Personnes déplacées et réfugiés

Portrait of a woman.

La mise en place du confinement en raison de la crise de COVID-19 a fait payer un lourd tribut aux réfugiés, dont beaucoup avaient déjà du mal à joindre les deux bouts dans l’économie informelle avant l’arrivée de la pandémie. Aujourd’hui, de nombreux réfugiés en milieu urbain disent ne pas avoir les moyens de payer la nourriture et le loyer. Dans certains endroits, ils ont mobilisé des ressources pour aider les plus vulnérables d’entre eux.

A crowd of people wearing facemasks and carrying luggage stand very closely together.

La pandémie de COVID-19 suscite un élan de solidarité entre les nations et les communautés. Elle s’accompagne aussi d’un déferlement de haine et de xénophobie, alimenté par la rumeur et la désinformation sur le coronavirus. Face à ce poison qui entrave la jouissance des droits humains, freine le développement durable et menace la paix et la sécurité internationales, les Nations Unies prônent l’action à tous les niveaux de la société. « Nous devons agir maintenant pour renforcer l’immunité de nos sociétés face au virus de la haine », a plaidé le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

Two kids on a bunkbed sitting up.

Alors que la pandémie de coronavirus se propage en Amérique latine, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, avertit que de nombreuses communautés autochtones déracinées sont désormais dangereusement exposées et en danger.

Girl holding a door at the entry of a mud hut.

La pandémie de COVID-19 exacerbe les vulnérabilités de millions de migrants, de déplacés internes et de réfugiés, des personnes particulièrement à risque qu’il est urgent de protéger face à la progression planétaire du coronavirus, avertissent les Nations Unies en appelant à une solidarité accrue avec ces populations et les communautés d’accueil. 

Internally displaced people at a camp in Democratic Republic of the Congo

Le nombre de personnes déplacées du fait de la violence à l’intérieur de leur propre pays est plus élevé que jamais, alerte l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Silhouette of woman's profile in front a red light

Le virus de la COVID-19 comporte des risques majeurs en matière de protection pour les femmes et les jeunes filles contraintes de fuir leurs foyers, souligne l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés. 

UNHCR staff and a Venezuelan refugee

Le HCR nous présente quelques-unes de ces milliers de bonnes actions entreprises à travers le monde par et auprès des plus vulnérables pour lutter contre la pandémie.

Venezuelan refugees and migrants practice using hand sanitizer

De nombreux réfugiés vivent dans des camps densément peuplés ou dans des zones urbaines défavorisées où les infrastructures sanitaires et les installations de traitement de l’eau, d’assainissement et d’hygiène sont insuffisantes. Le HCR a présenté une série de mesures pour aider à répondre à l’urgence de santé publique que représente la COVID-19 et à prévenir toute nouvelle propagation du virus.

UNHCR staff in the field

Quelque 70 millions d’enfants, de femmes et d’hommes déracinés par les guerres et la persécution comptent parmi les personnes les plus exposées au coronavirus. Le HCR recherche aujourd’hui 255 millions de dollars pour son action urgente visant à réduire le risque et à atténuer l’impact de la propagation de l’épidémie dans ces communautés vulnérables.

Syrian refugee Maisaa and her two children are shown around the town of Armagh, Northern Ireland.

Sur 1,4 million de réfugiés qui devraient être réinstallés d’urgence, seuls 63 696 l’ont été l’année dernière par l’intermédiaire du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. La réinstallation est une mesure de protection qui sauve la vie des personnes les plus exposées au danger.

Maya Ghazal after her first solo flight

Il y a quatre ans, Maya Ghazal a fui les combats en Syrie. Aujourd’hui, elle est élève pilote grâce à sa détermination.

Voluntary returnees wave as the boat carrying them back to the Central African Republic leaves Zongo port in the Democratic Republic of the Congo, 21 November.

Ils viennent probablement d’effectuer la traversée en bateau la plus joyeuse de leur vie. Les passagers de ce navire - 200 anciens réfugiés originaires de République centrafricaine - sont de retour chez eux pour la première fois en six ans.

Venezuelans Osmar and Valeria at the ceremony marking the end of their participation in a training program aimed at giving them the skills to provide for themselves in their new home, Ecuador.

Le jour de la remise de leurs diplômes, Osmar et Valéria rayonnaient de fierté. Ces diplômes honorent les réalisations non seulement des deux enfants d’âge scolaire du couple mais aussi de toute la famille, marquant l’achèvement d’un programme visant à aider les réfugiés à sortir de la pauvreté extrême et à reconstruire leur vie. À travers ce programme, les bénéficiaires sélectionnés reçoivent une formation à la création et à la gestion d’entreprise, un capital d’aide à la création d’entreprise et un mentorat pour les aider à acquérir de nouvelles compétences ainsi qu’un soutien psychologique pour les accompagner dans ce processus. Depuis 2015, plus de 3150 familles réfugiées en Equateur en ont bénéficié.

Filippo Grandi, UN High Commissioner for Refugees, meets young Rohingya refugee students in Kutupalong refugee settlement, Bangladesh.

3,7 millions d’enfants réfugiés sont déscolarisés. L’éducation des réfugiés n’est pas d’une dépense, mais bien d’une opportunité en or, souligne un nouveau rapport.

Students listen to their teacher while in class in Beirut, Lebanon.

Il y a aujourd'hui dans le monde davantage de réfugiés qu'à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Face à cette situation, la Banque mondiale intensifie depuis plusieurs années son soutien.