New York
Nations Unies

Message du Secrétaire général à l'occasion de la Journée internationale de la préparation aux épidémies


Déclarations | António Guterres, Secrétaire général


Il y a trois ans ce mois-ci, le virus du COVID-19 était détecté pour la première fois.

Les coûts ont été catastrophiques. Des millions de vies ont été perdues et des centaines de millions de personnes sont tombées malades. Les économies ont été mises à genoux, les systèmes de santé ont été mis à rude épreuve et des milliers de milliards de dollars ont été engloutis. La réalisation des objectifs de développement durable a été rudement compromise. Et les pays en développement ont souvent été abandonnés à leur sort, se voyant hélas refuser les vaccins, les tests ou les traitements dont ils avaient besoin pour protéger leurs populations.

Le COVID-19 ne sera pas la dernière épidémie ou pandémie que connaîtra l’humanité. En tant que communauté mondiale, nous devons tirer les dures leçons du COVID-19 et investir énergiquement dans des mesures de préparation, de prévention et de riposte face aux pandémies.

Il nous faut améliorer la surveillance pour détecter et suivre de près l’évolution des virus à potentiel épidémique. Il nous faut des systèmes de santé plus résilients, soutenus par une couverture sanitaire universelle. Et il nous faut des personnels de santé bien formés, bien équipés et bien rémunérés.

 Il faut par ailleurs que tous les pays aient un accès équitable aux vaccins, aux traitements, aux diagnostics et aux technologies qui sauvent des vies.

Et nous devons combattre le fléau de la mésinformation et des pseudosciences par la science et les informations factuelles.

Une pandémie ne peut être combattue pays par pays. Le monde tout entier doit unir ses forces. Le COVID-19 était un rappel à l’ordre.

En cette Journée internationale de la préparation aux épidémies, j’invite instamment tous les pays à agir de concert avec nous pour que le monde soit à même de relever les défis sanitaires à venir.