Pour stimuler l’action, le Secrétaire général s’est battu sans relâche afin de faire en sorte que le changement climatique demeure au premier rang préoccupations des dirigeants. M. Ban Ki-moon a également lancé un nombre d’initiatives pour combattre le changement climatique sur le terrain.

Faire avancer le monde

Sous la direction du Secrétaire général, les gouvernements ont progressé dans les mesures internationales visant à combattre et à atténuer les changements climatiques et à s’y adapter.

Lors de la Conférence sur le changement climatique (COP) à Cancun en 2010, les gouvernements ont adopté lesAccords de Cancun EN qui représentaient les efforts les plus importants déployés collectivement pour réduire les émissions de carbone et lutter contre les problèmes à long terme induits par les changements climatiques.

Les accords de Cancún comprenaient également les mesures les plus détaillées jamais convenues par les gouvernements pour aider les pays en développement à lutter contre les changements climatiques, notamment dans les domaines du financement, de la technologie et du renforcement des capacités.

Durban en 2011 EN, les gouvernements ont tenu leurs promesses faites à Cancun, et encore une fois, ont répondu à l’appel à l’action du Secrétaire général. La Plateforme de Durban a tracé la voie vers un nouvel accord juridiquement contraignant applicable à tous ; elle a poussé les gouvernements vers une deuxième période d’engagement au Protocole de Kyoto ; et a lancé le Green Climate Fund EN.

Les gouvernements ont aussi permis d’établir un Mécanisme technologique pour promouvoir l’accès des pays en développement aux technologies propres, à faibles émissions de carbone, et un Comité d’adaptation pour coordonner les activités d’adaptation à l’échelle mondiale. Ils se sont réjouis des progrès réalisés grâce au financement de démarrage rapide fourni par les pays développés dans le cadre de leur engagement à fournir des ressources nouvelles et complémentaires à hauteur de 30 milliards de dollars US pour la période de 2010 à 2012.

Ces étapes majeures à Cancun et Durban sont nées d’un événement majeur, la Conférence de Bali de 2007 EN– la première Conférence sur le climat sous l’égide du Secrétaire général. A Bali, les Parties se sont concentrées sur les questions à long-terme, adoptant une Feuille de route EN pour permettre la mise en œuvre totale, efficace et soutenue de la Convention à travers une action de coopération à long-terme. Le Plan d’Action de Bali qui en résulte aborde les cinq éléments fondamentaux de la réponse mondiale au changement climatique : atténuation, adaptation, technologie et financement.

Lors de la Conférence de Rio+20 à Rio de Janeiro, au Brésil en juin 2012, il a appelé les dirigeants du monde à réaffirmer leur engagement politique au développement durable. Sous la houlette du Secrétaire général, les États membres à Rio se sont mis d’accord sur des mesures claires et pratiques pour mettre en œuvre le développement durable et faire face au changement climatique, notamment à travers la promotion d’une agriculture plus durable, l’amélioration de la résilience au changement climatique, de l’efficacité énergétique, la lutte contre l’acidification des océans, et l’amélioration des stratégies qui intègrent la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique dans la prise de décision.

En savoir plus sur les engagements volontaires EN pris à la Conférence de Rio+20.

En septembre 2014, M. Ban a invité les dirigeants mondiaux – représentants des gouvernements, du monde de la finance, des entreprises et de la société civile – au Sommet sur le climat 2014, pour donner un nouvel élan à la lutte contre les changements climatiques. Il leur a demandé d’y annoncer des mesures audacieuses visant à réduire les émissions, à renforcer la résistance aux changements climatiques et à mobiliser les volontés politiques en vue de parvenir à un accord juridique significatif en 2015. Plus de 100 chefs d’États  et quelque 800 chefs d’entreprises ont participé et annoncé de nouveaux engagements pour réduire les émissions de carbone.  Le Sommet sur le climat offre aux dirigeants une occasion unique de défendre une vision ambitieuse qui, associée à des actions concrètes, permettra de parvenir à un accord mondial d’envergure en 2015. Résumé des engagements

[EN]

Action sur le terrain

Les progrès au niveau mondial doivent aller de pair avec une action sur le terrain. Alors qu’il travaille à créer un consensus pour l’action au niveau international, le Secrétaire général dirige également un nombre d’initiatives qui promeuvent une action efficace aux niveaux local et national pour s’attaquer au changement climatique.

Initiative Énergie durable pour tous EN

« L’énergie renouvelable est le fil d’or qui relie la croissance économique, le renforcement de l’équité sociale et un climat et un environnement qui permettent au monde de s’épanouir ». – Ban Ki-moon, septembre 2012

En septembre 2011, le Secrétaire général a lancé son initiative Énergie durable pour tousEN, pour stimuler l’action et mobiliser l’engagement afin de transformer positivement les systèmes énergétiques du monde. Énergie durable pour tous œuvre à la réalisation de trois objectifs d’ici 2030 :

  • accès universel à l’énergie,
  • doubler le taux d’efficacité énergétique,
  • et doubler la part d’énergie renouvelable.

Plus de 60 pays se sont associés à l’initiative ; des dizaines de milliards de dollars ont été mobilisés pour faire avancer ces trois objectifs ; et plus de 150 engagements spécifiques ont été pris par les gouvernements, donateurs, le secteur privé et les organisations de la société civile pour soutenir cette initiative. Plus d’un milliard de personnes bénéficieront d’un meilleur accès aux services énergétiques modernes, un nombre qui augmentera avec la formation de nouveaux partenariats public-privé.

Le Défi « Faim Zéro »

Our ability to ensure all people enjoy their right to food now and in the future is increasingly challenged by climate change, so the Secretary-General’s Zero Hunger Challenge is committed to making all food systems sustainable.

Les changements climatiques menacent de plus en plus notre capacité à assurer le droit à l’alimentation pour tous. C’est pourquoi le défi Faim Zéro du Secrétaire général ambitionne de rendre tous les systèmes alimentaires durables.

Le Défi « Faim Zéro » du Secrétaire général œuvre pour un futur sans faim. Cependant, notre aptitude à garantir que chacun jouisse de son droit à la nourriture maintenant et dans le futur étant mise à mal par le changement climatique, le Défi « Faim Zéro »s’engage ainsi à rendre tous les systèmes alimentaires durables. Actuellement, l’agriculture et les systèmes alimentaires contribuent à la production de gaz à effet de serre – mais ils peuvent être maîtrisés pour atténuer les effets du changement climatique. Le Défi presse les agriculteurs, agroentreprises, coopératives, gouvernements, syndicats et la société civile à :

  • établir des standards pour la durabilité et rendre des comptes quant à leur respect;
  • encourager l’adoption universelle de pratiques agricoles durables et résistantes au changement climatique;
  • poursuivre des politiques intersectorielles;
  • et mettre en œuvre une gouvernance responsable des terres, pêcheries et forêts.

« Caring for Climate » EN

En 2007, le Secrétaire général a lancé « Caring for Climate » EN, donnant un cadre à plus de 400 chefs d’entreprises permettant de faire progresser des solutions pratiques en matière de changement climatique et d’aider à élaborer la politique publique et à influencer l’attitude du public. Promettant de faire avancer les solutions en matière de réduction d’émissions de carbone et de traduire dans les faits l’économie verte, en 2009-2010 le total des émissions de carbone pour tous les signataires de Caring for Climate était inférieur à celui du groupe de grandes économies, l’UE-15. De nombreux signataires de Caring for Climate se sont imposés comme fers de lance du climat au sein de leurs organisations et au-delà.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon travaille avec le secteur privé, et encourage les entreprises à puiser dans leur créativité et leurs ressources pour faire face au changement climatique.

L’initiative fournit un cadre aux chefs d’entreprise pour faire avancer des solutions pratiques et contribuer à façonner les politiques publiques ainsi que les attitudes du public. Les directeurs généraux qui soutiennent la déclaration sont prêts à se fixer des objectifs, à développer et élargir les stratégies et les pratiques, et à divulguer publiquement les émissions dans le cadre de leur engagement au sein du  Pacte mondial des Nations Unies.

Caring for Climate a été approuvé par près de 350 sociétés de 65 pays. En 2009-2010, les émissions totales de carbone des signataires était plus faibles que dans le groupe des grandes économies de l’UE-15.

Face à face avec le changement climatique

Le Secrétaire général a observé par lui-même les impacts du changement climatique, du pôle Nord à la forêt tropicale d’Amazonie et des petites îles du Pacifique à l’Antarctique.

En 2007, il était le premier chef de l’ONU à visiter l’Antarctique et la Patagonie chilienne, attirant l’attention sur les effets du changement climatique sur les plus vastes étendues sauvages du monde. Il a depuis visité la forêt amazonienne et a observé le retrait des nappes glaciaires dans l’océan Arctique. En 2011, le Secrétaire général était le premier Secrétaire général de l’ONU à se rendre à Kiribati, attirant l’attention du monde sur cette petite nation du Pacifique souffrant en première ligne du changement climatique.

Plus récemment, il a visité le Groenland, où il a constaté les impacts du changement climatique sur la fonte des calottes glaciaires.

Le Secrétaire général parle aussi régulièrement du problème du changement climatique dans les universités, laboratoires d’idées et instituts de recherche dans le monde entier, pressant les grands penseurs de jouer leur rôle dans le traitement du changement climatique.

Mobiliser les financements pour le climat

Aborder le problème du changement climatique – afin de réduire les émissions à effet de serre et de s’adapter aux impacts du changement climatique – nécessite un financement conséquent et stable. Le Secrétaire général a fait du financement pour le changement climatique l’un des domaines prioritaires de son second mandat. Il travaille avec les gouvernements pour qu’ils s’acquittent de leur engagement à mobiliser 100 milliards de dollars US par an d’ici 2020 en ressources financières nouvelles et complémentaires, et il s’est engagé à aider à rendre opérationnel le Green Climate Fund afin que ce dernier puisse jouer un rôle majeur en matière de financement climatique à long-terme.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon travaille avec le secteur privé, qui possède créativité et ressources, pour faire progresser le rôle du commerce dans la lutte contre le changement climatique.

Le financement pour le changement climatique est l’une des principales priorités du travail du Secrétaire général. Il encourage et presse les investisseurs à apporter leur soutien aux initiatives en matière de changement climatique pour fournir des solutions aux communautés touchées par les phénomènes climatiques à travers le monde.