Le Coin des auteurs de la Foire aux livres pour enfants de Bologne était plein à craquer.

Des éditeurs, des auteurs et des illustrateurs se sont réunis pour savoir comment des livres pour enfants peuvent aider à façonner un avenir durable. La session était organisée par les Publications de l’ONU, la Foire aux livres pour enfants de Bologne et l’Association internationale des éditeurs.

Dans le cadre du Département de la communication globale, les Publications de l’ONU ont pour mandat de sensibiliser les lecteurs aux priorités de l’Organisation et quel meilleur moyen d’y parvenir que de parler aux personnes qui décident quelles histoires vous lisez avec vos enfants ou pendant votre trajet pour vous rendre au travail ?

L’industrie du livre soutient très largement les Objectifs de développement durable. Plus de 350 maisons d’édition font déjà partie du SDG Publishers Compact. De plus, en collaboration avec des organisations clés, les publications de l’ONU ont lancé le Club de lecture des ODD, qui visent à encourager les enfants à s’imprégner des principes des ODD et à agir au sein de leurs communautés.

Collaborer une fois de plus après la COVID-19 à la programmation des plus grands salons du livre du monde a représenté une opportunité unique pour les publications de l'ONU d'atteindre de nouveaux publics qui n'auraient peut-être jamais entendu parler du travail de l'Organisation.

La Foire du livre de Francfort a réservé une session en octobre dernier pour inviter des auteurs du monde entier à lire leur article le plus précieux de la Déclaration universelle des droits de l'homme et à décrire ce que cela signifie pour eux et leur expérience personnelle (regardez l'événement ici). L’événement a humanisé des concepts importants mais souvent abstraits, recevant de nombreux éloges et partages sur les réseaux sociaux. La série s'est poursuivie lors de la Foire du livre de Londres en mars et à Bologne en avril.

À Bologne, lors de l'événement « Lire pour une planète saine », le zoologiste Ferdinando Boero a réussi à impliquer chaque auditeur à travers un message simple mais puissant : « L'émotion n'est pas la conscience… C'est bien d'exciter les enfants avec des histoires sur les pandas, les dauphins, les lapins, et les chatons, mais il faut passer de l'émotion à la prise de conscience, c'est là tout le défi […] Vous ne pouvez pas protéger ce que vous ne connaissez pas ».

Nous ne pourrions être plus d’accord : en prenant conscience et en connaissant notre monde, les enfants seront inspirés à protéger les animaux et les plantes qui les entourent.