New York

12 December 2020

Secretary-General's message on International Universal Health Coverage Day [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

The COVID-19 pandemic has shown us just how important it is for all countries to have strong health systems that provide the entire population with quality services when and where they need them.

This year we have seen the tragedy that strikes when health facilities are overwhelmed by a new, highly infectious and often deadly disease – and when the effort to address that emergency means that systems are so stretched they can no longer provide other essential services such as cancer screening, routine immunization and care for mothers and babies.

We must do far more if we are to reach our goal of achieving universal health coverage by 2030.

This means spending more on health. But it also means spending better, from protecting health workers and strengthening infrastructure to preventing diseases and providing healthcare close to home, in the community.  Investments in health systems also improve countries’ preparedness and response to future health emergencies.

Health emergencies have disproportionate impacts on marginalized and vulnerable populations.  As new COVID-19 vaccines, tests and treatments become available, they must reach all those who need them.  This year’s pandemic has shown us that no one is safe until everyone is safe.

In responding to the pandemic, we have seen rapid innovative approaches to health service delivery and models of care, and advances in preparedness. We must learn from this experience.

For Universal Health Coverage Day, let us commitment to end this crisis and build a safer and healthier future by investing in health systems that protect us all — now.
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La pandémie de COVID-19 nous a montré combien il importait pour tous les pays de disposer de systèmes de santé solides qui fournissent à l'ensemble de la population des services de qualité au moment et à l'endroit où elle en a besoin.

Cette année, nous avons été témoins de la tragédie qui se produit lorsque les établissements de santé sont submergés par une nouvelle maladie hautement infectieuse et souvent mortelle – et lorsque les efforts déployés pour faire face à cette urgence signifient que les systèmes sont tellement sollicités qu'ils ne peuvent plus fournir d'autres services essentiels tels que le dépistage du cancer, la vaccination de routine et les soins aux mères et aux bébés.

Nous devons faire bien plus si nous voulons atteindre notre objectif de la couverture sanitaire universelle d'ici 2030.

Cela signifie qu'il faut dépenser davantage pour la santé. Mais cela signifie aussi mieux dépenser, qu'il s'agisse de protéger le personnel sanitaire, de renforcer les infrastructures ou de prévenir les maladies et de dispenser des soins de santé au niveau local, à proximité de la résidence des personnes qui en ont besoin. Les investissements dans les systèmes de santé améliorent également la préparation et la réponse des pays aux futures urgences sanitaires.

Les urgences sanitaires ont un impact disproportionné sur les populations marginalisées et vulnérables. À mesure que les nouveaux vaccins, tests de dépistage et traitements de la COVID‑19 deviennent disponibles, ils doivent atteindre tous ceux et celles qui en ont besoin.
La pandémie de cette année nous a montré que personne n'est en sécurité tant que tout le monde ne l'est pas.

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie, nous avons constaté que des approches novatrices avaient été rapidement adoptées dans la prestation de services de santé et les modèles de soins, et que des progrès avaient été faits dans les mesures de préparation. Nous devons tirer les enseignements de cette expérience.

À l'occasion de la Journée de la couverture sanitaire universelle, engageons-nous à mettre fin à cette crise et à construire un avenir plus sûr et plus sain en investissant dans des systèmes de santé qui nous protègent tous et toutes – maintenant.