New York

26 September 2023

Secretary-General's message on the International Day for the Total Elimination of Nuclear Weapons [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

The International Day for the Total Elimination of Nuclear Weapons reminds us that a peaceful future depends on ending the nuclear threat.

Geopolitical mistrust and competition have spiked the nuclear risk to Cold War levels. Meanwhile, hard-won progress over many decades to prevent the use, spread and testing of nuclear weapons is being undone.

On this important Day, we re-affirm our commitment to a world free of nuclear weapons and the humanitarian catastrophe their use would unleash.

This means nuclear-weapon States leading the way by meeting their disarmament obligations, and committing to never use nuclear weapons under any circumstances.

It means strengthening the nuclear disarmament and non-proliferation regime, including through the Treaties on Non-Proliferation of Nuclear Weapons and the Prohibition of Nuclear Weapons.

It means all countries that have not yet ratified the Comprehensive-Nuclear-Test-Ban Treaty to do so without delay, and for those States that possess nuclear weapons to ensure a moratorium on all nuclear testing.

It means taking into account the evolving nuclear order, and addressing the blurring lines between strategic and conventional weapons and the nexus with new and emerging technologies.

Above all, it means deploying the timeless tools of dialogue, diplomacy and negotiation to ease tensions and end the nuclear threat. The recently launched Policy Brief on a New Agenda for Peace calls on Member States to urgently recommit to this important cause.

The only way to eliminate the nuclear risk is to eliminate nuclear weapons.

Let’s work together to banish these devices of destruction to the history books, once and for all.

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La Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires nous rappelle que pour que notre monde puisse vivre un avenir pacifique, la menace nucléaire doit cesser.

En raison de la méfiance et de la concurrence géopolitiques, le risque nucléaire est aujourd’hui à un niveau digne de la guerre froide. Parallèlement, les progrès obtenus de haute lutte, au terme de nombreuses décennies, dans la prévention de l’utilisation, de la dissémination et des essais d’armes nucléaires sont en train d’être réduits à néant.

En ce jour important, nous réaffirmons notre engagement en faveur d’un monde exempt d’armes nucléaires et rappelons la catastrophe humanitaire que leur utilisation déclencherait.

Il faut donc que les États dotés d’armes nucléaires montrent la voie en remplissant leurs obligations en matière de désarmement et en s’engageant à ne jamais recourir à ces armes, quelles que soient les circonstances.
           
Il faut renforcer le régime de désarmement et de non-prolifération nucléaires, notamment au moyen des traités sur la non-prolifération ou l’interdiction des armes nucléaires.

Il faut que tous les pays qui n’ont pas encore ratifié le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires le fassent sans délai, et que les États qui possèdent des armes nucléaires observent un moratoire sur ces essais.

Il faut prendre en compte l’évolution de l’ordre nucléaire et clarifier les limites floues séparant armes stratégiques et armes classiques et le lien existant avec les technologies nouvelles et naissantes.

Avant tout, il faut déployer les outils intemporels que sont le dialogue, la diplomatie et la négociation pour apaiser les tensions et mettre fin à la menace nucléaire. Dans la note d’orientation relative à un Nouvel Agenda pour la paix qui a été publiée récemment, les États Membres sont exhortés à s’engager de nouveau et sans attendre en faveur de cette cause importante.

Le seul moyen d’éliminer le risque nucléaire est d’éliminer les armes nucléaires.

Œuvrons ensemble pour, une fois pour toutes, bannir des livres d’histoire ces engins de destruction.