Un groupe de personnes secourues sur le pont d'un navire de la marine italienne au coucher du soleil en Méditerranée.

Message du Secrétaire général (2023)

Au cours des dix années que j’ai passées à la tête du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, j’ai été témoin de la résilience des réfugiés et des contributions qu’ils apportent, dans toutes les sphères de la vie.

Leur persévérance face à l’adversité est pour moi, jour après jour, source d’inspiration.

Les réfugiés représentent le meilleur de l’esprit humain.

Ce qu’il leur faut et ce qu’ils méritent, c’est du soutien et de la solidarité, et non des frontières fermées et des refoulements.

En cette Journée mondiale des réfugiés, les statistiques sont effrayantes.

Plus de 100 millions de personnes vivant dans des pays en proie à des conflits, victimes de persécutions, de la faim et du chaos climatique ont été contraintes de fuir leurs foyers.

Ce ne sont pas des chiffres sur le papier.

Ce sont des femmes, des enfants et des hommes qui entreprennent un voyage difficile, subissant fréquemment violences, actes d’exploitation, discriminations et sévices.

Cette Journée nous rappelle notre devoir de protéger et d’aider les réfugiés – et notre obligation d’offrir davantage de moyens de les secourir.

Il nous faut, notamment, trouver des solutions qui permettent de réinstaller les réfugiés et de les aider à reconstruire leur vie dans la dignité.

Il nous faut un soutien international plus important pour les pays d’accueil, comme il est demandé dans le Pacte mondial pour les réfugiés, afin d’améliorer l’accès à une éducation de qualité, à un travail décent, aux soins de santé, au logement et à la protection sociale.

Et il nous faut une volonté politique beaucoup plus forte de faire la paix, afin que les réfugiés puissent regagner leurs foyers en toute sécurité.

Le thème de cette année est « De l’espoir loin de chez soi ».

J’appelle la communauté internationale à s’inspirer de l’espoir que les réfugiés portent dans leur cœur.

Associons leur courage aux chances dont ils doivent pouvoir profiter, à chaque étape de leur cheminement.

Plus de 100 millions de personnes vivant dans des pays en proie à des conflits, victimes de persécutions, de la faim et du chaos climatique ont été contraintes de fuir leurs foyers. Ce ne sont pas des chiffres sur le papier. Ce sont des femmes, des enfants et des hommes qui entreprennent un voyage difficile, subissant fréquemment violences, actes d’exploitation, discriminations et sévices.

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres

Message vidéo