L’action du Bureau
Formation
Séminaire régional de formation pour la société civile à Budva, Monténégro, les 10 et 11 octobre 2012. Photo ONU / Mallory Mroz
Depuis 2009, le Bureau organise des stages à l’intention du personnel de l’ONU, des fonctionnaires nationaux et des membres de la société civile. Ils ont pour objet de renforcer, en particulier dans le système des Nations Unies, les moyens d’analyser et de gérer l’information relative au génocide et aux atrocités analogues. Ces activités relèvent du mandat du Bureau et s’inscrivent dans l’action qu’il mène plus largement pour faire connaître les causes et les mécanismes des génocides et autres crimes de masse et en généraliser la prévention. Ce programme vise à favoriser et susciter la discussion sur les moyens pratiques et effectifs par lesquels des acteurs aux rôles, à l’expérience et aux compétences différents peuvent contribuer à la prévention de ces crimes dans leur région d’intervention.
Le Bureau organise aussi, en collaboration avec d’autres établissements de formation, des ateliers et des séminaires destinés aux fonctionnaires nationaux et aux représentants de la vie associative.
Les séminaires portent sur les aspects centraux de la prévention et de l’intervention en matière de génocide, de crimes de guerre, de nettoyage ethnique et de crimes contre l’humanité aux niveaux international, régional et national. Les sujets suivants y sont abordés : principes de la responsabilité de protéger; fonction et méthode de travail du dispositif d’alerte rapide du système des Nations Unies pour la prévention du génocide; le génocide sous l’angle sociohistorique et du point de vue des droits de l’homme; le génocide considéré comme un conflit identitaire extrême dont la prévention suppose que la diversité est gérée de façon constructive.
Si votre organisation souhaite participer au programme de formation du Bureau, vous pouvez nous joindre à l’adresse osapg@un.org.
Principales activités de formation organisées jusqu’à présent :
- Le 7 février 2013, le Bureau du Conseiller spécial a participé à un module d’un programme de formation destiné aux responsables du Département d’État des États-Unis qui seront déployés dans des pays exposés au risque d’atrocités. La formation, qui s’est déroulée à Washington, avait notamment pour objet de présenter le cadre d’analyse du Bureau, y compris les facteurs de risque, ainsi que les dispositifs d’alerte rapide et les solutions et mesures pouvant être prises pour prévenir les atrocités.
- Les 23 et 24 janvier 2013, le Bureau du Conseiller spécial et l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche se sont associés pour organiser, au Siège de l’Organisation à New York, un atelier intensif de deux jours sur la prévention du génocide à l’intention du personnel de l’Organisation et des membres des délégations auprès de l’Organisation, ainsi que des professionnels et des représentants de la société civile. Ce séminaire comprenait des modules sur le droit international applicable et les éléments constitutifs du crime de génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Il portait également sur les stratégies de prévention du génocide et des crimes connexes, y compris les mesures actuellement prises par l’Organisation.
- Le 7 janvier 2013, le Bureau a participé à une session de formation intensive organisée par le Centre des Nations Unies pour les opérations et la gestion des crises, nouvel organe qui réunit des spécialistes de l’ensemble du système des Nations Unies chargés de présenter des évaluations intégrées relatives aux situations de crise afin d’éclairer la prise de décisions. L’action du Bureau porte essentiellement sur la gestion de l’information et les méthodes d’évaluation pour l’alerte rapide concernant les atrocités.
- Dans le cadre de son partenariat avec l’Institut Clingendael, le Bureau a dispensé le 5 décembre 2012 un module de formation d’une journée à l’occasion d’un séminaire de formation de deux semaines organisé à l’intention de 15 hauts fonctionnaires des États membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et du secrétariat de l’Association. Ce module portait sur des aspects fondamentaux de la prévention du génocide et de l’intervention en cas de génocide, de crimes de guerre, de nettoyage ethnique et de crimes contre l’humanité aux niveaux international, régional et national, notamment vus dans l’optique de la responsabilité de protéger. Il a également donné un aperçu des fonctions et de la méthode propres au dispositif d’alerte rapide des Nations Unies pour la prévention de ces crimes et violations.
- Du 25 novembre au 1er décembre 2012, le Bureau a organisé un séminaire de formation de sept jours à l’intention de 24 représentants de la société civile travaillant au Moyen-Orient. Ce séminaire portait sur le cadre juridique relatif au génocide, aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité, les facteurs de risque menant à ces crimes et les possibilités d’action permettant à la société civile de mettre en application la responsabilité de protéger. La formation comprenait également des modules sur le recensement des violations du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris de la violence sexuelle. Des universitaires, ainsi que des experts internationaux et des représentants du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, de l’Institut pour les enquêtes criminelles internationales et de Human Rights Watch ont participé à ce séminaire.
- Prêtant son concours au Réseau latino-américain pour la prévention du génocide et des atrocités criminelles, le Bureau a coorganisé, du 26 au 30 novembre 2012, en association avec l’Auschwitz Institute for Peace and Reconciliation (AIPR), deux séminaires de formation d’une journée à l’intention d’une trentaine de hauts fonctionnaires à Buenos Aires (Argentine), et à Montevideo (Uruguay). Ces deux séminaires portaient sur la prévention du génocide et l’intervention en cas de génocide, de crimes de guerre, de nettoyage ethnique et de crimes contre l’humanité aux niveaux international, régional et national, ainsi que sur les mesures pouvant être prises pour prévenir ces crimes. À Buenos Aires, des services de l’État susceptibles d’appartenir à un futur Mécanisme national de prévention du génocide et des atrocités criminelles y ont participé. Les participants ont abordé la structure et le mandat de ce mécanisme, lequel apparaîtra dans le projet de décret présidentiel portant création de cet organe intergouvernemental. À Montevideo, des représentants des ministères des affaires étrangères, de la défense et de la justice ont participé à ce séminaire.
- Le 19 novembre 2012, le Bureau a dispensé un module de formation d’une journée dans le cadre d’un stage de deux semaines organisé par l’Institut Clingendael à l’intention d’une quinzaine de hauts fonctionnaires venus d’Afrique du Nord. Donné à La Haye (Pays-Bas), ce module portait sur des aspects fondamentaux des fonctions et de la méthode propres au dispositif d’alerte rapide des Nations Unies pour la prévention, ainsi que sur les possibilités d’action que les différents responsables ont à leur disposition pour contribuer à la prévention du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité aux niveaux international, régional et national.
- Du 11 au 17 novembre 2012, le Bureau a coorganisé, en association avec l’Auschwitz Institute for Peace and Reconciliation (AIPR), un séminaire de formation d’une semaine à Auschwitz (Pologne) à l’intention de quelque 25 hauts fonctionnaires et représentants d’organisations régionales et sous-régionales du monde entier. L’objectif de ce séminaire était de familiariser les participants avec le concept de génocide et de crimes apparentés; de les doter des connaissances et des compétences nécessaires pour cerner et prévenir le risque de génocide et participer à des mécanismes de justice transitionnelle; d’insister sur la notion de responsabilité de protéger; et de contribuer à l’élaboration d’un réseau mondial de décideurs sensibilisés au génocide.
- Dans le cadre de sa collaboration avec l’Institut Clingendael, le Bureau a dispensé, le 9 novembre 2012, un module de formation d’une journée à l’occasion d’un séminaire de formation de deux semaines organisé à l’intention d’une quinzaine de représentants de l’État sud-africain. Ce séminaire portait sur l’action du Bureau ainsi que sur des questions de gouvernance mondiale. Il s’agissait notamment d’étudier les structures nécessaires à la prévention des atrocités criminelles et à l’intervention face au risque d’atrocités criminelles, ainsi que le rôle de l’Organisation des Nations Unies, des organisations régionales et sous-régionales et des États Membres en matière de prévention et d’intervention.
- Le Bureau a coorganisé en Égypte avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme et l’organisation non gouvernementale Nonviolent Peaceforce un atelier de formation régional sur la consolidation de la paix entre les communautés et la responsabilité de protéger, à l’intention de la société civile au Moyen-Orient; ont été abordés l’analyse des solutions non violentes face aux conflits, le règlement des conflits, les mesures de renforcement de la confiance entre communautés et la prévention des atrocités ainsi que les différents aspects de la responsabilité de protéger.
- Le 13 novembre 2011, le Bureau a organisé une journée de formation dans le cadre d’un séminaire d’une semaine coorganisé avec l’Auschwitz Institute for Peace and Reconciliation à l’intention de 22 responsables gouvernementaux originaires de 17 pays du monde entier. Le séminaire avait pour objectifs de familiariser les participants avec le concept du génocide et des crimes connexes, de leur fournir les connaissances et les compétences nécessaires pour déterminer et prévenir le risque de génocide et pour s’investir dans des mécanismes de justice transitionnelle, de renforcer le principe de la responsabilité de protéger et de favoriser l’établissement d’un réseau mondial de responsables politiques attentifs au problème de génocide.
- Entre le 11 et le 30 octobre 2011, le Bureau a mené une mission d’information en Asie du Sud-Est. Il a organisé sept ateliers de renforcement des compétences dans trois pays à l’intention de 92 responsables gouvernementaux, fonctionnaires des Nations Unies et représentants d’organisations de la société civile. L’objectif de ces ateliers était de faciliter les échanges sur des moyens efficaces et pratiques pour des participants, exerçant des fonctions, des responsabilités et des rôles différents, de contribuer à la prévention du génocide et des crimes connexes, notamment en collaboration avec les États Membres, les organisations régionales, l’ONU et la société civile.
- Le 7 octobre 2011, le Bureau a organisé un séminaire écourté à l’intention d’une dizaine de fonctionnaires des Nations Unies, membres du Groupe consultatif d’experts de l’Équipe interinstitutions de l’alerte rapide et de l’action préventive. Des exposés ont été faits sur les principaux aspects de la prévention et de l’intervention, au niveau international comme interne. Un débat a eu lieu sur la fonction et les modalités du dispositif d’alerte rapide des Nations Unies sur le génocide et les atrocités à grande échelle. La dynamique socio-historique a également été examinée et les axes de prévention et d’intervention en matière d’atrocités à grande échelle ont été définis.
- Du 25 au 29 juillet 2011, le Bureau a organisé à Djouba dans le Soudan du Sud trois séminaires à l’intention du personnel de l’ONU, des associations civiles et des fonctionnaires du Soudan du Sud, dont des membres de la Commission des droits de l’homme, des institutions judiciaires, du Ministère de la justice et de l’Armée populaire de libération du Soudan (SPLA). Ces séminaires, auxquels ont participé 65 personnes, portaient sur les dispositifs d’alerte rapide visant à prévenir les atrocités de masse et sur les moyens de participer à la prévention du génocide et des crimes de masse dans le nouvel État indépendant.
- Le 1er juillet 2011, le Bureau a participé au onzième stage d’été sur le droit international humanitaire organisé par l’Institut international de droit humanitaire à San Remo (Italie). Une cinquantaine de fonctionnaires nationaux, de représentants d’organisations non gouvernementales et de fonctionnaires de l’ONU ont été formés à la prévention du génocide, notamment aux systèmes d’alerte rapide et à l’évaluation des risques.
- Du 27 au 29 juin 2011, le Bureau a coorganisé, à Genève, avec le Centre de politique de sécurité, un séminaire de formation sur les mesures de prévention et d’intervention face à la menace des crimes de masse dans le cadre de la responsabilité de protéger à l’intention de 20 missions permanentes à Genève, ainsi qu’un séminaire destiné à 30 organisations de la société civile spécialisées dans les droits de l’homme, les questions relatives aux minorités, les affaires humanitaires, la paix et la sécurité, et la prévention des conflits.
- Du 20 au 24 juin 2011, le Bureau a apporté son concours à l’organisation du séminaire du Centre pour la justice et la réconciliation de Sarajevo, à l’intention de 30 représentants de la société civile spécialisés dans le dialogue et la prévention des conflits. Il a également tenu un séminaire à l’intention des fonctionnaires d’institutions internationales et de l’ONU.
- Le 27 et le 29 avril 2011, le Bureau a organisé deux séminaires spécialisés à l’intention des missions permanentes à New York sur la question de la prévention et de l’intervention face au génocide et aux atrocités de masse. Des participants représentant 41 États Membres ont eu l’occasion de discuter des moyens concrets de renforcer la volonté politique dans la lutte contre les atrocités de masse.
- Les 15 et 16 mars 2011, le Bureau a organisé des séminaires de formation au Kirghizistan à l’intention de fonctionnaires nationaux et de représentants des équipes de pays des Nations Unies et de la société civile d’Asie centrale. Une centaine de participants ont profité de cette formation qui portait sur le génocide et les aspects sociohistoriques de la violence de masse. Il s’agissait, à partir d’études de cas historiques et contemporains, de présenter les mesures de prévention à envisager pour atténuer le risque de génocide en temps normal et à la veille d’une crise.
- Le 9 décembre 2010, à l’occasion du soixante-deuxième anniversaire de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, le Bureau a organisé à New York un séminaire de formation à l’intention de 30 fonctionnaires du Siège de l’ONU et de représentants d’organisations non gouvernementales internationales.
- Les 3 et 4 novembre 2010, en coopération avec un réseau d’organisations non gouvernementales internationales, le Bureau a organisé un séminaire de formation à l’intention de 35 représentants de la société civile en marge de la conférence internationale organisée à Phnom Penh par Oxfam Australia sur le thème « Early Warning for Protection: Technologies and practise for the prevention of mass atrocity crimes » (L’alerte rapide et la protection des populations : technologies et pratique au service de la prévention des atrocités de masses) EN.
- Les 20 et 22 septembre 2010, en collaboration avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) qui rassemble 11 États, le Bureau a organisé un stage de formation à l’intention de 20 fonctionnaires des Nations Unies en poste dans la région des Grands Lacs spécialisés dans les droits de l’homme et la protection des populations, et un autre à l’intention de représentants des États de la Conférence et d’associations ougandaises. Le second séminaire portait notamment sur la création d’un réseau de représentants des États de la région spécialisés dans la prévention du génocide et le renforcement des capacités des États membres de la Conférence.
- Le 2 juillet 2010, le Bureau a participé au dixième stage d’été de droit international humanitaire organisé par l’Institut international de droit humanitaire à San Remo (Italie). Le cours, auquel ont participé 50 fonctionnaires nationaux, représentants d’organisations non gouvernementales et fonctionnaires des Nations Unies, portait sur la prévention du génocide, y compris sur les systèmes d’alerte rapide et l’évaluation des risques. Depuis 2009, le programme de cours de l’Institut comporte un module sur la prévention du génocide.
- Du 22 au 25 juin 2010, le Bureau a apporté son concours à l’organisation, par l’Auschwitz Institute for Peace and Reconciliation, d’un cours d’une semaine sur la prévention des atrocités de masse dans la pratique militaire à l’intention des étudiants de l’académie militaire américaine de Fort Leavenworth. Ce cours, destiné à une vingtaine d’officiers, portait sur la notion de prévention du génocide et sur les instruments et moyens d’analyse que ceux-ci seraient amenés à utiliser, au cours de leur carrière militaire, pour prévenir les génocides.
- À Bogota, le Bureau a organisé, du 18 au 20 avril 2010, trois séminaires de formation d’une journée sur le thème « Un cadre pour la prévention du génocide » à l’intention du personnel du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en Colombie, au Chili et au Guatemala, ainsi qu’à l’équipe de pays des Nations Unies en Colombie. Ces séminaires, auxquels ont pris part une cinquantaine de fonctionnaires des Nations Unies recrutés tant sur le plan international que sur le plan national, ont porté sur le génocide et les atrocités de masse ainsi que sur les méthodes de travail du Bureau (notamment son cadre d’analyse des crimes de génocide); il a offert aux participants l’occasion de discuter des moyens concrets par lesquels ils pouvaient concourir à la prévention d’atrocités massives en Amérique latine.
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