New York

24 November 2021

Secretary-General's video message at event marking the International Day for the Elimination of Violence against Women and Girls (25 November) [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Watch the video:  https://s3.amazonaws.com/downloads2.unmultimedia.org/public/video/evergreen/MSG+SG+/SG+VIOLENCE+AGAINST+WOMEN+19+Nov+22/MSG+SG+INTL+DAY+VIOLENCE+AGAINST+WOMEN+AND+GIRLS+19+Nov+21+CLEAN.mp4

Violence against women and girls continues to be the most pervasive and pressing human rights issue in the world today.  

It is both an abhorrent crime and a public health emergency, with far-reaching consequences for millions of women and girls in every corner of the globe.

The latest figures from UN Women confirm that during the COVID-19 pandemic, levels of violence against women and girls have increased.

Across 13 countries, almost half of all women reported that they or a woman they know began to experience gender-based violence during the pandemic.

Almost a quarter of women reported that household conflicts had become more frequent. A similar proportion said they felt less safe at home.

Violence in any part of society affects us all. From the scars on the next generation to the weakening of the social fabric.

We can draw a straight line between violence against women, civil oppression and violent conflict. From rape and sexual slavery used as tools of war, to the thread of misogyny that runs through violent extremism.

But violence against women is not inevitable. The right policies and programmes bring results.

That means comprehensive, long-term strategies that tackle the root causes of violence, protect the rights of women and girls, and promote strong and autonomous women’s rights movements.

This is the model that the United Nations has built through its partnership with the European Union, the Spotlight Initiative.

Last year, in partner countries, we saw a 22 percent increase in prosecution of perpetrators. Eighty-four laws and policies were passed or strengthened. And more than 650,000 women and girls were able to access gender-based violence services, despite restrictions related to the pandemic.

Change is possible.

Now is the time to redouble our efforts so that together, we can eliminate violence against women and girls by 2030.

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La violence à l’égard des femmes et des filles reste la violation des droits humains la plus répandue et la plus pressante qui soit.

À la fois crime odieux et urgence de santé publique, elle a de lourdes conséquences pour des millions de femmes et de filles partout dans le monde.

Les derniers chiffres d’ONU-Femmes confirment que la violence à l’égard des femmes et des filles a augmenté pendant la pandémie de COVID-19.

Dans 13 pays, pratiquement une femme sur deux a déclaré qu’elle, ou une femme de son entourage, avait commencé à subir des violences fondées sur le genre pendant la pandémie.

Près d’un quart ont évoqué des conflits familiaux plus fréquents ou un sentiment d’insécurité grandissant au foyer.

La violence dans toute société nous touche tous. Elle marque la génération suivante et distend le tissu social.

La violence contre les femmes, l’oppression des civils et les conflits violents sont directement liés. Le viol et l’esclavage sexuel servent d’armes de guerre. La misogynie imprègne l’extrémisme violent.

Mais la violence à l’égard des femmes n’est pas une fatalité. Des politiques et des programmes adéquats donnent des résultats.

Il faut donc des stratégies globales à long terme pour s’attaquer aux causes profondes de la violence, protéger les droits des femmes et des filles et encourager des mouvements de défense des droits des femmes forts et autonomes.

L’ONU a donc établi l’initiative Spotlight, dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne.

En 2020, dans les pays partenaires, le taux de poursuite a augmenté de 22 %, 84 lois et politiques ont été adoptées ou renforcées et plus de 650 000 femmes et filles ont pu accéder à des services à la suite de violences fondées sur le genre, malgré les contraintes liées à la pandémie.

Le changement est possible.

Le moment est venu de redoubler d’efforts pour éliminer, ensemble, la violence à l’égard des femmes et des filles d’ici à 2030.