New York
UN
Secretary-General's message on the International Day for the Elimination of Sexual Violence in Conflict [scroll down for French version]
Statements | António Guterres, Secretary-General
Statements | António Guterres, Secretary-General
The use of sexual violence as a tactic of war, torture, and repression is widespread in the conflicts that affect hundreds of millions of people around the world.
Harrowing reports from across the globe are a terrible reminder that this despicable crime persists despite international commitments to stamp it out. And many of those responsible never face justice. While stigma too often causes survivors to walk in shame, perpetrators walk free.
Today, on the International Day for the Elimination of Sexual Violence in Conflict, we stand in solidarity with survivors and everyone supporting them. And we commit to redoubling our efforts to prevent atrocities and hold those responsible to account.
That means listening to survivors. It means governments incorporating international humanitarian law into national laws, military rules and training. And it means holding perpetrators to account, so that they face justice – we must confront the belief that fighters can inflict horror with impunity.
This year’s International Day for the Elimination of Sexual Violence in Conflict focuses on technology and the digital divide. Accessible technology can alert people to danger, help them to reach sanctuary and support, and enable abuses to be documented and verified, as a first step towards accountability. But it can also perpetuate violence, harm survivors and inflame hate. We must ensure technology supports our efforts to prevent and end these crimes, including by increasing access and holding people to account for their actions online.
Together, we must turn rhetoric into response, and commitments into action, to make the promises to end sexual violence in conflict a reality.
*****
La violence sexuelle est fréquemment employée comme tactique de guerre, de torture et de répression dans les conflits qui touchent des centaines de millions de personnes dans le monde.
Des informations bouleversantes provenant des quatre coins du globe nous rappellent que ce crime abject persiste malgré l’engagement qui a été pris au niveau international de l’éradiquer. De surcroît, de nombreux responsables ne se retrouvent jamais devant la justice. Il est par trop fréquent que les personnes survivantes soient contraintes de vivre dans la honte en raison de la stigmatisation, alors que les responsables, eux, vivent en toute liberté.
En cette Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, nous tenons à exprimer notre solidarité envers les personnes survivantes et toutes celles et ceux qui les soutiennent. Et nous nous engageons à redoubler d’efforts pour prévenir les atrocités et amener les responsables à rendre des comptes.
Il importe donc que nous prêtions une oreille attentive aux personnes survivantes. Il importe aussi que les États transposent en droit interne le droit international humanitaire et l’intègrent dans la formation et les règles militaires. Enfin, il importe que les responsables aient à rendre des comptes pour qu’ils soient jugés - nous devons réfuter le mythe selon lequel les belligérants ont la latitude de commettre des atrocités en toute impunité.
Cette année, le thème de la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit est axé sur la technologie et la fracture numérique. Si elle est accessible, la technologie peut servir à sonner l’alerte en cas de danger, aider les personnes à trouver refuge et soutien, et permettre d’exposer et de vérifier les cas de violence, ce qui constitue un premier pas vers la fin de l’impunité. Mais elle peut aussi perpétuer la violence, porter préjudice aux personnes survivantes et attiser la haine. Nous devons ainsi veiller à ce que la technologie soit au service de l’action que nous menons pour prévenir ces crimes et y mettre fin, notamment en la rendant plus accessible et en tenant les personnes comptables de leurs activités en ligne.
Ensemble, nous devons traduire les mots en actes et concrétiser les engagements, afin de réaliser la promesse qui a été faite de sonner le glas de la violence sexuelle en temps de conflit.
Harrowing reports from across the globe are a terrible reminder that this despicable crime persists despite international commitments to stamp it out. And many of those responsible never face justice. While stigma too often causes survivors to walk in shame, perpetrators walk free.
Today, on the International Day for the Elimination of Sexual Violence in Conflict, we stand in solidarity with survivors and everyone supporting them. And we commit to redoubling our efforts to prevent atrocities and hold those responsible to account.
That means listening to survivors. It means governments incorporating international humanitarian law into national laws, military rules and training. And it means holding perpetrators to account, so that they face justice – we must confront the belief that fighters can inflict horror with impunity.
This year’s International Day for the Elimination of Sexual Violence in Conflict focuses on technology and the digital divide. Accessible technology can alert people to danger, help them to reach sanctuary and support, and enable abuses to be documented and verified, as a first step towards accountability. But it can also perpetuate violence, harm survivors and inflame hate. We must ensure technology supports our efforts to prevent and end these crimes, including by increasing access and holding people to account for their actions online.
Together, we must turn rhetoric into response, and commitments into action, to make the promises to end sexual violence in conflict a reality.
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La violence sexuelle est fréquemment employée comme tactique de guerre, de torture et de répression dans les conflits qui touchent des centaines de millions de personnes dans le monde.
Des informations bouleversantes provenant des quatre coins du globe nous rappellent que ce crime abject persiste malgré l’engagement qui a été pris au niveau international de l’éradiquer. De surcroît, de nombreux responsables ne se retrouvent jamais devant la justice. Il est par trop fréquent que les personnes survivantes soient contraintes de vivre dans la honte en raison de la stigmatisation, alors que les responsables, eux, vivent en toute liberté.
En cette Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, nous tenons à exprimer notre solidarité envers les personnes survivantes et toutes celles et ceux qui les soutiennent. Et nous nous engageons à redoubler d’efforts pour prévenir les atrocités et amener les responsables à rendre des comptes.
Il importe donc que nous prêtions une oreille attentive aux personnes survivantes. Il importe aussi que les États transposent en droit interne le droit international humanitaire et l’intègrent dans la formation et les règles militaires. Enfin, il importe que les responsables aient à rendre des comptes pour qu’ils soient jugés - nous devons réfuter le mythe selon lequel les belligérants ont la latitude de commettre des atrocités en toute impunité.
Cette année, le thème de la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit est axé sur la technologie et la fracture numérique. Si elle est accessible, la technologie peut servir à sonner l’alerte en cas de danger, aider les personnes à trouver refuge et soutien, et permettre d’exposer et de vérifier les cas de violence, ce qui constitue un premier pas vers la fin de l’impunité. Mais elle peut aussi perpétuer la violence, porter préjudice aux personnes survivantes et attiser la haine. Nous devons ainsi veiller à ce que la technologie soit au service de l’action que nous menons pour prévenir ces crimes et y mettre fin, notamment en la rendant plus accessible et en tenant les personnes comptables de leurs activités en ligne.
Ensemble, nous devons traduire les mots en actes et concrétiser les engagements, afin de réaliser la promesse qui a été faite de sonner le glas de la violence sexuelle en temps de conflit.