28 juillet 2010

«Faisant partie d'une très petite minorité de photographes professionnels autochtones en Australie, je considère qu'il est de mon devoir d'enregistrer et de documenter ma culture dans sa forme la plus authentique. Mon travail documentaire social est centré sur la santé et l'éducation car, selon moi, ce n'est que lorsque nos communautés accéderont aux soins de santé nécessaires que nous serons à même de nous concentrer sur le développement des compétences appropriées dans le domaine de l'éducation qui nous permettront d'assumer notre identité culturelle. L'Australie autochtone est une communauté moderne progressiste qui perpétue la relation à la Terre et aux pratiques traditionnelles tout en évoluant et en s'adaptant à la culture du XXI e siècle. » -- Wayne Quilliam

En 2009,Wayne Quilliam a remporté le prix du meilleur artiste autochtone national de l'année en Australie en reconnaissance de son service continu auprès des peuples autochtones dans le monde. Il s'est vu attribuer en 2008 le prix du journalisme « Droits de l'homme » pour son travail sur le thème Apology (excuses) et a été à deux reprises finaliste du prestigieux prix Walkley pour un documentaire social sur les émeutes de Redfern. En harmonie avec son travail de photojournaliste, il est reconnu comme l'un des 100 plus grands artistes pour ses peintures Lowanna dans lesquelles le corps fusionne avec la terre. Les expositions des photographies documentaires consacrées à « Excuses » et « Pardon, bien plus qu'un mot » au Parlement australien ont été visitées par plus de 250 000 personnes. M. Quilliam travaille avec des groupes autochtones au Mexique, en Bolivie, au Vietnam, au Cambodge et à Guam et développe actuellement un échange interculturel entre les photographes autochtones à travers le monde.
 

La Chronique de l'ONU le remercie vivement d'avoir autorisé la reproduction des photos présentées dans ces pages. 

 

 

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