Santé

Un groupe de femmes africaines assises dans une salle d'attente avec leurs enfants

Une salle d'attente dans un hôpital au Rwanda. L'hépatite virale est la deuxième cause de décès par infection dans le monde, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et est actuellement en augmentation avec 3.500 décès par jour.

Un groupe de soutien aux femmes en Tanzanie où les mères âgées de 15 à 24 ans peuvent accéder à des informations et à des services essentiels.

Sur toute la planète, les femmes passent 25 % de leur vie de plus que les hommes à vivre des problèmes de santé handicapants, ce qui est le résultat d’une inégalité dans la recherche en matière de santé, dans la collecte de données, dans la prestation des soins et dans l’investissement. On estime que ce « écart de santé des femmes » coûte à l’économie mondiale mille milliards de dollars. Toutefois, des innovatrices s’engagent pour combler ces lacunes et sauver des vies. Chioma Uzoma, une Nigériane de 26 ans, fait partie des 14 gagnantes du défi 4HerPower, une initiative de l'UNFPA visant à soutenir les innovations en matière de santé sexuelle et génésique pour les jeunes dans le monde entier.

Un homme se lave les mains dans un camp de réfugiés en Syrie

Depuis ces 13 dernières années, le conflit fait rage au nord-ouest de la Syrie, laissant des cicatrices aussi bien sur la terre que sur ses habitants. La crise de la pénurie d’eau y a atteint un point de rupture, aggravé par les séismes. Le camp de Mustafa, comme de nombreux autres, est confronté à des pénuries d’eau prolongées en raison des dégâts subis par un réservoir d’eau surélevé essentiel pendant les séismes. Mais malgré le désespoir, ils sont restés confiants. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), par l’intermédiaire de son partenaire à Idleb, au nord-ouest de la Syrie, a réussi à reconstruire trois réservoirs surélevés, rétablissant ainsi l’accès à l’eau potable pour plus de 67 500 communautés touchées par le séisme. 

Un scientifique dans un laboratoire examinant un fruit à l'aide d'une loupe.

L’interdépendance des personnes, des animaux, des végétaux et de l’environnement sur le plan de la santé est indéniable. L’approche « Une seule santé » repose sur cette trame complexe du vivant. Conçue pour équilibrer et optimiser toutes les composantes de notre écosystème sur un mode durable, cette approche holistique appelle différents secteurs d’activité, disciplines et communautés à œuvrer ensemble pour promouvoir le bien-être et pour s’attaquer aux facteurs qui menacent la santé et les écosystèmes. La FAO, en collaboration avec le PNUE, l’OMS et l’OMSA, promeut une approche «Une seule santé» destinée à prévenir, détecter et combattre la propagation des agents pathogènes et des maladies chez les animaux, chez les humains et dans l’environnement.

Un groupe de femmes et de filles s'abritent dans un site de déplacés au centre du Mali.

Les régions du centre et du nord du Mali sont depuis plusieurs années ravagées par une violence et une insécurité grandissantes. Des groupes terroristes ont pris le contrôle de nombreux villages isolés et de territoires plus larges, ce qui a provoqué des déplacements de masse et instillé la peur dans les communautés. L’accès aux services de santé maternelle, notamment aux soins obstétricaux et néonatals d’urgence, y est presque impossible. Et pour beaucoup, le trajet qui les sépare de l’accouchement est extrêmement risqué. Face à cette crise, l'UNFPA et ses partenaires multiplient leurs efforts pour fournir du matériel et former des soignants sur le terrain.

Une jeune fille se lave les mains devant des latrines.

Les femmes et les filles ont été particulièrement affectées par les inondations dévastatrices qui ont frappé le Pakistan en 2022. Nisha, une fillette de sept ans, a dû marcher plusieurs kilomètres chaque jour pendant des mois pour accéder à de l'eau potable. Sampa, une veuve de 55 ans, est tombée malade après avoir bu de l'eau contaminée pendant les inondations. Ayant la responsabilité de s'occuper de son enfant de dix ans, elle s'est efforcée d'aller chercher de l'eau tous les jours sous une chaleur accablante. Les efforts de l'OIM pour construire des latrines, des stations de lavage des mains et des pompes manuelles dans les villages de Nisha et Sampa ont apporté un soulagement et amélioré l'accès à l'eau potable et aux services d'hygiène.

Sept personnes assises en cercle discutent devant une maison

Regina est une entrepreneuse vivant avec le VIH en Zambie. Âgée de 60 ans, elle est membre d'un groupe de soutien qui s'efforce de surmonter la stigmatisation et la discrimination, grâce à un projet de génération de revenus mené par l'OIT et ses partenaires.

A nurse taking care of a baby placed inside an incubator.

Elizabeth, infirmière, s’occupe d’un nouveau-né dans une couveuse haute technologie en Ukraine. Deux ans après l’invasion russe, un hôpital situé non loin du front sauve la vie des plus vulnérables de ses citoyen·ne·s, les bébés nés en temps de guerre, grâce à des couveuses de pointe permett

Arbres et végétation se reflétant dans les eaux du fleuve Congo.

La croissance démographique dans les zones urbaines du Congo a rapidement fait augmenter la demande de viande sauvage. De plus, la porosité des frontières avec les pays voisins a ouvert la voie au trafic illégal d’espèces animales. La pratique excessive de la chasse qui en a résulté, associée à la déforestation, la pollution, les maladies et le changement climatique, a entraîné la diminution des populations d’animaux sauvages dans le bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt tropicale après l’Amazonie. le Programme de gestion durable de la faune sauvage vise à améliorer la gestion communautaire de la faune par des pratiques de chasse durables, tout en développant d’autres sources de protéines et moyens de subsistance. 

Deux femmes et deux hommes devant des ordinateurs

Jin Dawod, réfugiée syrienne vivant dans le Sud-Est de la Türkiye, est la fondatrice de Peace Therapist, une plateforme numérique et une entreprise sociale qui met en relation des thérapeutes avec des personnes ayant survécu à un traumatisme.

Deux médecins devant une clinique mobile à Cabo Delagado, une province du Mozambique.

Le Dr Zuria Alberto dirige une équipe de santé mobile qui opère à Cabo Delgado, la province la plus septentrionale du Mozambique. Dans cette région, environ 850 000 personnes sont déplacées et vivent dans des conditions difficiles en raison des crises climatiques et de la pauvreté. Les agents de santé mobiles se déplacent par voie terrestre ou maritime pour atteindre les femmes et les filles vivant dans les zones rurales et insulaires de la province qui n'ont pas accès aux soins de santé. L'équipe mobile, soutenue par le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), fournit une gamme complète de services de santé sexuelle et reproductive. Elle contribue ainsi à réduire les risques de grossesses non désirées, de mortalité maternelle et de violence sexiste.

Deux femmes aux chevets d'un enfant dans un hôpital au Soudan

Le conflit au Soudan pourrait entraver les progrès de la lutte contre le paludisme dans le pays et dans la région. Depuis le début des combats, le Tchad est le pays voisin qui a accueilli le plus grand nombre de réfugiés soudanais.

Un homme montre sa carte de vaccination Covid-19 à Sierra Leone.

Bien qu’ils aient été confrontés à un nombre record de problèmes de santé liés au climat et à des crises dues à des conflits nouveaux et en expansion, des millions de personnels de santé et d’aide à la personne n’ont cessé de protéger davantage de personnes contre la maladie et la souffrance, de renforcer la résilience et la préparation dans un monde de plus en plus agité et d’atteindre un objectif commun : donner à tous et à toutes, partout dans le monde, les meilleures chances possibles de vivre en sécurité et en bonne santé. Voici quelques-uns des faits marquants de la santé mondiale qui ont donné de l’espoir en 2023.

Dessin d'une femme parlant à un homme avec un groupe de personnes en arrière-plan.

Les jeunes du Myanmar sont confrontés à des difficultés d'accès aux services de santé et de droits sexuels et reproductifs. La situation est encore plus difficile pour les personnes handicapées en raison de préjugés, de stigmatisation, de l'exclusion sociale et d'un manque de sensibilisation et de compréhension à leur égard. Le Fonds pour l'accès à la santé aide l'Association médicale du Myanmar à combler le manque de connaissances des personnes handicapées en matière de santé sexuelle et reproductive.

Un incendie ravage une forêt en pleine nuit.

À l'occasion de la COP28, l’Organisation mondiale de la Santé s’associe à la communauté sanitaire mondiale pour veiller à ce que les répercussions du changement climatique sur la santé soient au cœur des négociations. Il est impératif d’élargir l’attention portée à la santé humaine dans les discussions mondiales en ne laissant aucune place aux excuses et en obligeant les négociateurs à admettre qu’ils portent la responsabilité du bien-être de ce qui nous est le plus précieux : la santé des populations du monde entier. « Donner la priorité à la santé n’est pas seulement un choix, c’est le socle sur lequel repose des sociétés résilientes », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.