New York

16 June 2021

Secretary-General's message on the International Day of Family Remittances [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

As the COVID-19 pandemic emerged last year, so, too, did concerns about the potential negative impact of the crisis on remittances and on families that rely on them.

Fortunately, remittances have proved to be much more resilient and dependable than expected.  The most recent data from the World Bank found that remittances to low- and middle-income countries reached $540 billion in 2020, just 1.6 percent below the 2019 total.

There are many reasons why remittances declined less than expected in the wake of the COVID-19 pandemic.  The main one is that migrants put the needs of their families first, curtailing personal consumption and drawing on savings.  Fiscal measures in host countries also made it possible for migrant workers to send money home.

Looking forward, we must continue efforts to support and protect migrants, who — as the COVID-19 pandemic has made clear — play such an important role in keeping essential services and the economy at large running in many parts of the world.  Ensuring that all migrants, regardless of legal immigration status, are included in COVID-19 vaccine distribution plans is critical for the health and safety of all.

I also urge all stakeholders to continue efforts to reduce the costs of transferring remittances — a lifeline in the developing world — to as close to zero as possible in line with the 2030 Agenda for Sustainable Development and to foster the financial inclusion of migrants and their families, especially in poor rural areas.  The Global Compact for Safe, Orderly and Regular Migration offers a unified framework for such actions.

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La pandémie de COVID-19, qui s’est déclarée en 2020, a suscité des craintes quant à l’impact négatif de la crise sur les envois de fonds et les familles qui en dépendent.

Fort heureusement, les envois de fonds se sont avérés beaucoup plus résilients et plus sûrs que prévu. D’après les dernières données de la Banque mondiale, les envois de fonds aux pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire se sont chiffrés à 540 milliards de dollars en 2020, soit 1,6 % en-deçà du montant total de 2019.

Plusieurs facteurs expliquent cette baisse moins importante que prévu, au lendemain de la pandémie de COVID-19, le principal étant que les migrants mettent au premier plan les besoins de leur famille, réduisant leur consommation personnelle et puisant dans leurs économies. Les mesures fiscales dans les pays hôtes permettent également aux travailleurs migrants d’envoyer de l’argent au pays.

Nous devons, à l’avenir, continuer d’aider et de protéger les migrants qui, comme la pandémie de COVID-19 l’a clairement démontré, jouent un rôle important sur le plan du fonctionnement de services essentiels et de l’économie en général, dans de nombreuses régions du monde. Il est essentiel, pour la santé et la sécurité de tous, de veiller à ce que tous les migrants, quel que soit leur statut juridique au regard de l’immigration, soient intégrés aux plans de distribution du vaccin contre la COVID-19.

J’exhorte également toutes les parties prenantes à continuer de s’efforcer de réduire les coûts des envois de fonds, qui jouent un rôle capital dans le monde en développement, à un niveau aussi proche de zéro que possible, conformément au Programme de développement durable à l’horizon 2030, et de favoriser l’inclusion financière des migrants et de leurs familles, en particulier dans les zones rurales pauvres. Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières offre un cadre unifié en vue d’une telle action.