New York

03 May 2020

Secretary-General's video message on World Press Freedom Day 2020 - “Journalism Without Fear or Favour”

António Guterres, Secretary-General

[Watch the video on webtv.un.org]

Journalists and media workers are crucial to helping us make informed decisions. As the world fights the COVID-19 pandemic, those decisions can make the difference between life and death.   

On World Press Freedom Day, we call on governments -- and others -- to guarantee that journalists can do their jobs throughout the COVID-19 pandemic and beyond.  

As the pandemic spreads, it has also given rise to a second pandemic of misinformation, from harmful health advice to wild conspiracy theories.  

The press provides the antidote: verified, scientific, fact-based news and analysis.  

But since the pandemic began, many journalists are being subjected to increased restrictions and punishments simply for doing their jobs.  

Temporary constraints on freedom of movement are essential to beat COVID-19. But they must not be abused as an excuse to crack down on journalists’ ability to do their work.  

Today, we thank the media for providing facts and analysis; for holding leaders – in every sector – accountable; and for speaking truth to power.  

We particularly recognize those who are playing a life-saving role reporting on public health.   

And we call on governments to protect media workers, and to strengthen and maintain press freedom, which is essential for a future of peace, justice and human rights for all.    

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Les journalistes et autres professionnels des médias sont indispensables : leurs informations nous aident à prendre des décisions informées. À l’heure où le monde est aux prises avec la pandémie du Covid-19, ce sont parfois des vies qui sont en jeu.

En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, nous appelons les gouvernements et autres acteurs à faire en sorte que les journalistes puissent faire leur travail, pendant la pandémie et au-delà. 

La propagation de la pandémie du Covid-19 en a fait naître une nouvelle, celle de la désinformation, où de dangereux conseils de santé côtoient les théories conspirationnistes les plus folles.

Le remède, c’est la presse : des informations et des analyses vérifiées, scientifiques et fondées sur des faits. 

Pourtant, depuis le début de la pandémie, restrictions et sanctions s’accumulent contre de nombreux journalistes qui ne font que leur travail.

Il est inévitable de restreindre temporairement la liberté de circulation pour venir à bout du Covid-19. Cela ne doit pas être un prétexte pour empêcher les journalistes de travailler. 

Nous remercions aujourd’hui les médias, qui nous apportent faits et éclairages, qui tiennent les dirigeants, tous secteurs confondus, comptables de leurs actes, et qui savent exprimer les vérités qui dérangent. 

Nous saluons tout particulièrement celles et ceux qui sauvent des vies en informant sur la santé publique. 

Et nous appelons les gouvernements à protéger les professionnels des médias et à renforcer et protéger cette liberté de la presse indispensable pour un avenir de paix, de justice et de respect universel des droits humains.