ANNIVERSAIRES

Les anniversaires sont des occasions de dresser des bilans. Le cinquantième anniversaire de l’adoption des deux pactes adoptés après la Déclaration universelle des droits de l’hommele Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adoptés en 1966 par l’Assemblée générale des Nations Unies, en est une. Alors que la Déclaration universelle répond à des aspirations, une déclaration d’intention collective visant à construire un monde meilleur après les ravages causés par « des actes de barbarie [qui] … ont révolté la conscience de l’humanité1  », les Pactes ont été conçus pour promouvoir la mise en œuvre des droits qu’ils énonçaient.

Cet objectif ambitieux, transformateur explique la longue période d’attente avant l’exécution de ces Pactes : il aura fallu 18 ans pour recueillir l’accord nécessaire pour avancer et créer un cadre qui satisfasse l’ordre mondial bipolaire émergent. Au lieu d’un document de mise en œuvre unique selon la structure de la Déclaration, il fallait deux instruments reflétant la scission entre le bloc capitaliste libéral, qui mettait en avant les droits civils et politiques, et le bloc socialiste, qui insistait sur la réalisation des droits sociaux et économiques. Cette architecture de la mise en œuvre s’est développée de manière inégale, s’investissant davantage dans le développement des capacités afin d’appliquer les droits civils et politiques que dans la promotion des droits économiques et sociaux.

Traités et droits

Il aura fallu deux décennies pour que des stratégies efficaces soient mises en place en vue d’appliquer le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels afin d’améliorer la performance des États parties. De fait, la mesure dans laquelle la ratification du Pacte (ou de tout autre instrument relatif aux droits de l’homme) a des répercussions sur la réalisation des droits demeure une question controversée. Certains suggèrent que les États ne ratifient les conventions des droits de l’homme que pour obtenir l’approbation des autres États plutôt que pour appliquer leurs dispositions; pour illustrer ce point, ils rappellent la violation des obligations en matière de droits de l’homme par les États parties. D’autres font valoir que les États ratifient les traités relatifs aux droits de l’homme lorsqu’ils passent d’un régime autoritaire à un régime démocratique afin de mettre en place des obligations comme garantie contre un recul futur, prenant comme exemple la ratification rapide des traités par l’Afrique du Sud et les anciens États socialistes d’Europe de l’Est.

Une étude systématique, empirique, de Beth A. Simmons, sur l’impact de la ratification des traités relatifs aux droits de l’homme sur la conduite d’un État dresse un tableau plus complexe et plus nuancé. Cette étude suggère que, dans la plupart des cas, la ratification des traités reflète une meilleure mise en œuvre des droits de l’homme. La Convention relative aux droits de l’enfant, par exemple, le traité le plus rapidement et le plus largement ratifié, énonce des obligations dont les États doivent s’acquitter en vue d’interdire le recrutement des enfants soldats et de promouvoir la santé. Ont-elles été efficaces ? Selon l’étude, cette Convention a eu un impact significatif sur le taux de recrutement des enfants soldats, mais pas sur celui de la vaccination contre la rougeole2. La ratification d’un traité ne garantit donc pas nécessairement le respect des droits; tout dépend des stratégies de mise en œuvre et d’un ensemble complexe d’autres facteurs interdépendants.

DROIT À LA SANTÉ

Le droit à la santé est un droit social et économique fondamental. Selon l’article 12 du Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, « les États parties au Pacte actuel reconnaissent le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mental qu’elle soit capable d’atteindre ».

Quelques observations préliminaires s’imposent. Premièrement, comme la plupart des obligations liées aux droits de l’homme, ce droit s’applique à « chacun », quel que soit son statut juridique ou autre. Les immigrants clandestins, les prisonniers et les personnes sans abri sont tous couverts. Deuxièmement, comme les autres droits sociaux et économiques, la réalisation du droit à la santé est progressive. En vue de la ratification, les États doivent « prendre des mesures » par tous les moyens appropriés, y compris, en particulier, l’adoption de mesures législatives » afin d’assurer progressivement l’exercice de ce droit « au maximum de leurs ressources3 ».

Ces termes sont complexes, sujets à multiples interprétations. Au minimum, ils engagent les États à surveiller les progrès de leurs politiques et à prendre des mesures pour améliorer la prestation des services4. Le Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels prend note du fait que l’application des droits sociaux et économiques présuppose des systèmes de prestations complexes et sophistiqués, dotés d’un personnel compétent; d’importantes infrastructures; de produits spécialisés, y compris de médicaments provenant de laboratoires pharmaceutiques; et de dispositifs d’enquête qui fonctionnent. Les systèmes ne peuvent pas être mis en place seulement par la voie législative, mais nécessitent le développement d’investissements, de l’expertise, de la recherche et du financement. Fondamentalement, il s’agit donc d’améliorer progressivement les services fournis dans des domaines spécifiés, d’étendre leur portée, d’assurer une meilleure qualité et de renforcer leur impact en fonction des capacités fiscales et techniques de l’État. Le Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels identifie à la fois la santé physique et mentale et divers domaines essentiels, notamment le développement sain du nouveau-né et de l’enfant et la mise en place de mesures de santé publique afin de promouvoir la santé et prévenir « les maladies épidémiques, endémiques, professionnelles et autres ». Je me concentrerai sur les données disponibles liées à la mise en œuvre du droit à la santé pour l’une des populations ciblées les plus vulnérables, celle des enfants et des adolescents, c’est-à-dire toutes les personnes âgées de moins de 18 ans5.

PROGRÈS

La mortalité des moins de cinq ans

La mise en œuvre du droit à la santé des jeunes enfants a considérablement augmenté. Selon le rapport du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), La situation des enfants dans le monde 2016, « le monde a déjà fait d’énormes progrès pour réduire la mortalité des enfants, assurer leur scolarisation et les sortir par millions de la pauvreté ». De nombreuses interventions qui ont permis ces progrès – comme les vaccins, les sels de réhydratation orale et une meilleure nutrition – ont été pratiques et peu coûteuses6 ». L’un des progrès les plus importants a été la réduction de la mortalité des moins de cinq ans. Non seulement elle a été réduite de 53 % depuis 19907, mais  entre 2000 et 2015, le taux de réduction a plus que doublé par rapport aux années 1990. Entre 2000 et 2015, chaque région a enregistré des progrès importants en matière de survie de l’enfant8. Certains pays parmi les plus pauvres ont fait des progrès impressionnants, 24 pays à faible revenu et à revenu intermédiaire ayant atteint la cible des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) visant à réduire de deux tiers la mortalité des moins de cinq ans entre 1990 et 20159.

La vaccination

Un autre domaine qui a connu des progrès considérables concerne les vaccinations de routine des enfants permettant de sauver des vies. Selon l’UNICEF, « en 2015, 86 % des enfants dans le monde ont reçu les trois doses de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, un niveau de couverture qui est resté supérieur à 85 % depuis 2010. En conséquence, le nombre d’enfants n’étant pas vaccinés a diminué pour atteindre environ 19,4 millions, une réduction par rapport à 33,8 millions en 200010 ».

Le paludisme

Le paludisme demeure une menace omniprésente pour la survie et la santé des enfants. « Les enfants de moins de cinq ans représentent toujours 78 % des décès liés au paludisme dans le monde, soit 456 000 par an. Cela signifie que plus de 1 200 enfants meurent chaque jour du paludisme, soit environ 50 enfants par heure11. »

Toutefois, des progrès considérables ont été réalisés. Les décès liés au paludisme chez les enfants ont diminué de 40 % depuis 2000 et 4,3 millions de vies ont été sauvées grâce à une meilleure prévention, à un diagnostic précoce et à l’accès à un traitement entre 2001 et 200312.

DES DÉFIS SÉRIEUX PERSISTANTS

L’impact continu et inégal des maladies évitables

Malgré les progrès encourageants mentionnés plus haut, des millions d’enfants dans le monde n’ont toujours pas accès à des services de santé solides et d’importantes inégalités demeurent. « On estime qu’en 2015, 5,9 millions sont morts avant d’atteindre l’âge de 5 ans, principalement en raison de maladies que l’on aurait pu prévenir et soigner facilement et à moindre coût13. L’UNICEF estime que chaque année un million d’enfants âgés de 0 à 14 ans sont atteints de tuberculose. Plus de 67 millions d’enfants sont infectés et pourraient développer une forme active de la maladie à tout moment14.

Décès néonatals

L’augmentation de la part des décès des moins de cinq ans survenus au cours de la période néonatale est une autre tendance inquiétante. En 2015, les décès néonatals (les décès au cours des 28 premiers jours de la vie) « représentaient 45 % du total des décès, soit une hausse de 5 % par rapport à 200015.

Menaces d’origine humaine pour la santé des enfants

Les menaces de plus en plus nombreuses pour la santé, en particulier pour les populations les plus vulnérables comme les enfants, causées par des activités humaines évitables vont à l’encontre des progrès réalisés en matière de santé des enfants dans le monde. Selon l’UNICEF, on s’attend à ce que le changement climatique entraîne près de 250 000 décès supplémentaires par an jusqu’en 2030, dus à la malnutrition, au paludisme, à la diarrhée et au stress lié à la chaleur16.

Si les effets dévastateurs des conflits persistants dans plusieurs régions ont été mis en évidence, la guerre, et la violence qui y est associée, constituent des menaces majeures à la jouissance du droit à la santé pour les populations touchées, en particulier celles qui sont le plus vulnérables. Selon l’UNICEF, les dommages causés dans le secteur de la santé menacent la vie des enfants vivant dans les pays touchés par un conflit. Par exemple, avant le conflit qui a lieu actuellement en République arabe syrienne, des progrès impressionnants en matière de réduction de la mortalité des moins de cinq ans avaient été réalisés dans ce pays. En 2015, le Groupe interorganisations pour l’estimation de la mortalité juvénile a indiqué que depuis 1990, le taux de mortalité des moins de cinq ans était passé de 37 à 13 décès pour 1 000 naissances vivantes. Depuis 2012, toutefois, le taux de mortalité des moins de cinq ans attribuable à une crise est estimé entre un ou deux décès pour 1 000 naissances vivantes17.

L’ADOLESCENCE ET LE DROIT À LA SANTE

L’un des défis les plus importants dans la réalisation du droit des enfants à la santé concerne le grand écart qui existe entre les réalisations en matière de santé des jeunes enfants et les défaillances des systèmes de santé pour les adolescents. Alors que la mortalité infantile a diminué, la mortalité des adolescents a augmenté, annulant dans certains pays et dans certaines régions les acquis obtenus en faveur des enfants au cours de leurs dix premières années. Plusieurs facteurs ont contribué à cette situation inquiétante et urgente.

VIH et sida

La propagation du VIH/sida parmi les jeunes est l’un des principaux facteurs de morbidité et de mortalité des adolescents. Selon un rapport de l’OMS publié en 2014, le sida est aujourd’hui la principale cause de décès chez les jeunes Africains (âgés de 10 à 19 ans) et la deuxième cause de décès la plus fréquente chez les adolescents dans le monde18. Le taux de morbidité est élevé, compte tenu en particulier du déclin rapide des décès liés au sida dans les autres groupes. Le cas des adolescents âgés de 15 à 19 ans continue d’être atypique. Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a estimé qu’en 2015, 29 adolescents contractaient une infection à VIH chaque heure. Quelque 250 000 (180 000 – 340 000) nouvelles infections par le VIH ont touché les adolescents, les filles représentant 65 % des nouvelles infections19.

L’une des raisons de cette grave situation est l’échec des politiques mondiales de santé. « Jusqu’à présent, les efforts mondiaux visant à mettre fin à l’épidémie de VIH ont largement négligé les adolescentes. En 2013, deux tiers des 250 000 nouvelles infections à VIH chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans concernaient des filles20. » D’autres facteurs sont liés à la complexité d’un problème que l’on ne peut pas résoudre par la simple distribution de préservatifs. Comme les experts en santé l’ont reconnu depuis longtemps, les changements de comportement, en particulier dans le domaine intime des normes liées au genre et aux relations sexuelles, sont un objectif très difficile et très mal défini. Dans ce domaine, l’échec est attribué à plusieurs facteurs, entre autres au manque d’investissements dans la santé en matière de sexualité et de reproduction, à l’absence de services de santé adaptés aux besoins des jeunes; au non-respect de la confidentialité et à la stigmatisation; à l’absence d’une éducation sexuelle complète, au manque d’attention portée à la vaccination des jeunes contre le papillomavirus humain et au manque de conseils appropriés en cas de violence sexiste.

Mariage précoce et grossesse

Les effets négatifs du mariage précoce sur la santé des adolescentes sont depuis longtemps irréfutables. Toutefois, peu de progrès ont été réalisés pour réduire l’incidence du mariage précoce parmi les communautés pauvres ou en proie à des conflits, en particulier dans les pays en développement. Selon un rapport de 2012 sur le mariage précoce publié par le Fonds des Nations Unies pour la population, une fille de 15 ans a une chance sur neuf d’être mariée21. Une fois mariée, il y a de fortes chances qu’elle soit soumise à des relations sexuelles forcées, qu’elle ait des grossesses précoces et qu’elle fasse face à un risque accru d’infections sexuellement transmissibles et de violences physiques et émotionnelles22.

L’une des conséquences les plus importantes du mariage précoce est la grossesse chez les très jeunes filles, un danger connu pour la santé à la fois de la mère et du nouveau-né. Heureusement, au cours des 50 dernières années des progrès ont été enregistrés en matière de réduction du taux de grossesse chez les adolescentes. Selon le rapport du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies intitulé Girlhood Not Motherhood : Preventing Adolescent Pregnancy, dans les régions les plus pauvres du monde « le taux de nais- sance chez les 15 à 19 ans entre 1950 et 1955 était environ de170 naissances pour 1 000 filles […]; en 2010, il était tombé à 106. Mais ce chiffre est encore quatre fois plus élevé que celui des pays à revenus élevés23. »

Santé mentale

L’un des besoins des enfants les plus urgents non satisfaits dans le domaine de la santé est le traitement de la santé mentale chez les adolescents, en particulier chez les filles. Selon un rapport de FNUAP en 2016, le suicide est la deuxième cause de décès chez les adolescentes âgées de 10 à 19 ans au niveau mondial et la première cause de décès des 15 à 19 ans24. Un facteur important contribuant à cette épidémie est le fait qu’elles sont exposées à un risque élevé de violence; une fille sur trois est confrontée à la violence au cours de sa vie, beaucoup pendant son adolescence. En moyenne, une adolescente meurt toutes les dix minutes dans le monde à cause de violences. Il n’est pas surprenant que la dépression et l’anxiété nuisent à leur santé mentale, une morbidité qui est encore beaucoup ignorée et négligée par les professionnels de santé.

Selon le FNUAP :

En grandissant, une fille est confrontée à la réalité : un mariage imminent, l’abandon des études, une vie de servitude et, souvent, le dénuement […] Ces réalisations douloureuses peuvent avoir des effets négatifs sur sa santé mentale et se manifestent par une anxiété accrue, une dépression, l’automutilation et le suicide. Les filles qui survivent jusqu’à l’âge de 20 ans deviennent plus vulnérables aux  grossesses non désirées et aux complications mortelles liées à la grossesse et à l’accouchement25.

Dépendance

Un autre indicateur important du mal-être des adolescents est l’accroissement de la prévalence de la dépendance à l’égard de l’alcool et des drogues au début de l’adolescence. La consommation d’alcool a des conséquences désastreuses sur la santé des enfants et des jeunes âgés de 10 à 20 ans et une source d’inquiétude croissante dans de nombreux pays. Selon l’OMS, dans les pays à faible revenu et ceux à revenu intermédiaire, 14 % des adolescentes et 18 % des adolescents de 13 à 15 ans consomment de l’alcool et 5 % des décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans sont dus à la consommation d’alcool26. La dépendance à l’égard des drogues a une incidence géographique différente, mais est un facteur de morbidité tout aussi important à la fin de l’adolescence et au début de l’âge adulte.

CONCLUSION

Partout dans le monde, de sérieuses avancées ont été faites dans la réalisation du droit des enfants à la santé, des améliorations spectaculaires ayant été constatées dans certains domaines essentiels. La situation générale, cependant, est moins encourageante pour deux raisons. Même dans les domaines où des améliorations ont eu lieu, les disparités régionales persistent en matière de revenus, ce qui a des conséquences discriminatoires pour les communautés les plus vulnérables et les plus marginalisées. La discrimination fondée sur l’âge compromet sérieusement l’accès au droit à la santé. Si les jeunes enfants ont fait l’objet d’une attention accrue, y compris dans les OMD, peu de considération a été accordée aux problèmes auxquels les adolescents sont confrontés. Une morbidité grave et la mortalité persistent, dues, entre autres, à des maladies et à des conditions

évitables. Si nous voulons que les objectifs de santé louables et ambitieux du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels soient réalisés à temps au moment de fêter son centenaire, il faudra déployer des efforts plus vigoureux et plus soutenus afin de s’assurer que chaque enfant et chaque jeune jouit véritablement du « meilleur état de santé physique et mental qu’il soit capable d’atteindre » tout au long de sa vie.   

Je suis reconnaissante à Krista Oehlke pour son excellent travail de recherche.

 

Notes

1 Déclaration universelle des droits de l’homme, Préambule.

2 Beth A. Simmons, Mobilizing for Human Rights: International Law in Domestic Politics (Cambridge, Cambridge University Press, 2009), pp. 332; 337 - 348.

3 Nations Unies, Recueil des traités, vol. 993, No. 14531, art.2 (1).

4 Philip Alston et Gerard Quinn, « The nature and scope of States Parties’ obligations under the International Covenant on Economic, Social and Cultural Rights », Human Rights Quarterly, vol. 9, n°

2 (mai 1987), pp. 156 -229.

5 Nations, Unies Recueil des traités, vol. 1577, No. 27531, art. 1.

6 Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), La situation des enfants dans le monde 2016, rapport (New York, 2016), p. vi. Disponible sur le site https://www.unicef.org/french/publications/files/UNICEF_SOWC_2016_French_LAST.pdf

7 Groupe interorganisations des Nations Unies pour l’estimation de la mortalité juvénile (UN IGME), « Levels and trends in child mortality », rapport 2015, (New York, UNICEF, septembre 2015), p. 3. Disponible sur le site http://www.childmortality.org/files_v20/download/igme%20report%202015%20child%20mortality%20final.pdf

8 Fonds des Nations Unies pour l’enfance, La situation des enfants dans le monde 2016, p. 12.

9 Ibid.

10 Organisation mondiale de la santé (OMS). Vaccination mondiale et régionale. 18 novembre 2016. Disponible sur le site http://www.who.int/immunization/monitoring_surveillance/data/gs_gloprofi...

Organisation mondiale de la santé (OMS), révision 2015 des estimations OMS-UNICEF pour 194 États Membres de l’OMS. Disponible sur le site http://apps.who.int/immunization_monitoring/globalsummary/timeseries/tswucoveragebcg.html

Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, Division de la population, World Population Prospects, révision 2015. The twenty-fourth round of official United Nations population estimates and projections. Disponible sur le site  https://esa.un.org/unpd/wpp/ (consulté le 17 janvier 2017); Les données sont reproduites sur dia- positive « Progress and challenges with achieving universal immunization coverage: 2015 estimates of immunization coverage: WHO/ UNICEF estimates of national immunization coverage (données en juillet 2016) », préparé par le Département Vaccination, vaccins et produits biologiques, Organisation mondiale de la santé. Disponible sur le site 

https://www.unicef.org/immunization/files/unicef-who-immunization-coverage-2015.pdf.

11 Fonds des Nations Unies pour l’enfance, « Malaria kills 1,200 children a day: UNICEF », Fiche d’information, 23 avril 2015. Disponible sur le site https://www.unicef.org/media/media_81674.html.

12 Ibid.

13 Fonds des Nations Unies pour l’enfance La situation des enfants dans le monde 2016, p.3; Groupe interorganisations des Nations Unies pour l’estimation de la mortalité juvénile (UN IGME), « Levels and trends in child mortality », p. 3.

14 Fonds des Nations Unies pour l’enfance, « Strengthening community and primary health systems for TB: a consultation on childhood TB integration » (New York, 2016), p. 3. Disponible sur le site https://www.unicef.org/health/files/2016_UNICEF_Strengthening_PHC_systems_ for_TB_FINAL_report_(Web).pdf.

15 Fonds des Nations Unies pour l’enfance, La situation des enfants dans le monde 2016, p. 10; Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Committing to Child Survival: A Promise Renewed, rapport d’activité 2015 (New York, 2015), p. 35. Disponible sur le site https://www.unicef.org/ publications/files/APR_2015_9_Sep_15.pdf.

16  Fonds des Nations Unies pour l’enfance, La situation des enfants dans le monde 2016, p. 5. Organisation mondiale de la santé, Quantitative Risk Assessment of the Effects of Climate Change on Selected Causes of Death, 2030s and 2050s (Genève, 2014), p. 13. Disponible sur le site http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/134014/1/9789241507691_eng.pdf?ua.

17 Groupe interorganisations des Nations Unies pour l’estimation de la mortalité juvénile (UN IGME), « Levels and trends in child mortality » p. 24; Fonds des Nations Unies pour l’enfance, La situation des enfants dans le monde 2016, p. 11.

18 Organisation mondiale de la santé, Mortality, morbidity and disability in adolescence, Health for the world’s adolescents: a second chance in the second decade ». Un rapport interactif en ligne. 2014. Disponible sur http://apps.who.int/adolescent/seconddecade/section3/page2/ mortality.htm; Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), « Ending the AIDS epidemic for adolescents, with adoles- cents: a practical guide to meaningfully engage adolescents in the AIDS response (Genève, 2016), p. 2. Disponible sur le site

https://www.unfpa. org/sites/default/files/pub-pdf/210079_UNAIDS_ENDING_THE_AIDS_FINAL_SO.pdf.

19  Ibid, p. 6.

20 Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), How Our Future Depends on a Girl at This Decisive Age: The State of the World Population 2016 (New York, 2016), p. 32. Disponible sur le site https://www.unfpa.org/sites/default/files/sowp/downloads/The_State_of_World_Population_2016_-_English.pdf.

21  Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), Marrying Too Young: End Child Marriage, Report (New York, 2012), p. 10. Disponible sur le site https://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/ MarryingTooYoung.pdf; Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), How Our Future Depends on a Girl at This Decisive Age, p. 33.

22  The Lancet Commissions, « Our future: a Lancet commission on adolescent health and wellbeing », The Lancet, vol. 387, No. 10036 (May 2016), pp. 2423-2478 (2430). Disponible sur le site http://www.thelancet.com/pdfs/journals/lancet/PIIS0140-6736(16)00579-1.pdf; Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), How Our Future Depends on a Girl at This Decisive Age, p. 33.

23  Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), Girlhood, Not Motherhood: Preventing Adolescent Pregnancy (New York, 2015), p. 7. Disponible sur le site https://www.unfpa.org/sites/default/files/ pub-pdf/Girlhood_not_motherhood_final_web.pdf. Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, Division de la population, Perspectives de la population mondiale, révision 2015. The twenty-fourth round of official United Nations population estimates and projections. Consultation de données. Disponible sur le site https://esa.un.org/unpd/wpp/ (consulté le 17 janvier 2017).

24  Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), How Our Future Depends on a Girl at This Decisive Age, p. 24; Organisation mondiale de la santé, visualisations de l’Observatoire mondial de la santé, Adolescent health: mortality and DALYs in adolescents by WHO region, 2000 and 2012, aged 10-19 years. 2016. Disponible sur le site http://apps.who.int/gho/data/view.wrapper.MortAdov?lang=en&menu=hide (consulté le 22 juin 2016).

25  Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), How Our Future Depends on a Girl at This Decisive Age, p. 34; The Lancet Commissions. « Our future : a Lancet commission on adolescent health and wellbeing», The Lancet, vol. 387, n° 10036 (mai 2016), pp. 2423-2478.

26  Organisation mondiale de la santé, School and youth  health, School health and youth health promotion: facts. 2017. Disponible sur le site http://www.who.int/school_youth_health/facts/en/(consulté le 17 janvier 2017); Bureau de l’Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse, #YouthStats, « Substance abuse ». Disponible sur le site http://www.un.org/youthenvoy/wpcontent/uploads/2015/06/YouthStatssubstabceabuse.pdf (consulté le 20 décembre, 2016); Organisation mondiale de la santé, « Fact sheet on adolescent health », juillet 2015. Disponible sur le site http://www.wpro. who.int/mediacentre/factsheets/docs/fs_201202_adolescent_health/en/.