New York
UN

Secretary-General's message for 100-Day Countdown to International Day of Peace [scroll down for French version]


Statements | António Guterres, Secretary-General


Each year, on 21 September, the United Nations calls on everyone, everywhere, to observe 24 hours of non-violence and ceasefire. Today, 100 days before the International Day of Peace, it is essential to remember that our common enemy is a virus that causes widespread suffering and risks reversing decades of human progress.

That is why, as the COVID-19 pandemic took hold, I called on all warring parties to lay down their weapons. These are not normal times, and our responses cannot be routine. The pandemic is not just a health issue. It is having direct and troubling effects on development, peace and security.

Our global ceasefire appeal is resonating in many places and with many different groups. While distrust can make implementation difficult, I have been heartened by the strong support the appeal has received from civil society, which can influence and mobilize people at the grassroots.

This year’s theme for the Day, “Shaping Peace Together,” reflects the reason the United Nations was founded. Throughout this year, to mark our 75th anniversary, the United Nations is asking people to engage in a global conversation about how to tackle the greatest global challenges together, from climate change and poverty to racism and gender inequality.

Let us use these dialogues, as well as the International Day of Peace, to exchange ideas on how to achieve a global ceasefire, heal our planet and turn the COVID-19 crisis into an opportunity for peace. Let us build back better for more inclusive and peaceful societies.

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Chaque année, le 21 septembre, l’Organisation des Nations Unies appelle les citoyennes et citoyens du monde entier à observer 24 heures de non-violence et de cessez-le-feu. Aujourd’hui, 100 jours avant la Journée internationale de la paix, souvenons-nous que notre ennemi commun est un virus qui provoque des souffrances aux proportions incommensurables et risque d’anéantir les progrès accomplis par l’humanité durant des décennies.

Ainsi, lorsque la pandémie du COVID-19 s’est propagée, j’ai appelé toutes les parties belligérantes à déposer les armes. En des temps inédits, nous ne pouvons pas agir comme de coutume. La pandémie n’est pas seulement une question sanitaire, elle a des effets directs et inquiétants sur le développement, la paix et la sécurité.

Notre appel au cessez-le-feu mondial a été entendu dans de nombreux lieux et par de nombreux groupes. La méfiance peut rendre sa mise en œuvre difficile, mais j’ai été encouragé par la forte adhésion qu’il a gagné auprès de la société civile, qui est en mesure d’influencer et de mobiliser les populations au niveau local.

Cette année, la Journée internationale de la paix a pour thème « Façonnons la paix ensemble », raison même de la fondation de l’Organisation des Nations Unies. Tout au long de cette année, qui marque son 75e anniversaire, l’Organisation invite le public à participer à une conversation menée à l’échelle mondiale sur les moyens de surmonter ensemble les plus grands problèmes de la planète, comme les changements climatiques, la pauvreté, le racisme ou les inégalités de genre.

Mettons à profit ces dialogues, de même que la Journée internationale de la paix, pour échanger des idées sur les façons d’instaurer un cessez-le-feu mondial, de préserver notre planète et de transformer la crise du COVID-19 en une occasion de paix. Reconstruisons sur de meilleures bases afin de rendre nos sociétés plus inclusives et plus pacifiques.