des rTsolutions efficaces?
SG: Les Nations Unies sont la prTcisTment pour ta. Nous sommes la pour travailler avec vous et les voisins pour assurer la paix dans le pays. Et si je vais a Kigali, effectivement, c'est pour discuter de cette question. Le Conseil de STcuritT est venu ici a plusieurs reprises, il y a la MONUC qui est la, mon ReprTsentant M. Morjane qui malheureusement va nous quitter mais il y a M. Ngongi qui va le 1/2 remplacer. Donc on va continuer de travailler avec les Etats membres et mettre en application l'Accord de Lusaka. Evidemment, il faut du temps mais le but est clair, toutes les troupes TtrangFres doivent se retirer. Les Nations Unies sont la pour travailler avec vous pour assurer la souverainetT du pays et la paix. Je crois qu'on a dTmontrT notre volontT. On va continuer de travailler avec vous.
Q (RTNC): Il y a une dynamique qui vient de naetre a Gaberone et les congolais se sont accordTs sur le retrait de toutes les troupes TtrangFres et la-dessus on est en droit de s'attendre a ce que le SecrTtaire gTnTral et le Conseil de sTcuritT puissent changer la mission de la MONUC au lieu d'une force d'observation afin qu'elle devienne une force d'imposition de la paix. Etes-vous de cet avis ou comment entendez-vous aller dans le sens de ce que les congolais attendent de l'action de la MONUC?
SG: Ce n'est pas a moi de dTcider. C'est une question pour le Conseil de sTcuritT. Mais a vrai dire, je crois que nous sommes sur le bon chemin. Si tous les pays qui ont signT l'accord sont sincFres et travaillent avec nous pour le mettre en application, on n'a pas besoin d'une force d'imposition. Je crois que les choses se dTroulent assez bien en ce moment. On va travailller avec vous et les autres pour mettre en application cet accord. Mais franchement, ce n'est pas facile d'avoir les troupes nTcessaires pour une force d'imposition. Donc je dois Otre trFs clair, on va travailler avec vous mais on doit travailler ensemble. On ne peut pas imposer la paix et je ne crois pas que le Conseil de sTcuritT pourrait Otre prOt pour ce genre de force.
Q (VOA): Monsieur le SecrTtaire gTnTral, pourquoi votre visite maintenent aprFs tout ce temps de guerre. Quelle signification peut-on lui donner en ce moment-ci?
SG: D'abord je crois que le moment est venu pour moi de venir comme je venais de le dire. Je ne suis pas venu mais j'ai luttT pour le Congo, j'ai plaidT pour le Congo, j'ai beaucoup fait pour le Congo de l'extTrieur, de New York et d'ailleurs. Et je crois que c'est aussi important qu'on travaille pour le Congo et on s'assure que la communautT internationale est impliquTe. L'essentiel, je suis la, j'Ttais en contact avec l'ancien PrTsident Kabila, avec le prTsident actuel, avec les dirigeants congolais. Je crois que c'est ta qui est important. Mais je suis la. *****