22 décembre 2020 -- Comme en témoigne la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19),  signalée pour la première fois à Wuhan, en Chine, le 31 décembre 2019, les grandes maladies infectieuses et les épidémies ont des effets dévastateurs sur la vie humaine, avec des conséquences désastreuses sur le développement social et économique à long terme.

Faute d’attention de la part de la communauté internationale, les futures épidémies pourraient dépasser les précédentes en termes d’intensité et de gravité. C’est la raison pour laquelle il est primordial de renforcer la sensibilisation, l’échange d’informations, les connaissances scientifiques et les bonnes pratiques en matière de mesures efficaces de prévention et de riposte aux niveaux local, national, régional et mondial.

Le système des Nations Unies, en particulier l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), joue un rôle central dans la coordination des ripostes face aux épidémies.

Cette journée internationale a pour objectif de rappeler l’importance de la coopération internationale et du multilatéralisme en réponse aux épidémies, ainsi que celui des organisation internationales et régionales, des partenariats et de la solidarité entre chaque individu, chaque communauté et chaque État à tous les stades de la gestion des épidémies.

Dans son message à l'occasion de la Journée, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres a estimé qu'il y avait de nombreuses leçons à tirer de l’année écoulée. "Tout d’abord, investir dans la préparation aux catastrophes est financièrement bien plus judicieux que de devoir engager des dépenses en urgence. Ensuite, les sociétés ont besoin de systèmes de santé plus solides et d’une couverture sanitaire universelle. Les individus et les familles ont besoin d’une meilleure protection sociale. Celles et ceux qui se trouvent en première ligne ont besoin d’un appui qui arrive à temps. Les pays ont besoin d’une coopération technique plus efficace. Enfin, nous devons faire davantage attention à la manière dont les humains et le bétail empiètent sur l’habitat des animaux sauvages, étant donné que 75 % des nouvelles maladies infectieuses humaines sont des zoonoses", a-t-il souligné. 

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