Troupeau d'elephants.

Aux origines de cette Journée : la prise de conscience environnementale 

L'Assemblée générale a désigné le 22 avril Journée internationale de la Terre nourricière par une résolution (A/RES/63/278) adoptée en 2009.

Nous pouvons en effet retracer les origines de cette journée dès les années 1970, une décennie pendant laquelle la protection de l'environnement n'était toutefois pas une priorité de l'agenda politique.

La Conférence des Nations Unies sur l'environnement de 1972 à Stockholm, en Suède, aussi connue sous le nom de « Conférence de Stockholm », a marqué le début d'une prise de conscience mondiale de l'interdépendance entre les personnes, les autres espèces vivantes et notre planète. Elle a aussi été à l’origine de la proclamation de la Journée mondiale de l'environnement le 5 juin, ainsi que de l’instauration du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).

En 1992, le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro a été la première grande conférence des États axée sur le développement durable. Au cours de la conférence, plus de 178 gouvernements ont adopté différentes initiatives politiques concernant l’environnement, comme le Programme d'action pour un développement durable Action 21, la Déclaration de Rio sur l'environnement et le développement et la Déclaration de principes, non juridiquement contraignante mais faisant autorité, pour un consensus mondial sur la gestion, la conservation et l'exploitation écologiquement viable de tous les types de forêts.

Dès lors, les efforts de conservation de l'environnement ont connu une croissance exponentielle et d’autres initiatives centrées sur cet enjeu ont suivi comme :

Les Nations Unies célèbrent ponctuellement la journée à travers l'initiative « Harmony with Nature » (en harmonie avec la nature), une plateforme pour le développement durable mondial qui met en place chaque année un dialogue interactif à l'occasion de la Journée internationale de la Terre nourricière. Les thématiques abordées visent à promouvoir une approche holistique pour parvenir à un développement durable qui soit en harmonie avec la nature, en échangeant différentes expériences nationales notamment en ce qui concerne les critères et indicateurs à prendre en compte pour en mesurer les avancées.