Une fillette en train de lire du braille dans dans un camp de réfugiés syriens au Liban.e la Bekaa (Liban, 2014).

Contexte

Les affections oculaires sont très courantes. À l’échelle mondiale, d’après les estimations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), environ 1,3 milliard de personnes vivrait avec une forme de déficience visuelle.

Or, les personnes ayant une déficience visuelle sont plus susceptibles que celles qui n'en ont pas de connaître des taux de pauvreté plus élevés. La perte de vision peut représenter une vie d'inégalités, de mauvaise santé et d'obstacles à l'éducation et à l'emploi.

La Convention relative aux droits des personnes handicapées, adoptée en 2006, a fait progresser les droits et le bien-être des personnes handicapées. Ce texte considère le braille comme un élément essentiel pour l'éducation, la liberté d'expression et d'opinion, l'accès à l'information et l'inclusion sociale. Le Programme de développement durable à l'horizon 2030, adopté en 2015, s'engage en outre à ce que personne ne soit laissé de côté et à garantir à tous les êtres humains une vie prospère et épanouissante.

En novembre 2018, par sa résolution A/RES/73/161, l'Assemblée générale a décidé de proclamer le 4 janvier Journée mondiale du braille, reconnaissant que l'usage de la langue écrite est indispensable à la pleine réalisation des droits de l'homme et des libertés fondamentales.