Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, rencontre Mme Munira Subasic.

Message du Secrétaire général de l'ONU, 2023

Il y a 75 ans, dans le sillage des horreurs de l’Holocauste, les États adoptaient la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

La Convention incarnait un nouvel engagement mondial : personne « plus jamais » ne connaîtrait l’horreur d’un génocide.

Malheureusement, le risque est que nous oubliions les tristes leçons du passé. Dans ce monde profondément divisé où la méfiance et les conflits font rage, nous continuons de voir se profiler la menace tenace de ce crime atroce. 

Comme nous le rappelle le thème de cette année, la Convention et son message intemporel doivent rester pour nous une force vivace, qui nous appelle sans cesse à respecter la promesse solennelle faite alors. 

Pour que cette promesse soit tenue, il faut que tous les États ratifient et mettent pleinement en œuvre la Convention, et qu’ils veillent également à ce que les auteurs de tels actes en répondent. 

Il faut une nouvelle impulsion mondiale, pour mettre en place des mécanismes de prévention ou renforcer ceux qui existent, éduquer les nouvelles générations sur les génocides de l’histoire et lutter contre la mésinformation et la désinformation, qui tendent à alimenter les discours de haine et les intentions et les actes génocidaires. 

Et il faut continuer à redoubler d’efforts, au niveau de l’Organisation – notamment, dans le cadre de l’action que mène ma conseillère spéciale pour la prévention du génocide – pour détecter les signes précurseurs et donner l’alerte. 

Ensemble, agissons concrètement pour traduire notre engagement en actes et portons à jamais dans nos cœurs la mémoire des victimes et des rescapés du génocide.
 

portrait d'António Guterres

Comme nous le rappelle le thème de cette année, la Convention et son message intemporel doivent rester pour nous une force vivace, qui nous appelle sans cesse à respecter la promesse solennelle faite alors.

António Guterres