Le Chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré vendredi la fin de la COVID-19 en tant qu'urgence de santé publique de portée internationale, soulignant que cela ne signifie pas que la maladie n'est plus une menace mondiale. 

« La semaine dernière, la COVID-19 a coûté la vie d’une personne toutes les trois minutes – et ce ne sont que les décès que nous connaissons », a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS, s’exprimant devant les médias au siège de l'agence à Genève. 

Selon le tableau de bord du coronavirus de l'OMS qui rassemble des statistiques clés depuis le début de la pandémie, les cas cumulés dans le monde s'élèvent désormais à 765 222 932, avec près de sept millions de décès (le chiffre précis s'élève actuellement à 6 921 614). 

Au 30 avril, un total de plus de 13,3 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde.

Tendance à la baisse 

Dr Tedros a déclaré que le virus – qualifié pour la première fois d'urgence de santé publique de portée internationale par l'OMS le 30 janvier 2020 – était là pour rester.

« Il tue toujours et il continue de changer. Le risque demeure que de nouveaux variants émergent qui provoquent de nouvelles poussées de cas et de décès », a-t-il déclaré. 

Il a dit que la décision n'avait pas été prise à la légère. Au cours de l'année écoulée, le comité d'urgence dirigé par l'OMS a soigneusement examiné les données, sur le bon moment pour sonner l'alarme. 

Depuis plus de 12 mois, la pandémie « est sur une tendance à la baisse », a-t-il souligné, l'immunité augmentant grâce aux vaccins très efficaces développés en un temps record pour lutter contre la maladie et les infections. Les taux de mortalité ont diminué et la pression sur les systèmes de santé autrefois débordés s'est atténuée. 

« Cette tendance a permis à la plupart des pays de revenir à la vie telle que nous la connaissions avant la COVID-19 », a ajouté Dr Tedros. 

Apprendre de ses erreurs 

De nombreuses erreurs ont été commises, notamment un manque de coordination, d'équité et de solidarité, ce qui signifie que les outils et technologies existants n'ont pas été utilisés au mieux pour lutter contre le virus. 

« Nous devons nous promettre, ainsi qu'à nos enfants et petits-enfants, que nous ne ferons plus jamais ces erreurs », a-t-il déclaré.

« Cette expérience doit tous nous changer pour le mieux. Cela doit nous rendre plus déterminés à réaliser la vision que les nations avaient lorsqu'elles ont fondé l'OMS en 1948 : le niveau de santé le plus élevé possible, pour tous ». 

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