New York

25 March 2025

Secretary-General's message on the International Day of Solidarity with Detained and Missing Staff Members [scroll down for French version]

United Nations personnel serve some of the world’s most vulnerable people while aspiring to our highest ideals: peace, dignity, equality and justice. But many do so at immense personal risk – facing threats of kidnap, violence, harassment, detention, and more.

One hundred and one personnel were arrested or detained last year alone. In total, 52 UN personnel are still in detention. Locally recruited staff are particularly at risk.

On this International Day of Solidarity, we stand with all those detained, and with their families and loved ones, as we call for their immediate release and safe return.

In their names, I urge governments to ensure the safety and security of United Nations personnel, and to continue pursuing accountability and justice for these crimes, while enhancing support and protection. I also call on all countries to fulfil their obligation under the 1994 Convention on the Safety of United Nations and Associated Personnel, as well as the 2005 Optional Protocol, which extends the Convention to personnel delivering humanitarian, political or development assistance.

Together, we must protect those who serve humanity, and help build a better and safer world for all.

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Les membres du personnel des Nations Unies se mettent au service des populations parmi les plus vulnérables au monde tout en ayant à cœur de réaliser nos idéaux les plus chers : la paix, la dignité, l’égalité et la justice. Bon nombre d’entre eux le font au prix d’immenses risques personnels, sous la menace d’enlèvement, de violence, de harcèlement, de détention, etc.

Rien que l’année dernière, 101 membres du personnel de l’ONU ont été arrêtés ou détenus. Au total, 52 d’entre eux n’ont toujours pas été libérés. Le personnel recruté sur le plan local est particulièrement menacé.

En cette Journée internationale de solidarité, nous nous tenons aux côtés de toutes les personnes détenues, de leurs familles et de leurs proches, et nous appelons à leur libération immédiate et à leur retour en toute sécurité.

C’est au nom de ces personnes que j’exhorte les gouvernements à garantir la sûreté et la sécurité du personnel des Nations Unies et à continuer d’établir les responsabilités pour ces crimes et de rendre justice aux victimes, tout en renforçant les mesures de soutien et de protection. J’engage également tous les pays à s’acquitter de l’obligation que leur impose la Convention de 1994 sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé et son protocole facultatif de 2005, qui étend la portée de la protection au personnel chargé de l’aide humanitaire ou politique ou de l’aide au développement.

Ensemble, nous devons protéger toutes les personnes qui sont au service de l’humanité et contribuer à bâtir un monde meilleur et plus sûr pour toutes et tous.

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