Pistes d’action

Les pistes d’action du Sommet fournissent aux parties prenantes provenant d’horizons divers un espace d’échange et d’apprentissage, en vue de favoriser de nouvelles mesures et de nouveaux partenariats et d’amplifier les initiatives existantes. Elles coïncident avec les cinq objectifs du Sommet. Il importe de noter qu’elles ne sont ni autonomes ni cloisonnées de manière étanche. Chacune est conçue pour tenir compte d’éventuels compromis avec d’autres pistes et trouver des solutions permettant de produire des résultats de vaste portée.

Les pistes d’action mettront à profit les connaissances des acteurs des systèmes alimentaires du monde entier. Ensemble, ces acteurs étudieront la façon dont des leviers de changement transversaux tels que la gouvernance, les finances, les données, la culture, l’innovation et l’autonomisation des femmes et des jeunes peuvent servir à atteindre les objectifs du Sommet.

Nouvelles pistes d'action !

Plus de 2 000 idées ont été reçues et regroupées en 15 domaines d'action. Consultez-les et donnez-nous votre avis.

 

L’objectif de la piste d’action n° 1 sera d’éliminer la faim et toutes les formes de malnutrition et de réduire l’incidence des maladies non contagieuses, permettant ainsi à chacun d’être bien nourri et en bonne santé. Il faut pour cela que tout le monde puisse accéder à tout moment à des quantités suffisantes de produits alimentaires abordables et sains, ce qui suppose d’accroître la disponibilité d’aliments nutritifs, de rendre la nourriture plus abordable et de réduire les inégalités d’accès à celle-ci.

L’objectif de la piste d’action n° 2 sera de développer la demande d’aliments produits de manière durable, de renforcer les chaînes de valeur locales, d’améliorer la nutrition et de promouvoir la réutilisation et le recyclage des ressources alimentaires, en particulier chez les plus populations les plus vulnérables. Cette piste d’action part du constat qu’il nous faut abandonner les habitudes alimentaires entraînant des gaspillages et faciliter la transition vers des régimes constitués d’aliments plus nutritifs dont la production et le transport nécessitent moins de ressources.

 

L’objectif de la piste d’action n° 3 sera d’optimiser l’utilisation des ressources environnementales dans la production, le traitement et la distribution des aliments, réduisant ainsi la perte de biodiversité, la pollution, la consommation d’eau, la dégradation des sols et les émissions de gaz à effet de serre. Les activités menées à cette fin viseront à approfondir les connaissances sur les contraintes et possibilités se présentant aux petites exploitations agricoles et aux petites entreprises tout au long de la chaîne de valeur alimentaire, ainsi qu’à favoriser une gouvernance des systèmes alimentaires qui réoriente les mesures incitatives en vue de réduire les pertes alimentaires et les autres incidences néfastes sur l’environnement.

 

L’objectif de la piste d’action n° 4 sera de contribuer à l’élimination de la pauvreté en promouvant le plein emploi productif et un travail décent pour tous les acteurs de la chaîne de valeur alimentaire, en réduisant les risques pour les plus pauvres des habitants de la planète, en favorisant l’esprit d’initiative et en mettant fin aux inégalités en matière d’accès aux ressources et de distribution de la valeur. Cette piste d’action améliorera la résilience par le moyen de la protection sociale et visera à faire en sorte que les systèmes alimentaires ne laissent personne de côté.

 

L’objectif de la piste d’action n° 5 sera d’assurer le fonctionnement sans interruption de systèmes alimentaires durables dans les zones sujettes à des conflits ou à des catastrophes naturelles et de promouvoir, par ailleurs, une action mondiale pour protéger les chaînes d’approvisionnement alimentaire contre les incidences des pandémies. L’intention est de faire en sorte que tous les intervenants des systèmes alimentaires disposent des moyens nécessaires pour se préparer et résister aux épisodes d’instabilité et pour s’en relever, et de faciliter la participation de tous les habitants de la planète à des systèmes alimentaires qui, malgré les chocs et les facteurs de perturbation, constituent des sources de sécurité alimentaire, de nutrition et de moyens de subsistance équitables pour tous.