New York

27 December 2023

Secretary-General's message on the International Day of Epidemic Preparedness [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

COVID-19 is no longer the international public health emergency it was, but it is still circulating, and its devastating effects are still with us. Economic damage inflicted by the pandemic endures. Many healthcare systems are struggling. Millions of children are threatened by disease after missing out on routine childhood vaccinations. And three years after the first COVID-19 vaccines were developed, billions of people remain unprotected – overwhelmingly in developing countries.  

When the next pandemic arrives, we must do better. But we’re not yet ready. We must prepare and act on the lessons of COVID-19. 

Working together, the world must improve surveillance of viruses, strengthen health systems, and make the promise of Universal Health Coverage a reality. We must renounce the moral and medical disaster of rich countries hoarding and controlling pandemic healthcare supplies, and ensure everyone has access to diagnostics, treatments and vaccines.  And we must strengthen the World Health Organization’s authority and financing.

These efforts are making progress. The High-level meeting on Pandemic Prevention, Preparedness and Response in September agreed a robust political declaration. This complements the negotiations on a pandemic accord in Geneva.

On this International Day of Epidemic Preparedness, I urge countries to build on this momentum by delivering a strong, comprehensive accord, focused on equity, by next year’s World Health Assembly in May.

Together, let’s act on the lessons of COVID-19, prepare, and build a fairer, healthier world for all.

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La COVID-19 n’est plus l’urgence de santé publique internationale qu’elle était, mais elle circule toujours et ses effets dévastateurs se sont toujours sentir. Les dommages économiques infligés par la pandémie perdurent. De nombreux systèmes de santé sont en difficulté. Des millions d’enfants risquent de tomber malades faute d’avoir reçu les vaccins infantiles de routine. Trois ans après la mise au point des premiers vaccins contre la COVID-19, des milliards de personnes ne sont toujours pas protégées, principalement dans les pays en développement.

Lorsque la prochaine pandémie arrivera, nous devrons faire mieux. Mais pour l’instant, nous ne sommes pas prêts. Nous devons nous préparer et appliquer les leçons de la COVID-19.

Il faut, par la collaboration, améliorer la surveillance des virus, renforcer les systèmes de santé et faire de la promesse d’une couverture sanitaire universelle une réalité. La thésaurisation et le contrôle par les pays riches des fournitures nécessaires en cas de pandémie sont un désastre moral et sanitaire. Nous devons y renoncer et veiller à ce que tout le monde ait accès aux dispositifs de diagnostic, aux traitements et aux vaccins. Et nous devons renforcer l’autorité et le financement de l’Organisation mondiale de la Santé.

Nous sommes sur la bonne voie. La Réunion de haut niveau sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies, qui s’est tenue en septembre, a vu l’adoption d’une déclaration politique forte, laquelle vient compléter les négociations relatives à un accord sur les pandémies qui se déroulent à Genève.

En cette Journée internationale de la préparation aux épidémies, j’invite les pays à poursuivre sur cette lancée et à faire en sorte que ces travaux débouchent, d’ici à l’Assemblée mondiale de la Santé, en mai de l’année prochaine, sur un accord solide et complet, axé sur l’équité.

Ensemble, appliquons les leçons de la COVID-19, préparons-nous et construisons un monde plus juste et plus sain pour tous et pour toutes.