New York

08 June 2025

Secretary-General's message on World Oceans Day [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

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The ocean covers most of our planet – and sustains all of it.  

Our ocean has not only shaped cultures, stirred imaginations, and inspired wonder across the ages. It supplies the air we breathe, the food we eat, the jobs we need, and the climate we count on.

But today, the ocean needs our help. The distress signals are clear – from plastic-choked waters to collapsing fish populations and loss of marine ecosystems, from rising temperatures to rising seas.

We must sustain what sustains us.

The illusion that the ocean can absorb limitless emissions and waste must end.

We must invest massively in science, conservation, and the sustainable blue economy – and extend far greater support to coastal communities, Indigenous Peoples and Small Island Developing States already bearing the brunt of climate change.  

And we must protect marine biodiversity, reject practices that inflict irreversible damage, and deliver on the promise of the Biodiversity Beyond National Jurisdiction Agreement.  

The United Nations Ocean Conference that begins tomorrow will be a crucial moment to advance these priorities and renew the world’s collective promise to the ocean.  

I urge all governments and partners to deliver – with ambition, resources, and resolve.

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L’océan recouvre la plus grande partie de notre planète et en assure la subsistance.

L’océan n’a pas seulement façonné les cultures, stimulé l’imagination et nourri l’émerveillement à travers les âges : il fournit l’air que nous respirons, les aliments que nous mangeons, les emplois qui nous sont nécessaires et le climat dont nous dépendons.

Aujourd’hui, toutefois, c’est l’océan qui a besoin de notre aide. Les signaux de détresse sont partout : eaux encombrées de plastique, effondrement des populations de poissons, disparition des écosystèmes marins, hausse des températures, montée des eaux...

Nous devons faire vivre ce qui nous fait vivre.

Il faut se défaire de l’illusion qui voudrait que l’océan puisse absorber une quantité illimitée d’émissions et de déchets.

Il nous faut investir massivement dans les sciences, la préservation du milieu marin et l’économie bleue durable et apporter un soutien beaucoup plus grand aux populations côtières, aux peuples autochtones et aux petits États insulaires en développement qui sont déjà les plus touchés par les effets des changements climatiques.

Il nous faut protéger la biodiversité marine, abandonner les pratiques qui causent des dommages irréversibles et tenir les promesses que recèle l’Accord portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale.

La Conférence des Nations Unies sur l’océan qui s’ouvre demain offre une belle occasion de faire avancer ces priorités et de permettre au monde de renouveler les engagements qu’il a pris en faveur de l’océan.

Je demande à tous les États et à tous nos partenaires de tenir leurs promesses, de faire preuve d’ambition et de détermination et d’allouer les ressources voulues.

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