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Monsieur le President, Excellencies, Friends of Lebanon,

I welcome this initiative by President Macron and underscore our commitment to realizing the aims of this conference and supporting the people of Lebanon.

We do so in the context of a region that is reeling, and Lebanon in utter turmoil.

The past year has brought daily exchanges of fire across the Blue Line.

We are gravely concerned about the safety and well-being of civilians on both sides of the Blue Line – but we must recognize that the conflict has recently taken on an entirely different nature and scale.

Each day that passes only deepens the misery and suffering of people in Lebanon.

Since last October, over 2,300 people have been killed in Lebanon, and at least 50 in Israel and the Israeli-occupied Golan.

More than half of the deaths in Lebanon have occurred since the dramatic escalation in Israeli strikes on 23 September.

Many of those killed were children and women.

More than 1.2 million people have been displaced or affected in Lebanon.

And in the last year, more than 60,000 have been displaced in Israel and the Israeli-occupied Golan.

We see continued intense aerial bombardment by Israel in densely populated areas in Lebanon – including Beirut – and ground incursions across the Blue Line … as well as ongoing missile, drone and rocket attacks by Hizbullah into Israel.

An immediate ceasefire is needed now – along with meaningful steps towards full implementation of Security Council resolutions 1559 and 1701.

The sovereignty and territorial integrity of all countries must be respected.

Civilians must be protected.

Civilian infrastructure must not be targeted.

Obligations under international law must be upheld.

I urge friends of Lebanon to support the ongoing humanitarian response efforts, including by providing rapid funding of the Lebanon Flash Appeal.

I call on Lebanon's leaders to take resolute steps towards ensuring fully functional state institutions to address the country's pressing political and security challenges.

And I encourage partners to strengthen their support for those state institutions, including the Lebanese Armed Forces, which are a vital part of a secure – and peaceful – path forward.

I salute the brave women and men of our peacekeeping force in Lebanon -- UNIFIL – and the UN family across the country, who are striving to implement their mandates in such challenging conditions.

Let me be clear: Attacks against UN peacekeepers are completely unacceptable.

They are in breach of international law, against international humanitarian law and may constitute a war crime.

I also pay tribute to humanitarian workers working to help communities in dire need.

Excellencies,

We know what is happening in Lebanon today is not an isolated phenomenon.

We had the abhorrent terror attacks by Hamas on October 7th and the taking of hostages.

Since then, Israeli military operations in Gaza have caused death and destruction at a speed and scale beyond anything in my years as Secretary-General.

We have seen the impacts from Syria to Iraq to Yemen.

Now we see the growing threat of a major conflagration between Israel and Iran that would upend the entire region.

We need a ceasefire in Lebanon – as we need a ceasefire in Gaza and the immediate release of all hostages.

Escalation after escalation is leading to the unimaginable for the people of the region – including the people of Lebanon for whom we have all come together today.

Let us show our solidarity with action to ease the suffering and push for peace.

Thank you.
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Monsieur le Président, Excellences, Chers amis du Liban,

Je salue cette initiative du Président Macron et je souligne notre engagement à réaliser les objectifs de cette conférence et à soutenir le peuple libanais. 

Nous le faisons dans le contexte d'une région en pleine tourmente, et d'un Liban totalement bouleversé. 

L'année écoulée a été marquée par des échanges de tirs quotidiens de part et d’autre de la Ligne bleue. 

Nous sommes gravement préoccupés par la sécurité et le bien-être des civils des deux côtés de la Ligne bleue – mais il faut reconnaitre que le conflit a récemment pris une tout autre nature et dimension. 

Chaque jour qui passe ne fait qu'aggraver la misère et la souffrance du peuple libanais. 

Depuis octobre dernier, plus de 2 300 personnes ont été tuées au Liban, et au moins 50 en Israël et dans le Golan occupé par Israël. 

Plus de la moitié des décès au Liban sont survenus depuis l'escalade dramatique des frappes israéliennes le 23 septembre.

Un grand nombre des personnes tuées étaient des enfants et des femmes. 

Plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées ou affectées au Liban. 

Et au cours de la dernière année, plus de 60 000 personnes ont été déplacées en Israël et dans le Golan occupé par Israël. 

Nous observons des bombardements aériens intenses et continus menés par Israël dans des zones densément peuplées du Liban – y compris Beyrouth – et des incursions terrestres à travers la Ligne bleue... ainsi que des attaques continues de missiles, de drones et de roquettes du Hezbollah vers Israël. 

Un cessez-le-feu immédiat est nécessaire – accompagné de mesures significatives vers la pleine mise en œuvre des résolutions 1559 et 1701 du Conseil de sécurité. 

La souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées. 

Les civils doivent être protégés. 

Les infrastructures civiles ne doivent pas être prises pour cible. 

Les obligations en vertu du droit international doivent être respectées. 

J'exhorte les amis du Liban à soutenir les efforts humanitaires en cours, notamment en finançant rapidement l'Appel éclair pour le Liban. 

J'appelle les dirigeants libanais à prendre des mesures résolues pour assurer le bon fonctionnement des institutions de l'État afin de relever les défis politiques et sécuritaires urgents du pays. 

Et j'encourage les partenaires à renforcer leur soutien à ces institutions étatiques, y compris les Forces armées libanaises, qui sont une composante vitale dans la construction d'un avenir sûr et pacifique.

Je salue les femmes et les hommes courageux de notre force de maintien de la paix au Liban – la FINUL – et la famille des Nations Unies dans tout le pays, qui s'efforcent de remplir leurs mandats dans des conditions si difficiles. 

Soyons clairs : les attaques contre les Casques bleus de l'ONU sont totalement inacceptables. 

Elles sont contraires au droit international, contraires au droit international humanitaire, et peuvent constituer un crime de guerre. 

Je rends également hommage aux travailleurs humanitaires qui s'efforcent de venir en aide à des populations en détresse. 

Excellences, 

Nous savons que ce qui se passe aujourd'hui au Liban n'est pas un phénomène isolé. 

Nous avons connu les abominables attaques terroristes du Hamas le 7 octobre et l’enlèvement des otages. 

Depuis, les opérations militaires israéliennes à Gaza ont causé des morts et des destructions à une vitesse et à une échelle dépassant tout ce que j'ai connu durant mes années en tant que Secrétaire général. 

Nous en avons vu les conséquences – en Syrie, en Irak ou au Yémen. 

Aujourd’hui, nous voyons la menace croissante d'une conflagration majeure entre Israël et l'Iran qui bouleverserait toute la région. 

Nous avons besoin d'un cessez-le-feu au Liban – tout comme nous avons besoin d'un cessez-le-feu à Gaza et de la libération immédiate de tous les otages. 

Escalade après escalade, la situation devient chaque jour plus inimaginable pour les populations de la région – y compris pour le peuple libanais, qui est au cœur de la réunion d’aujourd’hui. 

Montrons notre solidarité – agissons pour soulager les souffrances et faire avancer la paix. 

Merci.